Depuis 13 ans ans, André Tsoklis et sa conjointe Nathalie répètent l’exercice tous les deux ans en accueillant des dizaines de citoyens dans leur cour afin d’amasser de l’argent. Cette année, André Larivière, Gabriel Baker et Caroline Coté sont venus les soutenir dans l’organisation de l’événement.



« Il suffit d’un peu de temps et de dévouement pour faire une différence pour les enfants malades au Québec », indique André Tsoklis, qui a la chance d’avoir développé un bon réseau de contacts en raison de son métier de courtier immobilier.



La somme totale collectée le 7 septembre s&#8217;élève à 23 498 $. De plus, l’organisation a vendu cette année 1 800 $ de billets pour le tirage de la Maison pour Enfants Soleil, portant ainsi le total à 25 298 $.



« Au cours des 13 dernières éditions, grâce à la générosité des gens et leur désir ardent d&#8217;aider les enfants malades, nous avons pu amasser plus de 124 700$ », affirme avec satisfaction M. Tsoklis.



« L&#8217;événement a lieu tous les deux ans, car nous ne sommes que deux à cuisiner pour tous ces invités », souligne le courtier immobilier.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-lorraine-oes-2-edited.jpg" alt="Nathalie Ouellette et André Tsoklis." class="wp-image-93648" width="423" height="563" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-lorraine-oes-2-edited.jpg 683w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-lorraine-oes-2-edited-163x218.jpg 163w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-lorraine-oes-2-edited-480x640.jpg 480w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/rc-lorraine-oes-2-edited-48x64.jpg 48w" sizes="(max-width: 423px) 100vw, 423px" /><figcaption>Photo courtoisie Pour le couple de Lorraine, Nathalie Ouellette et André Tsoklis, le sort des enfants malades est une cause de la première importance. </figcaption></figure>



<h2>Savoureuse expérience</h2>



Il faut dire que le couple de Lorraine met le paquet pour rendre l’événement attractif. Au menu, on retrouvait des moules, des brochettes, de la lasagne grecque, de la pieuvre, des morceaux de poulet mariné, un feuilleté aux épinards et bien d’autres plats préparés par le chef Paul Kondylis.



Quant à la partie musicale, elle a été assurée par Annie Bélanger et François Faucher (Les Bees) et les jeunes artistes Édouard Cyr et Christelle Rivet dans un concert en plein air, puis avec le DJ Pascal Simard, qui s’est ensuite consacré à faire danser tous les invités.&nbsp;



André Tsoklis et sa famille continuent d’amasser des fonds pour OES. « Les chèques doivent être libellés à l’ordre d’Opération Enfant Soleil. Un reçu aux fins de l’impôt vous sera envoyé pour tous les dons de 50 $ ou plus. Chaque contribution compte et nous vous assurons que 100% de vos dons seront directement versés à la fondation », indique André Tsoklis.&nbsp;

Officialisé par la remise d’une plaque commémorative, ce passage générationnel vient rappeler l’initiative philanthropique avec la création de la Classique des Maires, devenu depuis une tradition régionale au fil des ans.



L’événement caritatif organisé par la Fondation Drapeau-Deschambault avait pour but d’offrir une fin de vie douce et confortable aux résidents aînés du CHSLD Drapeau-Deschambault par l’entremise de la Fondation Drapeau-Deschambault.



<h2>Héritage familial</h2>



À une autre époque, ce passage d’engagement s’est fait entre Jean-Claude Langlois et son fils Serge. Dans la région des Basses-Laurentides, autant du côté est que ouest, le nom du patriarche Jean-Claude résonne comme celui d’un citoyen fortement impliqué dans sa communauté, contribuant d’une façon ou d’une autre à toutes les causes. Ou presque.&nbsp;



C’est l’héritage qu’a laissé aux membres de sa famille ce fondateur des journaux publiés par le Groupe JCL, et à l’origine du le Mot Mystère, qu’il a pris soin de faire breveter. Depuis, la troisième génération de la famille Langlois s’active à prolonger son engagement socio-communautaire.&nbsp;



Cette 28e&nbsp;Classique des Maires a regroupé pas moins d’une centaine de participants de toutes les MRC régionales, sur l’invitation du président d’honneur Éric Westram, maire de Rosemère et préfet de la MRC Thérèse-De Blainville.



Prenant la parole lors du repas de fin de journée, le président d’honneur a souligné l’effort de ceux ayant contribué à la Classique dont l’objectif visait la bonification du programme zoothérapie, soit la présence de petits animaux auprès des aînés, qui leur apportent une présence affective quotidienne.



La présidente de la Fondation Drapeau-Deschambault, Michelle Lapointe, a profité de l’occasion pour annoncer la fin de sa présidence à la tête de la fondation, qui s’est unie en juin dernier à la Fondation Hôpital régional de Saint-Jérôme.&nbsp;&nbsp;

Famille Langlois : passage du flambeau philanthropique

Alors que cette autrice blainvilloise commence à peine à publier sa prolifique verve, sa plume habile et sensible mises en vedette dans La petite fille du Lebensborn la porteront loin, assurément.



Déjà membre de l’Association des auteurs des Laurentides, la Blainvilloise s’est déjà commise à l’écriture avec quelques publications non fictives dont Tourisme Express, La Relève et Boucle Magazine.&nbsp;



Ce n’est pas d’hier qu’Annie Lavoie rêve de devenir écrivain. Déjà 30 ans qu’elle écrit. « Lorsque j’étais adolescente, j’avais besoin de m’exprimer et je ne disposais pas d’autre moyen que l’écriture. Je parlais alors de trucs d’ados, de romance, d’amitié », confie celle qui a toujours voulu faire œuvre utile.&nbsp;



Elle a travaillé à La Maison Martin Matte et occupe actuellement le poste d’agent de relation-client à l’IVAC – Indemnisation des victimes d’actes criminels.&nbsp;



La relation d’aide l’a toujours attiré, elle qui n’a pas reçu le soutien et la valorisation parentale nécessaire à son plein épanouissement au moment où elle en avait besoin. Cette carence l’a rendue empathique, d’où son intérêt pour les drames humains et destins éprouvés qu’elle développe dans ses bouquins.&nbsp;



À force d’insistance, on apprend que l’autrice de Blainville a aussi écrit quatre romans et un recueil de textes en autopublication.&nbsp;



<h2>Le rapt nazi</h2>



Et elle lit beaucoup. Sa lecture du bouquin&nbsp;Au nom de la race&nbsp;que lui avait prêté son oncle historien au lendemain de son anévrisme, en 2021, l’a amenée plus loin que prévue.&nbsp;



C’est que ce livre signé par les auteurs Claire Henry et Marc Hillel rapporte un phénomène dont on a peu entendu parler&nbsp;: le rapt d’enfants aux traits aryens par les Nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.&nbsp;



Il faut savoir que le Lebensborn était un ensemble de «maternités» relevant « d’une association de l&#8217;Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l&#8217;État et gérée par la SS, dont le but était d&#8217;accélérer la création et le développement d&#8217;une race aryenne parfaitement pure et dominante », tel que le définit Wikipédia.&nbsp;



« J’étais bouleversée en finissant la lecture de ce livre. Et quand j’en parlais autour de moi, on ne savait rien de tout cela », affirme l’autrice, qui en était surprise.



Il n’en fallait pas plus pour que sa plume imagine le récit d’une victime de ce kidnapping visant l’adoption de ces 300&nbsp;000 enfants destinés à former la race arienne tant souhaitée par le chef du Troisième Reich, Adolf Hitler.&nbsp;



<h2>La petite fille du Lebensborn</h2>



Celle-ci lancera d’ici quelques semaines son premier roman officiel, qui porte le titre&nbsp;La petite fille du Lebensborn, aux éditions Pleine lune.&nbsp;



Son récit entraîne le lecteur au cœur de l’histoire d’Annaliese, une petite Danoise de quatre ans, enlevée brutalement à ses parents en 1943, qui sera placée dans un orphelinat puis adoptée par une famille allemande.&nbsp;



Des années plus tard, alors que son époux l’a amenée jusqu’à Montréal, elle ouvre pour la première fois le livre de sa vie à sa petite-fille Mia.&nbsp;&nbsp;



Bien que son roman soit fictif, elle l’a ainsi élaboré à partir d’événements historiques biens réels, s’étant déroulés principalement au Danemark, en Belgique, en France et en Allemagne.



« J’ai voulu apporter une visibilité à ces 300&nbsp;000 enfants kidnappés et amenés au Lebensborn. Car, on parle beaucoup du génocide juif, mais il y a eu tellement d’autres choses durant cette guerre, qui a fait des millions de morts », souligne Mme Lavoie.



Pour rappel&nbsp;: entre 60 et 80 millions de gens sont morts durant la Seconde Guerre mondiale, ce qui en fait le conflit militaire le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité.&nbsp;

Lorraine: Un couple tient une levée de fonds dans sa cour

Savoureuse expérience