Le regroupement citoyen Rosemère Vert s’inquiète de certaines dérives démocratiques au sein de la ville de Rosemère. D’abord, les membres de Rosemère Vert sont préoccupés par le fait que la Ville accepte uniquement les questions écrites de la part des citoyens lors des séances virtuelles du conseil de ville. Pourtant, la ville a tenu plusieurs séances virtuelles interactives depuis le début de la COVID. Les membres de Rosemère Vert demandent que les citoyens puissent à nouveau poser des questions et échanger avec les élu(e)s lors des séances virtuelles.
Dans un deuxième temps, Rosemère Vert s’inquiète de l’application de la toute nouvelle politique de nétiquette de la Ville de Rosemère qui vise à modérer les messages publiés sur ses médias sociaux. Sans mettre en doute la validité de ce genre d’outils, Rosemère Vert constate que cette nouvelle politique ouvre la porte à la censure sur plusieurs sujets puisque les commentaires considérés « politiques » ne sont pas tolérés. Rosemère Vert demande que la Ville accepte les commentaires de nature politique qui sont formulés de manière respectueuse et non-partisane et qu’elle ne restreigne pas le droit démocratique des Rosemèrerois.es à s’exprimer et à communiquer avec la Ville et les citoyens.
Finalement, le conseil d’administration déplore les récentes affirmations du maire Éric Westram qui a mentionné que la Ville a refusé de reconnaître Rosemère Vert comme organisme à but non lucratif (OBNL) parce qu’il serait, selon lui, une “sous-organisation” du parti politique Collectif Avenir Rosemère. Actifs depuis 2019, les dizaines de bénévoles qui s’impliquent au sein de Rosemère Vert se sont constitués en OBNL en janvier 2021 pour assurer la préservation des espaces verts en milieu urbain, dont le site de l’ancien golf de Rosemère. Or, la Ville de Rosemère a refusé de reconnaître l’OBNL en mars 2021, soit plusieurs mois avant la formation du parti politique Collectif Avenir Rosemère.
À cet égard, Rosemère Vert se dit être un OBNL indépendant et non partisan qui vise la protection de 88,5% du site de l’ancien golf, soit la partie où il n’est pas possible de faire de développement résidentiel ou immobilier en raison du zonage actuel. L’OBNL s’oppose aux démarches de la ville visant à changer l’affectation du sol sur 100% du site de l’ancien golf, car ce changement ouvrirait la porte à un développement résidentiel sur la portion du terrain où le zonage ne le permet pas actuellement. En terminant, Rosemère Vert réitère sa volonté d’échanger de manière constructive avec les élu(e)s en s’appuyant sur des faits et continue de demander une véritable consultation sur l’avenir du site de l’ancien golf.
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