Patineur artistique au sein de l&#8217;École Excellence Rosemère, le Boisbriannais Anthony Paradis, 10 ans, a remporté la finale des Jeux de la participation, présentée à Victoriaville à la fin de février, chez les juvéniles de moins de 14 ans. Il s&#8217;agissait pour le jeune homme, d&#8217;un 3e sacre comme champion provincial, lui qui était monté sur la première marche du podium aux Jeux du Québec, l&#8217;an dernier, avant de remporter une autre compétition importante, en février.

Le dernier «showcase» de la saison de la Ligue de hockey préparatoire scolaire (LHPS) se déroulait au domicile de l’Armada de Blainville-Boisbriand, soit au Centre d’excellence Sports Rousseau, les 17 et 18 mars. Une cérémonie protocolaire était d’ailleurs organisée lors de la première journée d’activités, au coup de 15 h, réunissant les nouveaux récipiendaires des prix Mathieu-Darche au centre de la glace, accompagnés par trois dignitaires d’importance. 
En tout, c’est cinq étudiants, jouant pour les Diabolos de l’école secondaire Lucille Teasdale, qui ont été récompensés cette journée-là. Il s’agit de Kody Dupuis, Rémi Bellemare, Raphaël Tessier, Nathan Huot et Vincent Anctil. Sur la patinoire, ils étaient en compagnie du coordonnateur académique de l’institution blainvilloise, Martin Pouliot, du directeur santé et sécurité, représentant du commanditaire majeur Stablex, Pierre Légo, et de la directrice de l’école, Dominique Sévigny. 
<h3>De père en fils</h3>
Kody Dupuis (M12) a un nom bien familier si vous suiviez de près le hockey professionnel. Il est en 6année du primaire, suivant déjà les traces de son père, soit l’ancien allier des Penguins de Pittsburgh, Pascal Dupuis. Ce dernier est à la retraite, mais reste très impliqué pour son sport, auprès des Diabolos, résidant aujourd’hui dans la région à «temps plein» . Il était présent pour voir son fils prendre possession de sa place honorifique, le 17 mars. 
«Kody est un centre niveau hockey, dans les meilleurs marqueurs de l’équipe et très intense sur la patinoire. Il est un perfectionniste, qui travaille sur les détails, étant un minutieux. Ça paraît dans ses résultats, autant sur la glace que sur les bancs d’école» , mentionne Martin Pouliot, en entrevue au salon VIP de l’aréna. 
Comme Kody, les quatre autres sont tous des modèles de persévérance et de réussite, des dires du coordonnateur académique. Ils sont premiers de classe, sans exception, ayant une attitude exemplaire avec et sans leur équipement de hockey sur le dos. 
<h3>Des exemples à suivre</h3>
«Rémi Bellemare, chez les M13, est le capitaine de son équipe et un défenseur, étant un gars rassembleur. Ses coéquipiers vont toujours vers lui et le suivent. Il est un très bon garçon et a de très bons résultats à l’école, étant en secondaire 1. C’est un choix logique. Pour ce qui est de Raphaël Tessier, il est un petit gars gêné, réservé, mais il est déterminé dans tout ce qu’il fait, dans son sport également. Il est très performant et il n’a pas peur de relever les défis qu’il se donne et qui sont très élevés» , ajoute M. Pouliot. 
«Il faut le mentionner. Étant gardien de but, Nathan Huot a remporté un prix Mathieu-Darche l’année dernière. C’est la deuxième fois qu’il est récipiendaire en deux ans. On essaie toujours de distribuer les prix à des joueurs différents, mais on n’avait pas le choix dans le cas de Nathan. Deux de ses enseignants sont venus me voir personnellement pour me vanter son mérite et son comportement exemplaire. Nous n’avions pas le choix! Au final, il y a Vincent Anctil, qui est l’un des meilleurs compteurs de la ligue en M18. Étant en secondaire 5, il est un premier de classe, bien élevé, poli, étant le gendre idéal que tous aimeraient avoir! C’est une référence. Il est un exemple d’excellence pour nous, et ce, partout sur la glace et à l’extérieur du cadre sportif.» 
De ses dires, les choix étaient logiques, puisque les cinq jeunes répondent aux critères d’excellence de l’école secondaire blainvilloise et de l’équipe. 
En conclusion, il tenait à remercier Stablex, et M. Légo pour leur soutien financier dans le cadre de ce «showcase» qui met en valeur des jeunes passionnés et dédiés au sport sur glace. 
<h3>Place aux séries éliminatoires!</h3>
La suite de l’agenda sera chargée pour Martin Pouliot et ses ouailles, puisqu’après cet événement d’envergure, ce sera les séries éliminatoires de la LHPS. Les résultats de la saison régulière seront connus sous peu, mais en attendant, les principaux intéressés jurent que les Diabolos seront en très bonne position, résultant d’une belle campagne 2017-2018. 
Pour plus d’informations concernant le prix Mathieu-Darche, la ligue et l’horaire des prochaines joutes, il suffit de visiter le [<a href="https://lhps.ca/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://lhps.ca/</a>].
Vous pouvez aussi visiter la page Facebook des Diabolos: https://www.facebook.com/eslthockey/.

Les Diabolos honorent cinq nouveaux récipiendaires

La Mirabelloise Cynthia Gauthier n’a pas froid aux yeux. Depuis maintenant quatre ans, elle est pilote professionnelle d’un «Monster Truck» déguisé en dalmatien, le «Monster Mutt Dalmatian» qu’elle conduit un peu partout autour du globe. 
Au moment de l’entrevue qu’elle a accordée au journal, Cynthia se préparait à s’envoler pour le Nevada pour participer à une course. Le week-end précédent, elle était ailleurs aux États-Unis où, en marge de la série Monster Jam, elle participe à une trentaine d’événements par année. Son sport lui a aussi permis de visiter les Philippines, le Brésil et la France, pour ne nommer que ces pays. 
«C’est un mode de vie! Je vis dans mes bagages» , lance la pilote âgée de 29 ans. 
Titulaire d’un baccalauréat en comptabilité de l’UQAM, elle a vite réalisé que le 9 à 5 n’était pas pour elle. C’est ainsi qu’en 2013, pour aller au bout de ses ambitions et améliorer ses chances de réussite, elle fait le choix de quitter le Québec pour s’installer aux États-Unis. 
«J’avais trop une grande passion pour les courses. J’ai donc décidé de déménager en Ohio, et c’est là que ma carrière a commencé» . 
<h3>Commencer au bas de l’échelle</h3>
C’est en auto-cross, véhicule à quatre roues surplombé d’une cage métallique, que Cynthia a débuté son apprentissage en sol américain. Le milieu de la course automobile étant restreint à ceux et celles qui en sont les acteurs, cette incursion lui permet de rencontrer les bonnes gens. Quelques semaines plus tard, elle joignait une équipe de la série Monster Jam. 
«Au début, je poussais des pneus. Je voyageais avec l’équipe et j’aidais le plus que je pouvais, mais je ne conduisais pas.» 
Cette donnée allait toutefois changer en 2015 lorsqu’elle parle au propriétaire de l’équipe de ses ambitions de devenir pilote. 
«Je lui ai dit que ça lui prenait une Canadienne! Et on m’a donné ma chance. J’ai tout de suite eu la piqûre!» 
Pourtant, ce n’est pas chose facile de conduire un Monster Truck. Contrairement aux véhicules standards, les roues avant sont contrôlées avec le volant tandis que les roues arrière sont mues à l’aide d’une manette. 
«C’est également très physique comme sport. Dans les autres sports de course, le but est de ne pas faire d’accident. Pour nous, c’est le contraire. Plus tu vires à l’envers, plus tu animes le spectacle» , de dire Cynthia, qui performe régulièrement devant des foules de plus de 60 000 personnes. 
<h3>Passion innée</h3>
D’aussi loin qu’elle se rappelle, la pilote a toujours aimé la vitesse. 
«Quand j’étais plus jeune, mon père m’amenait à toutes les courses! C’est lui qui m’a transmis cette passion. À 18 ans, j’ai acheté mon premier moto-cross.» 
Si elle a attendu la majorité avant de s’élancer en piste, c’est pour préserver la santé de ses parents qui n’appréciaient guère voir leur jeune fille pratiquer des sports de vitesse. 
«J’ai tout essayé: karaté, soccer, baseball! Mais il n’y avait rien à faire, ça me prenait un moteur!» 
Plus de dix ans plus tard, Cynthia Gauthier a suivi son instinct et la voilà adulée partout où elle passe. Cette rapide ascension ne s’est toutefois pas faite sans heurts, envoie-t-elle comme message aux jeunes filles qui aimeraient suivre ses traces. 
«J’ai travaillé fort pour me rendre là. J’ai fait beaucoup de sacrifices. J’ai dû tout abandonner pour recommencer à zéro, mais je suis fière de ce que j’ai accompli» , a conclu Cynthia Gauthier, que l’on peut voir sur V, à l’animation de l’émission Zone VL, tous les dimanches à midi.

Anthony est champion provincial