Après six victoires consécutives pour entamer la saison, nous avons frappés un mur en fin de semaine. Vendredi, une défaite de 3-2 contre les Foreurs à Val-d’Or et dimanche, une défaite de 10-2 contre l’Océanic de Rimouski devant nos partisans. La pilule est encore difficile à avaler, mais il y a du positif sur lequel bâtir.
Mine de rien, nous sommes toujours au sommet de l’association ouest et troisièmes au classement général, ce dont on est très fiers. Sauf qu’on ne peut pas se leurrer, même si on a connu tout un début de saison, nous avons mal paru dimanche à la maison, ce qui fait d’autant plus mal et je trouve ça dommage pour les partisans qui s’étaient déplacés.
D’avoir perdu c’est une chose, mais la manière dont s’est arrivé en est une autre et c’est ça qui me dérange.
Je réécoute chacun de nos matchs en vidéo et en première période on a dominé, on a été la meilleure équipe. Après la première, j’ai informé les gars qu’on avait eu plus de chances de marquer que Rimouski, qu’on était la meilleure équipe à cinq contre cinq, mais que notre avantage numérique n’avait pas fait le travail en raison de notre mauvaise exécution. J’ai senti un peu de frustration à 2-0, mais on voulait rester positifs, la partie était loin d’être terminée. On avait déjà été dans cette situation, on était la meilleure équipe, il fallait seulement rester disciplinés, ne pas forcer de jeux et les gars sont sortis très forts en deuxième période.
Les cinq premières minutes en deuxième, avant qu’on écope de notre cinq minutes de punition, on a eu plusieurs chances de marquer et le match aurait pu être différent. Sauf que dans le cinq minutes en désavantage numérique, la rondelle roulait pour eux et on s’est fait marquer quatre buts. Après, à 6-0, les gars essayaient d’en faire trop, ils jouaient de manière individuelle, parce qu’ils voulaient leader l’équipe et faire la différence, sauf que ça a fait l’effet contraire. Puis, à un moment donné la chaîne a débarqué.
Ce sont des jeunes. Notre boulot c’est d’essayer de les contrôler, mais ils ont entre 16 et 20 ans, on est l’une des équipes les plus jeunes de la ligue, donc ça fait partie du cheminement. Lundi, on avait donné une journée de congé aux joueurs, notre calendrier nous a forcés à jouer beaucoup de matchs et je pense que c’était important de prendre un pas de recul et de revenir au travail avec une humeur plus positive. Un gros week-end nous attend, alors que nous jouerons à Chicoutimi, Québec et Rimouski. Partir sur la route c’est toujours plaisant, mais c’est évident qu’il va falloir qu’on se regroupe, parce qu’on va affronter de bonnes équipes.
C’est une longue saison, ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Il faut juste s’en servir de la bonne manière et essayer de grandir à travers ça pour repartir à neuf.
MOTS-CLÉS
Armada
LHJMQ
Bruce Richardson
mot du coach