Samedi 23 août, les Roses recevaient Calgary au Centre sportif Bois-de-Boulogne et Lorie est entrée en jeu à la 77e minute, sous les encouragements d’une délégation venue de sa ville natale pour la soutenir, alors que la mairesse Liza Poulin et plusieurs conseillers municipaux avaient fait le voyagement.
L’histoire du match a été les deux buts de la nouvelle venue, Chae-rim Kang, numéro 11, qui a permis aux Roses de l’emporter 2-0. Mais pour la délégation blainvilloise, c’est à la 77e minute, avec l’entrée de Lorie Thibault, que tout s’est joué.
L’inspiration derrière le sport
Ancienne des Carabins de l’Université de Montréal, Lorie vit aujourd’hui un rêve au sein de l’équipe montréalaise. Et ce rêve, elle le vit dans un cadre qui la fait grandir. « Les Roses, on a notre propre stade, on a nos propres infrastructures. C’est vraiment bien. Alors que dans les autres cinq équipes de la ligue, ils jouent dans des infrastructures empruntées aux clubs masculins. Ici, tout est fait pour nous, pour que nos besoins soient comblés. »
Et cet environnement nourrit non seulement la progression des joueuses, mais aussi l’inspiration qu’elles suscitent.
Mais au-delà du jeu, la véritable récompense de Lorie se vit ailleurs. « La vraie paie, c’est quand tu signes des autographes pendant une heure, que tu vois des petites filles pleurer d’émotion. Même en dehors du terrain, je vois l’impact. Ça, c’est spécial. » Elle raconte que même en allant voir une cousine jouer à Lanaudière-Nord, elle a encore signé des autographes. Un rappel que son influence dépasse largement ses minutes jouées.
Liza Poulin va au stade
La mairesse de Blainville, Liza Poulin, voit dans Lorie et ses accomplissements un modèle pour la relève : « C’est une Blainvilloise issue de l’ASB. Elle représente un bel exemple pour toutes les jeunes qui rêvent d’aller plus loin. Quand on a déposé notre candidature pour accueillir les Jeux du Québec, l’inclusivité faisait partie de nos thématiques principales — inclusivité pour les personnes vivant avec un handicap, mais aussi pour les filles dans le sport. »
Aujourd’hui, les Roses occupent le deuxième rang du classement avec 28 points et visent une place dans le « final four » en novembre. « L’important, c’est de finir dans les quatre premières », rappelle Lorie. En attendant, qu’elle entre en jeu à la 77e minute ou qu’elle signe des affiches après le match, la Blainvilloise continue d’incarner ce que les jeunes filles voient de plus en plus : une voie possible, un modèle à suivre.
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