En établissant un nouveau record de la saison avec 131,13&nbsp;points pour leur programme libre, Les Suprêmes ont terminé la compétition avec un nouveau record de la saison de 205,14&nbsp;points, loin devant l’équipe championne du monde de l’année précédente, Team Fintastic Junior de Finlande, qui a remporté la médaille d’argent avec un total de 199,71&nbsp;points. L’équipe américaine Skyliners Junior a remporté la médaille de bronze avec un pointage total de 196,68.&nbsp;



Les jeunes patineuses de la région sont Maëlle Gibeault, de Sainte-Thérèse, Maxine Lachapelle, de Mirabel, Jade Lemire, d’Oka, Justine Mercier, Olympia Kalganis et Emma Pellerin, de Blainville et Sabrina Noiseux, de Saint-Colomban.



Lors du championnat de Suisse, elles ont patiné sur la thématique Cache-cache, prêt ou pas, me voici, lors du programme court et se sont tourné vers le thème d’Albert Einstein pour leur programme long.&nbsp;



Une belle saison



Au sein de leur équipe Les Suprêmes Junior, les jeunes filles ont connu une saison fantastique qu’elles ont entamée lorsque leur équipe s’est classée championne provinciale, en novembre dernier.&nbsp;



Depuis, elles ont remporté une médaille d’or au Trophée Marie Lundmark, de la série Challenger ISU, à Helsinki, en Finlande, ainsi qu’une médaille de bronze de la Coupe PGE Hevelius de la série Challenger ISU, à Gdansk, en Pologne.&nbsp;



Les patineuses ont également inscrit un nouveau record canadien avec un total de 197,55 points aux Championnats nationaux canadiens 2024 tenus à Calgary, en Alberta, avant de repartir avec la médaille d’or.&nbsp;

Après un premier mandat de 2013 à 2017 en tant qu’élue municipale dans l’équipe de Madeleine Leduc, dont elle s’est éloignée en cours de route, Marie-Andrée Bonneau se représente comme conseillère indépendante.



Gestionnaire de carrière et actuellement à l’emploi du Collège Lionel-Groulx, Mme Bonneau s’est laissée convaincre de revenir en politique active, après avoir reçu l’appui de plusieurs personnes de son entourage municipal et professionnel.&nbsp;



Rigueur, éthique et vision



Celle-ci, qui est aussi mère d’adolescents, se dit préoccupée par l’avenir de la municipalité où elle a choisi de s’installer avec sa famille en 2011.&nbsp;



«&nbsp;Je ne suis jamais restée loin des enjeux de la ville et cette deuxième démission (démission de Carla Brown après celle de Mélissa Monk en 2023) démontre que les temps sont durs pour les élus municipaux », indique-t-elle parmi les raisons l’ayant poussée à renouveler sa candidature pour un second mandat.



« Je suis reconnue pour ma rigueur et mon éthique, mon écoute et ma collaboration. Et comme quelqu’un qui défend ses idées. Je suis capable d’avoir une vision et de porter des projets », proclame-t-elle.



Dans son précédent mandat, celle-ci avait été l’initiatrice de la Place des jeunes incluant un skate park, un projet qu’elle a porté avec fierté, en plus d’autres projets comme l’ouverture des canaux de communication de la Ville aux citoyens ainsi que d’avoir fait avancer le compostage municipal.&nbsp;



Sans partisanerie



Préoccupée par l’environnement et la qualité de vie des Rosemèrois, Mme Bonneau souhaite aussi remettre les espaces verts au cœur des priorités municipales. « J’ai envie que l’environnement dans lequel mes enfants vivent soit un beau leg. »



« En faisant un retour au conseil de la Ville, je souhaite participer activement à la réactivation de cette discussion, en proposant un regard critique et indépendant sur l’état actuel du dossier (de l’environnement). Il est évident que les prochaines années seront un moment charnière pendant lequel des décisions importantes devront être prises en ce qui concerne la préservation et le développement réfléchi de notre territoire. Il sera essentiel pour la Ville d’avoir une vision claire et ferme sur nos volontés de préservation et de projets durables, afin d’entamer un réel dialogue avec les promoteurs », assure Mme Bonneau.



Cette dernière est persuadée d’une plus grande efficacité sans partisanerie.&nbsp;&nbsp;« L’inaction actuelle n’est plus possible. Il faut que les membres du conseil travaillent ensemble, de façon transpartisane. Toute mésentente au conseil de Ville actuel doit être évacuée de cette discussion pour le bénéfice et l’avenir de notre ville et du leg que nous souhaitons en faire. Une voix indépendante qui remet les enjeux réels au cœur de la discussion est, selon moi, essentielle à ce stade », soutient la candidate Bonneau.

Marie-Andrée Bonneau, candidate comme conseillère à Rosemère

Avis à ceux qui ne peuvent associer trisomie et esprit sportif, ils seront confondus. Sara-Jane est l’exemple parfait que la trisomie 21 n’est pas limitative, bien au contraire. Sara-Jane pratique plus d’un sport depuis qu’elle est toute petite. Déjà à quatre ans, elle commençait à nager, admirative de son frère aîné qui pratiquait la natation.&nbsp;



Médailles multiples



À la mi-février, la paranageuse Sara-Jane Caron-Guay est revenue chez elle une médaille de bronze autour du cou qu’elle avait remporté au 200m libre à Coupe Québec Sénior.&nbsp; Le week-end suivant, on lui a décerné la médaille d&#8217;argent au 200m QNI ainsi que la médaille d&#8217;or au 200m papillon. Et ce ne sont pas les premiers exploits que réalise la jeune femme trisomique de 21 ans, de Sainte-Thérèse.



Comme trisomique, Sara-Jane nage à l&#8217;internationale avec la CDSSA, Canadian Down Syndrome Swimming Association. Elle est une nageuse S14 selon la classification de Natation Canada quand elle nage dans les compétitions au Québec. Performant dans le style papillon, Sara-Jane participe à des compétitions depuis l’âge de 10 ans.&nbsp;



« Très tôt, elle a eu la piqûre pour ce sport qu’elle adore pratiquer, car elle sait que c’est bon pour elle. Elle a eu beaucoup de succès dès l’âge de 11 ans, alors qu’elle participait à ses premiers Jeux du Québec, d’où elle ramenait des médailles. Vers l’âge de quinze ans, elle a été nommée «relève» dans l’équipe de paranatation de la Fédération de natation du Québec, et ce pendant, trois ans, avant que la pandémie ne l’oblige à arrêter de nager », raconte sa mère Anne Caron.



Cette dernière se fait souvent le porte-voix de sa fille, qui est aussi timide qu’elle est bonne nageuse. C’est qu’elle est bien fière de sa fille, « qu’on ne saurait distinguer des nageurs qui compétitionnent au niveau provincial », clame Anne Caron.



Compétitions hors frontières



Il faut dire que la jeune femme a de quoi pavaner. Elle a participé à des compétitions de haut niveau à l’étranger. L’an dernier, Sara-Jane s’est rendue au Portugal avec son groupe de nageurs de la CDSSA pour participer aux World Down Syndrome Championships. 



« Depuis trois ans, avec la fin de la pandémie, Sara-Jane a fait un retour en natation, s’entraînant quatre jours par semaine avec son club de natation CASO. Cela a été payant, car elle a sans cesse amélioré ses meilleurs temps personnels, lors des compétitions provinciales auxquelles elle a participé avec son club », spécifie Mme Caron.



Sara-Jane aurait normalement dû&nbsp;se trouver en Europe afin de prendre part aux Championnats mondiaux de la Trisomie 21 de mars 2024 en Turquie, mais en raison de la guerre qui sévit près de cette région, à proximité de Gaza, la CDSSA a annulé sa participation.



La jeune paranageuse est donc partie retrouver ses amis à Boucherville à l’occasion du Canadian Down Syndrome Swimming Association (CDSSA) en vue d’y célébrer avec eux la Journée internationale de la Trisomie 21, qui avait lieu le 21 mars dernier. 



Elle avait hâte de revoir ses coéquipiers, venus de différentes provinces du Canada, alors qu’ils n’étaient que dix à participer à la compétition provinciale de natation organisée par le club de natation Mustang à Boucherville, les 23 et 24 mars 2024.&nbsp;

Championnes du monde en patinage synchronisé