La compétition qui se déroulait à Gatineau du 9 au 16 mars dernier dans des conditions difficiles a permis au club qui a pour mission l’initiation au ski de fond, le développement des athlètes et des entraîneurs et qui compte sur quelques 650 membres issus de la grande région laurentienne, de s’illustrer comme jamais dans une compétition de ce calibre.



<h2>Performances à souligner</h2>



Au niveau des performances individuelles: Olivia Bouffard-Nesbitt de Morin-Heights a très bien fait avec ses deux médailles, ce qui lui valut une bourse à titre de meilleure athlète senior. Joël Thibault de Sainte-Thérèse a remporté quant à lui le bronze au sprint libre. Chad Walsh de Morin-Heights, s’est classé 5e au 5km libre et il a manqué le podium de très peu au 7.5km, tout comme Joël Thibault qui le suivait de près en cinquième position.



Les conditions printanières et le manque de neige, tout comme ce fut le cas aux jeux du Québec à Sherbrooke il y a deux semaines[i], ont affectés l’organisation et le déroulement de cette grande compétition. Des épreuves ont tout simplement été annulées alors que les bénévoles de l’événement ont travaillé d’arrache-pied pour offrir une piste de qualité aux athlètes.&nbsp;



Lorsque la neige est insuffisante ou de mauvaise qualité, cela peut affecter de plusieurs façon la compétition pour les athlètes : adhérence des skis à la neige, inégalité de la piste, modification du parcours, etc…&nbsp;



La situation difficile dans les compétitions récentes comme les Jeux du Québec et le Championnat Canadien de ski de fond sont évidemment attribuables aux températures élevées que nous avons depuis le début de l’année 2024.&nbsp;



<h2>Quel avenir pour les sports d&#8217;hiver?</h2>



Il ne s’agit pas d’un phénomène unique puisque depuis plusieurs années, on constate la levée de drapeaux rouges en lien avec le réchauffement global de la planète pour les sports hivernaux. Certains se demandent même si les Jeux Olympiques d’hiver ne sont pas tout simplement voués à disparaître dans un avenir pas si lointain[ii]. Pour contrer ces conditions en regard de la préparation pour le dernier événement de la saison : La finale de la Coupe Québec, le club des Fondeurs des Laurentides a la chance de compter sur un site d’entraînement à Morin-Heights, avec des pistes qu’il a développées lui-même et où la neige persiste en fin de saison.



La finale de la Coupe Québec se déroulera au Mont-Saint-Anne les 22-23 et 24 mars prochain. Le club, qui occupe présentement le troisième rang sur ce circuit, fera tout en son possible pour se hisser en deuxième place.&nbsp;

La Ville de Sainte-Anne-des-Plaines a un nouveau site web! Il a été conçu en gardant en tête les besoins et les habitudes des personnes qui le consulteront.



Le site dispose d’un grand nombre de fonctionnalités pour mettre en évidence des sujets populaires ou d’actualité. Le module de recherche, déjà très performant, s’affinera avec le temps et deviendra un outil par excellence pour toute personne recherchant un sujet en particulier. Des boutons d’accès rapides peuvent être changés selon les besoins ou la période de l’année. S’ajoute aussi au site, une nouvelle carte interactive qui permettra de retrouver différents renseignements selon les intérêts des visiteurs ainsi que des boutons de partage des informations.



Le site est aussi rattaché au portail citoyen lancé en juin 2023. Les deux outils sont complémentaires&nbsp;: le site permet d’avoir accès en tout temps à des informations alors que le portail citoyen permet une communication simplifiée et rapide entre les citoyens et la Ville.&nbsp;



Le design du site est frais et dynamique ; il est au goût du jour, mais saura durer longtemps. Il est dans la même lignée que toute l’image actuelle de la Ville, utilisant le logo municipal coloré et des formes rondes pour dynamiser son aspect.Julie Boivin, mairesse de la Ville ajoute : « On espère aussi sincèrement que ces outils permettront d’ouvrir encore plus et améliorer le dialogue entre la Ville, les élus et les citoyens ».



<h2>Une saison des sucres déjà bien commencée</h2>



Aura-t-on droit à une saison record pour les sucres à Sainte-Anne-des-Plaines? Une chose est certaine : « Personne ne se plaint des redoux ici, nous dit Stéphanie Laurin de la cabane à sucre au Chalet des Érables. Quand il fait un petit peu plus chaud, c’est plus agréable de passer la journée à l’extérieur après le repas ».



Indépendamment de la température, elle explique que le facteur le plus déterminant sur l’achalandage, observé de génération en génération (son grand-père a ouvert l’établissement en 1948), c’est Pâques : « Mon père disait que si Pâques est en mars, on a un gros mois de mars et si Pâques est en avril, on a un gros mois d’avril. Et c’est effectivement ce que l’on constate cette année ».



Autrement, le redoux a effectivement été bien accueilli par l’industrie acéricole de Sainte-Anne-des-Plaines, mais selon son expérience, Stéphanie nous explique que les Québécois sont programmés pour surtout profiter des sucres au mois de mars, et elle doute que cela change de sitôt. « Honnêtement, on s’attendait à une saison comme ça, juste en voyant le calendrier.&nbsp;Le sirop d’érable est excellent ».



Bonne cabane à sucre à tous!&nbsp;

SADP repense son image en ligne

« Le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, a affirmé que le gouvernement ne fera pas connaître son engagement à cet égard avant la publication du rapport sur les audits de performance dont font actuellement l’objet les organismes publics de transport collectif (OPTC).&nbsp;Il s’agit d’une mauvaise nouvelle qui retarde encore l’adoption d’un cadre financier&nbsp;prévisible et pérenne », assure la Communauté métropolitaine de Montréal.



« Les villes ne veulent pas rejouer dans le même film que l’année dernière&nbsp;:&nbsp;alors qu’elles&nbsp;avaient tendu la main au gouvernement dès le mois de mai, celui-ci n’a répondu à l’appel qu’en octobre, à la veille de l’adoption des budgets municipaux. En plus de causer une pression énorme sur les municipalités, cela a mis en péril l’offre de services et a forcé les sociétés de transport à allouer des sommes non récurrentes pour combler le déficit. Ces sommes ne sont plus disponibles et ne pourront pas servir à boucler le budget 2025, ce qui rend la situation encore plus critique et pourrait mettre l’offre de services à risque », déplorent de concert les municipalités membres de la CMM.



L’incontournable transport collectif



«&nbsp;Le développement des transports collectifs est une priorité incontournable des municipalités en matière d’aménagement du territoire. Tous les jours, nos citoyens et nos entreprises nous demandent d’avoir de meilleurs services. Or dans la situation actuelle, une augmentation moyenne de 300&nbsp;$ par résidence serait requise en 2025. C’est tout simplement inacceptable de demander un tel effort dans un contexte où nous ne savons même pas si nous serons en mesure de maintenir nos services actuels. Le gouvernement doit aussi faire du transport collectif une priorité et mettre en place un cadre financier suffisant et pérenne. Nous demandons l’aide de la ministre Guilbault pour trouver une solution rapidement », a laissé savoir Denis Martin, le maire de Deux-Montagnes et qui est membre du comité exécutif de la CMM.



La CMM constate qu’en 2025, le déficit du transport collectif métropolitain atteindra 560&nbsp;M$. Pour la CMM, la contribution de Québec pour combler le déficit demeure plus que floue et entrevoie que ce désengagement face au transport collectif laissera tout le poids du déficit aux villes et aux OPTC, qui feront face à des choix difficiles sans l’apport d’une somme supplémentaire. «&nbsp;Les villes seront incapables d’absorber ce déficit sans qu’il y ait un impact important sur le compte de taxes de leurs citoyens et sur les services », indique la CMM.



Solution pérenne à trouver



La&nbsp;ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, est donc appelée à poursuivre les discussions le plus tôt possible pour trouver une solution pérenne au cadre financier du transport collectif de la région métropolitaine de Montréal qui sera acceptable pour tous. Ces discussions qui devront s’inscrire sous le signe de la diversification des sources de revenus allouée aux transports collectifs.



Les municipalités de la CMM sont solidaires et rappellent au gouvernement qu’elles assumeront leur part de responsabilité. Elles jugent néanmoins que les efforts qu’elles demandent à leurs citoyens sont déjà énormes avec une contribution de plus de 1&nbsp;G$ annuellement au transport collectif.&nbsp;



« Le développement des transports collectifs est essentiel au succès des projets de développement économique tout en étant une réponse directe pour contribuer à l’atteinte de nos ambitieux objectifs en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et d’aménagement durable du territoire », assure-t-on.&nbsp;



Selon la CMM, le gouvernement doit, malgré la conjoncture budgétaire difficile, réaffirmer son engagement à soutenir les municipalités pour qu’elles puissent appuyer le développement des services des sociétés de transport collectif comme il l’a fait pendant de nombreuses années.

Club des Fondeurs-Laurentides, Performance historique à Gatineau

Performances à souligner

Quel avenir pour les sports d’hiver?