«J’ai effectué une descente qui était au-delà de mes attentes, a indiqué le Lorrain, via Sportcom. Malheureusement, je suis tombé au dernier obstacle dans mes deux tentatives. Je suis quand même vraiment content, parce que les pratiques ont super bien été et j’ai été capable de compléter le parcours à plusieurs occasions.»
Édouard est d’ailleurs champion du monde junior en titre à cette épreuve. Il a finalement récolté 56,75 points, une note bonne pour le 37e rang des qualifications.
«J’ai fait de petites erreurs, mais j’en sors avec la tête haute. J’ai super bien géré ça.» À l’image de plusieurs autres participants, c’est la seconde section du parcours composée de trois rails de suite qui a donné du fil à retordre à Therriault.
«C’est une portion très technique et c’est super facile d’y faire des erreurs. C’est difficile de garder la constance sur les rails après les trois premiers sauts et c’est ce qui s’est produit pour plusieurs gars aujourd’hui (jeudi)», admet ce dernier, lui qui, rappelons-le, est méritant d’une bourse remise dernièrement par le conseil municipal de sa ville de résidence.
Une dose de confiance
D’ailleurs, le talentueux skieur croit fermement qu’en complétant l’une de ses deux descentes, il aurait obtenu sa place parmi les huit meilleurs qui seront de la finale prévue samedi.
«Ça aurait été suffisant pour me qualifier, lance l’athlète, en conclusion. Si je compare module par module, je vois que les juges aimaient vraiment ce que je faisais sur mes sauts. Ça me donne confiance pour la suite des choses.»

L’événement, sous la responsabilité de l’organisation des Seigneurs des Mille-Îles pour une troisième année de suite, sera placé sous la présidence d’honneur de Charles-Félix Bouchard, justement un ancien joueur des Seigneurs des Mille-Îles. Celui-ci a été contraint, en 2018, d’arrêter de jouer au hockey à sa dernière année midget espoir, à la suite d’un diagnostic du sarcome d’Ewing (une tumeur maligne au niveau des os et des tissus mous) à la jambe droite.
À la suite des traitements de chimiothérapie et de chirurgie qu’il a reçus, Charles-Félix Bouchard est présentement en rémission et vient de débuter des études au niveau collégial dans le but de devenir éventuellement médecin.
«Pour l’organisation des Seigneurs et nos joueurs, Charles-Félix représente un modèle de courage et de persévérance» , d’indiquer Sylvain Larivière, vice-président finances pour les Seigneurs des Mille-Îles, organisation qui regroupe cinq équipes de niveaux pee-wee AAA (Relève et Élite), bantam (Relève et Élite) et midget espoir constituées de joueurs provenant de cinq associations de hockey mineur des Basses-Laurentides.
<h3>Deux joueurs étoiles des Seigneurs</h3>
Un certain Alexis Lafrenière, de Saint-Eustache, a d’ailleurs déjà porté le chandail des Seigneurs des Mille-Îles, aux niveaux pee-wee et bantam, avant de se retrouver avec les Vikings de Saint-Eustache et l’Océanic de Rimouski. Il pourrait d’ailleurs être le tout premier joueur à être réclamé au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), en juin prochain.
Un autre joueur nommé Nathan Légaré, un autre Eustachois qui, en juin dernier, a été repêché par les Pingouins de Pittsburgh en troisième ronde, a aussi évolué aux niveaux pee-wee et bantam pour les Seigneurs des Mille-Îles.
<h3>Le déroulement du tournoi</h3>
En trait à ce tournoi midget espoir proprement dit, il se déroulera les premiers jours, à la fois au Complexe Walter-Buswell, à Saint-Eustache, et à l’Aréna Rosemère. Les matchs des rondes demi-finale et finale seront cependant tous disputés à Saint-Eustache, le dimanche 26 janvier.
Notons qu’il en coûtera 8 $ par adulte pour assister à l’un de ces matchs, mais que les jeunes de la région qui porteront le chandail de leur association de hockey mineur pourront entrer tout à fait gratuitement pour encourager l’équipe et les joueurs de leur choix.
Pour en savoir davantage sur les Seigneurs des Mille-Îles, il suffit de consulter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.seigneurs.ca" target="_blank" rel="noopener">http://www.seigneurs.ca</a>].

Saint-Eustache et Rosemère vont accueillir le tournoi midget espoir

«Je me concentre sur moi, ce que j’ai à faire et sur mon escrime. Si je continue à performer comme ça, ça devrait aller, en tout cas j’espère», mentionne la jeune femme, via la plateforme Sportcom, alors 36e au Grand Prix de sabre de Montréal, qui s’est déroulé dimanche dernier.
Celle qui s’est classée 32e aux derniers championnats du monde et qui a fini 26e lors de la Coupe du monde à Salt Lake City, en décembre dernier, est en bonne position pour revendiquer sa place aux Jeux de Tokyo, en tant que représentante de la zone des Amériques.
«En ce moment, je suis bien placée dans le classement international pour me qualifier pour les Jeux olympiques», de poursuivre la sabreuse qui pointe actuellement au 29e rang mondial.
Deux coupes du monde
Puisque les représentantes des États-Unis devraient obtenir leur place à Tokyo, grâce à leur classement mondial en équipe, Gabriella Page doit s’assurer d’être la meilleure du côté du classement continental.
Pour ce faire, elle doit enchaîner les excellents résultats, afin de distancer sa plus proche poursuivante, l’Argentine Maria Beken Perez Maurice, qui a aussi été éliminée à Montréal, terminant au 38e échelon.
Les quatre dernières années ont fait toute la différence pour Page, qui a redoublé d’efforts pour ne pas rater son rendez-vous olympique.
«À Rio, je n’ai pas tout fait ce qu’il fallait que je fasse pour me qualifier. Je me suis rendu compte à quel point c’est vraiment difficile. En ce moment, peu importe ce qui arrive, je n’ai rien à me reprocher. J’ai fait tous les changements qui’il fallait, je travaille physiquement et mentalement. Je suis contente de ce que je suis en train de faire, donc si je continue à travailler fort, je vais y arriver.»
Deux autres arrêts sont au programme avant la fin du processus de sélection olympique. L’athlète de la région sera des Coupes du monde d’Athènes (Grèce) et de Saint-Nicolas (Belgique), en mars.

Coupe du monde: Une première expérience pour Édouard Therriault