Le visage de ce dernier est probablement familier pour les amateurs de hockey puisque le grand défenseur de 6 pieds, 6 pouces, qui a joué au niveau universitaire avec les Redman de l’Université McGill, a participé à l’émission du Repêchage Bell, en 2004, où il avait été parmi les 12 finalistes. Cette émission de télé-réalité était liée à la Ligue nationale de hockey et offrait la chance de participer à un camp professionnel.
À cette époque, Jacob était un leader incontesté au sein des Redmen de McGill. L’année suivante, en tant que capitaine de l’équipe, il a mené la formation à sa meilleure saison en 59 ans, sous la férule de Martin Raymond.
Au terme de cette saison, il a rejoint les Rampages de San Antonio, dans la Ligue américaine de hockey, grâce à Mike Keanan, qu’il avait connu lors de l’émission de télé-réalité.
Six ans en Europe
Il a par la suite joué six saisons en Europe, où il a porté les couleurs de trois formations différentes. En 2010, il a pris la décision de revenir au Québec et c’est à ce moment qu’il a entamé une carrière d’entraîneur. Il s’est retrouvé derrière le banc des Redmen pour la saison 2010-11.
Une carrière sur le tard
Malgré tout ce bagage d’expérience, Jacob a entamé sa carrière de hockeyeur sur le tard, alors qu’il a commencé à faire partie du hockey organisé à l’âge de 16 ans. «Je n’étais pas trop à l’aise sur patins quand j’étais jeune, mais à 16 ans, je me suis rendu compte que je commençais à avoir des habiletés. Alors, j’ai commencé à jouer et rapidement, j’ai gravi les échelons», a-t-il mentionné.
Blainvillois depuis un an
Natif de Saint-Jean-sur-Richelieu, Jacob et sa petite famille se sont installés à Blainville, il y a un an. Il n’envisageait pas vraiment de faire le saut dans la LHJMQ, mais l’offre de l’Armada l’a convaincu.
«Ce n’était pas dans mes plans, mais quand on m’a contacté, j’ai écouté et accepté, a-t-il indiqué. C’est une belle opportunité de vivre de ma passion et de continuer de me développer comme entraîneur.»
En tant qu’adjoint, Jacob veut épauler le travail de Bouchard et Jean-François Fortin tout en étant proche des joueurs et à leur écoute. «C’est vraiment le rôle de l’adjoint de bien avoir le pouls de la chambre et s’assurer que tout le monde soit content», a-t-il mentionné.
Il ne se dit pas trop dépaysé dans son nouvel environnement de travail. «Le système de jeu est vraiment semblable à ce qu’on préconisait chez les Redman, alors les ajustements seront rapides.»

Le directeur-gérant et entraîneur-chef de l’Armada, Joël Bouchard, préfère parler de ses trois joueurs de 16 ans d’un même élan. Tyler Hylland a été un choix de milieu de deuxième ronde. À ce moment-là, il n’avait pas encore pris la décision à savoir s’il allait jouer dans la LHJMQ, sinon il aurait sans doute été un choix de premier tour.
«Ils ont mérité leur place parce que ce sont des joueurs qui sont bons dans les trois zones, a-t-il mentionné. Je les ai côtoyés, cet été, au camp des moins de 17 ans, à Calgary, et ils ont été impressionnants.»
Pour Bouchard, une chose était sûre. «On gardait les trois ou aucun, a-t-il lancé. On veut qu’ils se développent ensemble. Comme ils sont bons défensivement, ils pourront remplir différents mandats.»
Une bonne place pour le développement
Miguel Picard est natif de La Pocatière et il a joué son midget AAA avec l’Albatros du collège Notre-Dame, au même endroit que Cédric Paquette et Christopher Clapperton.
Les deux anciens joueurs de l’Armada n’ont eu que de bons mots sur l’organisation quand ils ont jasé avec le jeune homme. «Je savais que je me joignais à une organisation de premier plan, a lancé Picard. Je suis arrivé cet été pour m’entraîner avec l’équipe de préparateurs physiques de l’Armada. J’ai donc pu m’acclimater à l’environnement.»
«Avec l’Armada, je veux devenir un joueur complet et je sais qu’avec les entraîneurs qu’il y a ici, je ne peux que me développer en ce sens», a-t-il enchaîné.
Katerinakis, de son côté, est natif de Montréal et l’Armada est un peu l’équipe de sa région. Il est venu assister à certains matchs, notamment lors des dernières séries éliminatoires.
«J’ai pu voir quel genre de caractère il fallait avoir pour être un membre de l’Armada et j’étais très heureux quand j’ai été choisi par eux, a lancé Katerinakis. Il n’y a pas de demi-mesure, ici. Oui, il y a les entraîneurs qui savent te pousser, mais aussi un bon groupe de vétérans qui nous entourent bien.»
Picard, un joueur mature
En discutant avec le jeune homme du Bas-Saint-Laurent, on se rend compte rapidement que, malgré ses 16 ans, il est très mature. Picard est le plus jeune d’une famille de trois enfants. Sa sœur Andréanne a 20 ans et son frère Jordan, 18 ans.
Ce dernier a pris part au camp des Huskies de Rouyn-Noranda, en tant que défenseur, mais il a été retranché. Il poursuivra sa carrière au sein du circuit collégial, avec le Cégep de Sainte-Foy.
Pour ce qui est de sa sœur, elle est atteinte du syndrome de trisomie 21. «Disons que le fait d’avoir une sœur handicapée, ça nous aide à devenir mature plus rapidement, a précisé Picard, les yeux pétillants en parlant de sa grande soeur. Elle adore nous voir jouer au hockey et au baseball. Elle aime bien jouer au basketball, seule dans l’entrée de la maison.»
Un premier joueur de hockey
Katerinakis vient d’une famille de sportifs, mais il est le premier membre de sa famille à s’adonner au hockey. Son père John était un joueur professionnel de soccer en Grèce.
«Mes parents ont toujours été actifs. Ma mère a pratiqué plusieurs sports au niveau universitaire, a-t-il mentionné. Ils nous ont toujours poussés, moi et mon frère (Dominic, qui joue au football). C’était important pour eux qu’on trouve un sport qui nous passionne.»

Picard et Katerinakis entendent gravir les échelons

Vendredi, les Blainvillo-Boisbriannais s’étaient rendus en Abitibi pour disputer leur troisième manche préparatoire. Brendan Hamelin a ouvert la marque lors d’une supériorité numérique, sur des passes d’Antoine Delisle-Houde et de Dominic Talbot‑Tassi.
Avant de retraiter au vestiaire, les locaux ont créé l’égalité par l’entremise de Nicolas Aubé-Kubel, qui a trompé la vigilance de Samuel Montembeault. Il s’agissait du seul but accordé par le gardien numéro 1 de l’Armada, au cours des 30 premières minutes, et ce, sur 13 lancers.
En début de deuxième période, Marcus Hinds redonnait les devants au Noir et Blanc, Aubé-Kubel est revenu à la charge avec 34 secondes à faire à l’engagement. Marc-Antoine Turcotte a été envoyé dans la mêlée à mi-chemin de la période médiane.
Les Foreurs ont frappé tôt en début de troisième, Vytal Côté et Aubé-Kubel ont marqué chacun un but au cours des quatre premières minutes de jeu du troisième vingt.
Même résultat à Boisbriand
Les deux formations avaient de nouveau rendez-vous, dimanche, cette fois au Centre d’Excellence Sports Rousseau de Boisbriand. Les Valdoriens ont marqué deux buts en première période contre Samuel Montembeault, qui n’a pas cédé au deuxième tiers. En 40 minutes, il a bloqué 15 des 17 rondelles dirigées vers lui.
Aubé-Kubel a une fois de plus sonné la charge en enfilant deux buts, un en première et un autre en troisième. Guillaume Archambeault, en première, et Anthony Beauregard, en troisième, ont déjoué soit Montembeault ou Francis Leclerc, qui était devant la cage de l’Armada en troisième. Pierre-Maxime Poudrier a complété dans un filet désert.
Du côté de la Flotte blainvillo-boisbriannaise, Tyler Hylland, au deuxième vingt, et Emil Aronsson, au troisième tiers, ont fait bouger les cordages.
Deux autres matchs hors-concours
Ce vendredi, les ouailles de Joël Bouchard se rendront à Sherbrooke pour y affronter les Phoenix, alors que ceux-ci seront les visiteurs au Centre d’Excellence Sports Rousseau, une semaine plus tard, soit le 5 septembre, à 19 h 30.
L’Armada entamera la saison sur la route alors qu’elle visitera le Drakkar de Baie-Comeau, le vendredi 12 septembre, les Saguenéens de Chicoutimi, le samedi 13 septembre. L’ouverture locale aura lieu, le vendredi 19 septembre, contre les Olympiques de Gatineau.

Daniel Jacob: un visage familier