Ayant commencé à jouer au Basketball à l’âge de 10 ans, avec le club des Panthères de Rosemère, dirigé par Daniel Méthot, Juliette a représenté les Laurentides aux Jeux du Québec à l’été 2012, et ce, à l’âge de 14 ans. C’est après cette expérience inoubliable aux Jeux que la jeune joueuse confirme son amour pour ce sport.
Elle termine par la suite son parcours avec le club rosemèrois en remportant le championnat provincial en 2014-2015, dans la catégorie juvénile. Elle choisit alors de poursuivre au niveau collégial division 1, avec les Nomades du collège Montmorency, où elle a disputé les trois dernières saisons.
Elle domine au collégial
Juliette termine son parcours au collège Montmorency avec d’impressionnantes statistiques. Elle termine en effet la saison 2017-18 au sommet des compteurs de la RSEQ avec 19,2 points par match. En seulement 47 matchs joués avec les Nomades, elle a réussi 131 assistances et 82 vols de balle. Elle a compté 746 points, soit une moyenne de 15,9 points par match, dont 84 tirs de 3 points réussis, soit un taux d’efficacité de 40 %, ainsi que 141 lancers francs réussis, avec une moyenne de 77,5 % d’efficacité. En plus, elle a réussi un total de 15 double-double en ayant une moyenne de 9,6 rebonds par match à sa dernière saison.
En plus d’obtenir la bannière provinciale en 2017 et une 2e place en 2016 et 2018 avec l’équipe des Nomades, cette «MVP» des séries 2017 a également été nommée en 2017 et 2018 sur la première équipe d’étoile de la RSEQ en saison régulière et en série, en plus d’être sélectionnée sur la 2e équipe d’étoile au Championnat canadien en 2016 et 2018.
En remportant la médaille de bronze au championnat canadien le 17 mars dernier, elle termine sa carrière collégiale avec les Nomades, avec le sentiment du devoir accompli.
Après trois excellentes saisons passées au sommet du classement de la RSEQ avec les Nomades, elle arrête son choix pour poursuivre sa carrière d’étudiante-athlète en Floride, avec les Owls de l’Université Florida Atlantic, en NCAA division 1 où elle espère pouvoir aider son équipe à gravir les échelons de la très compétitive conférence USA.
Une histoire de famille
Jointe au téléphone, Juliette nous partageait la raison pour laquelle elle a choisi la Floride et son université: «J’ai eu plusieurs offres, mais j’ai eu un coup de cœur pour le coach, Jim Jabir. C’est lui qui m’a motivé à faire ce choix, l’ayant rencontré lors de ma visite là-bas!»
D’ailleurs, elle précisait un fait important. La pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre. Chez elle, le basketball est une affaire de famille. «Ma mère jouait au professionnel en Suisse, tandis que mon père a joué toutes ses années d’école. Il a dû arrêter, puisqu’il voulait devenir pompier. Il était très bon! Mes deux petits frères jouent également au basketball» , raconte-t-elle à l’autre bout du fil, tout en précisant les qualités nécessaires d’une bonne joueuse de ballon-panier: «Il faut travailler fort et il faut avoir du cœur! Il faut mettre tout le temps possible à la pratique et donner tout ce que tu as!»
Enfin, il faut souligner un fait très important. Cet article est largement inspiré d’un projet scolaire réalisé par l’un des jeunes frères de Juliette, alors en 6e année du primaire. Aidé par ses parents, tel son père Sébastien Gauthier, il a partagé à ses collègues de classe et à son enseignante toute son admiration pour sa grande sœur, désirant d’ailleurs suivre peut-être, et à son rythme, le chemin impressionnant qu’elle a tracé.
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