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Entre Blainville et New York : L’équilibre parfait de Pascal Daoust

Photo : Pascal Daoust – Bien qu’il fasse le choix de ne pas passer la saison derrière un banc, Pascal Daoust entraîne plutôt en été afin d’aider les athlètes à se perfectionner dans l’entre-saison. Ici, avec Bill Zonnon, défenseur prometteur des Huskies de Rouyn-Noranda.

Entre Blainville et New York : L’équilibre parfait de Pascal Daoust

Publié le 17/09/2023

La Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) a vu le jour le 29 août dernier, annonçant du même coup que sa saison inaugurale sera disputée dès janvier entre six équipes basées à Montréal, Toronto, Ottawa, Boston, Saint Paul et New York. Trois jours plus tard, la ligue révélait la nomination du natif de Saint-Jérôme et résidant de Blainville Pascal Daoust au poste de directeur général du club de la Grosse Pomme.

« Quand j’ai reçu l’appel, j’étais en vacances à Disney avec mes enfants et ma femme […]. On me disait ‘c’est officielle la nouvelle ligue professionnelle féminine va se mettre en place, aurais-tu de l’intérêt à retourner dans le hockey féminin?’ », raconte celui qui s’occupait autrefois du programme des Carabins de l’Université de Montréal (UdeM).

L’intérêt y étant, dès lors, de fil en aiguille, de coups de fil à rencontres Zoom et de rencontres à contrat, le tout est finalement devenu officiel. Bref, la « magie de Disney », pour citer Simon-Olivier Lorange de La Presse.

Photo : Pascal Daoust – Portrait familial du fameux voyage où tout a commencé.

Le projet idéal

Plusieurs offres ont été présentées à Pascal Daoust depuis la fin d’une aventure de plus de six ans en tant que directeur général des Foreurs de Val-d’Or, en février dernier. Néanmoins, il s’est voulu patient, sans lui-même se chercher une nouvelle équipe, c’est finalement une équipe nouvelle qui est venue le chercher.

« J’ai aimé ce que j’ai fait, mais même quand il y a eu des opportunités ailleurs dans la ligue par après, moi je ne me voyais pas reprendre ce genre de défi là. Je l’ai dit mainte et mainte fois dans les derniers mois : ‘je ne me cherche pas un travail, je ne me cherche pas une job, je me cherche un projet!’ », nuance-t-il.

« Quand on m’a proposé ça, l’opportunité d’être DG, dans une nouvelle franchise, d’une équipe professionnelle, à New York, ça commençait à être tellement de choses positives qui s’additionnaient que je ne pouvais pas dire autre chose que oui », justifie-t-il ensuite.

Viser l’excellence

Sur le marché des joueuses autonomes, le diplômé de l’UdeM en enseignement et management sportif a déjà effectué trois premières acquisitions, soit les Américaines Abby Roque et Alex Carpenter, ainsi que la Canadienne Micah Zandee-Hart. 

Photo : LPHF – Pascal Daoust lors de l’annonce de son embauche faite via une visioconférence.

Le repêchage de la ligue aura bientôt lieu, le 18 septembre à Toronto, suivra le début des camps d’entraînement et, éventuellement, de la saison. C’est donc dire que Pascal Daoust a pour mandat de construire une équipe solide, mais partie d’absolument rien, et ce, en à peine quelques mois.

« La consigne la plus grande que je veux établir, c’est de ne pas chercher la perfection, parce que la perfection est dure à trouver à atteindre, mais chercher l’excellence, pour moi ça c’est la clef », affirme-t-il, disant vouloir recruter des joueuses professionnelles, avec une attitude de professionnelle, au sein de son équipe au nom toujours inconnu.

La famille d’abord

Du plus loin qu’il se rappelle, Pascal Daoust a passé sa vie dans les arénas. Ce sont ces parents qui l’ont initié à ce monde. Natif de Saint-Jérôme, dans le secteur de St-Antoine, c’est là qu’il a passé les 25 premières années de sa vie, dont certaines à jouer pour les Sélects du Nord où il fut même entraîneur ensuite.

Photo : Pascal Daoust – Passionné de toujours, l’homme de hockey, alors enfant, était déjà sur patins à 18 mois, en 1975.

En partageant cette passion avec ses parents, il a notamment appris les rudiments du hockey, mais aussi l’importance de la famille. C’est donc en se basant sur cette dernière qu’il prend ses décisions hockey.

« À chaque fois j’ai toujours gardé ma passion de coach de côté, parce que je voulais l’équilibre entre ce que j’aime faire et ceux que j’aime. Dans les dernières années, dans un mandat de direction générale, oui je voyage, mais j’ai beaucoup aussi plus de flexibilité. Encore aujourd’hui, dans le projet dans lequel je m’embarque, oui des fois ça va être à sept heures de route, mais je pense que la famille va être contente de faire un tour à New York une fois de temps en temps », achève-t-il, reconnaissant envers les siens de rendre cet équilibre possible.