Aujourd’hui âgée de 45 ans, et détentrice d’une maîtrise en administration, Isabelle traîne un impressionnant bagage sportif derrière elle, elle qui a notamment pratiqué le volleyball de plage, le karaté, le hockey cosom, la gymnastique, le ballon balai, l’escrime et le patin artistique, en plus du softball.
« Je n’ai jamais été une grande athlète d’élite, mais j’ai pratiqué plein de sports ! Tout ce qui me faisait bouger, je l’ai essayé, ou presque », lance-t-elle d’emblée, consciente que ses compétences entrepreneuriales, indispensables pour occuper un poste de directrice générale, tout comme ses qualités personnelles, ont aussi séduit les membres du conseil d’administration qui lui ont offert l’emploi.
« Tu choisis une personne pour son savoir-être, sa personnalité, ce qu’elle dégage, ses valeurs, son expérience, sa scolarité. Dans mon cas, les gens me connaissent beaucoup dans le milieu sportif. Depuis l’âge de 12 ans, quand j’ai commencé à arbitrer au baseball, que j’y gravite ».
Ajoutons à cela, sa forte capacité à gérer et, dit-elle, sa capacité « à unir le milieu sportif », voilà les ingrédients d’une bonne dg à Sports Québec.
« Mon petit secret, poursuit Isabelle, c’est d’avoir touché à tout dans le milieu sportif, autant à la base qu’au niveau provincial, jusqu’à l’international. »
De grandes ambitions
De nombreux défis attendent Isabelle Ducharme à la direction de Sports Québec. Le premier sera d’aider le milieu sportif, tous sports confondus, à se relever de la pandémie.
« C’est un des principaux dossiers sur lesquels nous travaillerons dans les prochaines années. La pandémie a eu un impact énorme sur le milieu sportif. Il faut l’adresser. Il faut rester connecter avec notre milieu et répondre à ses besoins », dit-elle avant d’ajouter que la tâche d’organiser les Jeux du Québec incombe à Sports Québec et qu’il faudra donc y plancher dans un avenir rapproché.
Car oui, Sports Québec doit contribuer à bâtir des champions qui représenteront ensuite le Québec sur les scènes nationale et internationale, mais il y a bien plus que cela.
« Bien sûr, insiste-t-elle, il faut outiller l’ensemble des milieux sportifs pour qu’ils arrivent à nous donner des champions, mais les champions, ce ne sont pas uniquement des athlètes d’élite, ce sont aussi ces jeunes que nous arrivons à sortir de chez eux pour qu’ils pratiquent un sport. »
La pandémie n’a aidé en rien l’atteinte de cet objectif. Au contraire, elle a tenu les jeunes loin des plateaux sportifs et il faut maintenant les y ramener.
« Nous nous sommes rendus compte que tous les jeunes qui étaient déjà des sportifs et qui n’avaient plus accès à leur sport ont été totalement déstabilisés. Et ceux qui ne faisaient pas de sport sont encore plus ermites qu’ils l’étaient. Nous avons un gros travail à faire ! ».
En plus de ces nombreux défis, il faut aussi préparer le 48e Gala de Sports Québec qui aura lieu le 10 juin. On annoncera alors qui seront les récipiendaires des prix Personnalité sportives masculine et féminine de la décennie et Inspiration 2020.
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