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Jeux du Québec Blainville 2026 : le compte-à-rebours est lancé

Photo Hugo Bisson –

De gauche à droite: François Rioux, directeur général; Geneviève Fournier, DGA communications, marketing et mobilisation; Geneviève Foisy, DGA programmation complémentaire et service aux parte-naires; Stéphane Tessier, DGA opérations sportives et planification; Benoit, logistique; Caroline, graphisme; Samuel (arrière), opérations sportives; Maryse (arrière), gestion par site; Lisabelle, communication;
Thomas, programmation complémentaire; Alicia Chamberland, coordonatrice partenaires et commandites; et Émilie, services alimentaires. Absente de la photo: Fannie Tremblay, directrice administrative.

Jeux du Québec Blainville 2026 : le compte-à-rebours est lancé

Publié le 17/03/2025

La 60e finale des Jeux du Québec à Blainville promet d’être tout ce qu’on peut espérer d’un événement du genre.

À commencer par l’équipe d’organisation qui est, depuis deux semaines, presque complète. Votre hebdo est allé à sa rencontre pour parler des derniers 365 jours restants avant de voir la Ville de Blainville et la région « briller » et s’activer autour de la crème de la jeunesse athlétique québécoise.

Il y a un an, François Rioux, directeur général des Jeux du Québec 2026, se retrouvait seul dans un bureau où tout restait à bâtir. « Il n’y avait rien. Pas de mobilier, pas de lettrage, juste de la poussière et une vision », raconte-t-il… celle de réunir 13 personnes pour mener à bien l’organisation. Aujourd’hui, cette vision est devenue réalité. L’équipe est presque complète, et l’endroit respire déjà l’effervescence des Jeux. En prenant la parole à tour de rôle, l’équipe semble voir l’ampleur de la tâche de façon plus concrète. Organiser une telle compétition, ce n’est pas seulement tracer des lignes sur un terrain et accueillir des athlètes. C’est bâtir un événement à plusieurs couches, où chaque rouage doit fonctionner à la perfection.

Les visages derrière l’organisation

Qu’il s’agisse de Thomas, coordonnateur de la programmation complémentaire. De Caroline, graphiste veillant à ce que le visuel des Jeux soit « sur la coche », du branding aux affichages en passant par les uniformes ou de Maryse la footballeuse qui coordonne la gestion des quelque 19 sites répartis entre Blainville, Saint-Jérôme, Laval et les autres villes de la MRC Thérèse-de Blainville.  

Tous semblent animés de la même passion que l’on constatait en octobre dernier dans notre dossier sur les Jeux, avec des témoignages d’anciens athlètes, devenus coach, puis bénévoles. Lorsqu’on goûte aux Jeux, c’est une histoire d’amour impérissable qui s’amorce. C’est notamment le cas d’Émilie, chargée de la coordination des services alimentaires : « J’ai participé aux Jeux en 2015 à la ringuette, raconte Émilie. Je n’ai pas gagné, mais cette expérience m’a marquée à vie. Revenir aujourd’hui pour organiser les Jeux, c’est ma façon de redonner à cet événement qui m’a tant apporté. »

« C’était ma première expérience professionnelle, raconte quant à elle Geneviève Foisy, co-responsable de la programmation complémentaire, j’étais sur le comité organisateur en 2009 quand les Jeux avaient lieu à Blainville, Sainte-Thérèse et Rosemère ».

Lorsqu’on demande, à main levée, à ceux qui ont de l’expérience avec des événements de cette ampleur, seules celles de Geneviève Foisy, et celle de Stéphane Tessier sont visibles. Dans les deux cas, on se réfère aux Jeux de 2009.

François Rioux, directeur général, explique que son rôle « c’est d’être en soutien. Chacun ici a été recruté pour son expertise, et ma job, c’est de faire en sorte que toutes ces pièces du casse-tête s’imbriquent comme il faut ».

L’année de tous les défis

À un an de l’événement, le plus gros défi reste le recrutement des bénévoles. Il en faudra 2500, et même si environ 1000 personnes ont déjà démontré leur intérêt, il faudra redoubler d’efforts pour s’assurer qu’ils soient réellement engagés.

Mais au-delà de l’aspect organisationnel, l’équipe des Jeux de Blainville 2026 veut laisser une empreinte durable.

« On veut que les clubs sportifs, les organisations locales et les bénévoles aient le goût d’en faire plus après les Jeux, explique un membre de l’organisation. Que ça devienne un tremplin pour d’autres événements d’envergure dans la région », explique Stéphane Tessier.

Dans un an, Blainville sera le théâtre de cette grande célébration sportive. En attendant, l’équipe continue de peaufiner chaque détail, entre excitation et vertige face à l’ampleur de la tâche. Une chose est certaine : quand la flamme des Jeux du Québec 2026 s’allumera, tout sera prêt.