«Ça a toujours été un rêve pour moi d’aller jouer au golf aux États-Unis tout en y étudiant. Je connaissais la Floride pour y être allée à maintes reprises jouer au golf avec mon père.»
Laurence avait déjà entendu parler de l’université Saint Leo, une institution privée située à une trentaine de minutes de voitures de Tampa et est donc allée la visiter l’année dernière. De fil en aiguille, au fil de ses conversations avec le personnel d’entraîneurs, elle a vite su que c’est à cet endroit qu’elle souhaitait poursuivre ses études universitaires tout en pratiquant le golf.
«Un portrait vidéo de moi, incluant mes résultats aux différents tournois auxquels j’ai participé, leur a ensuite été envoyé, de même qu’à une quinzaine d’autres universités», raconte Laurence qui n’a pas hésité longtemps à faire un choix lorsqu’elle a su qu’on était intéressé à l’accueillir à Saint-Leo.
«C’était vraiment important pour moi que je puisse jouer au golf 12 mois par année. En Floride, c’était l’idéal puisqu’il fait beau à longueur d’année. Et je me suis super bien entendue avec l’entraîneuse de Saint-Leo. Elle s’est montrée très compréhensive face à ma situation, consciente que je vais être loin de ma famille».
La beauté du campus, de même que les installations de golf, situées à même les terrains de l’université, ont aussi séduit la jeune fille.
«Il y a deux terrains de 18 trous avec un vert et un chipping de pratique ainsi qu’un simulateur. C’est vraiment incroyable!»
Le golf, «un engagement»
Il faut en frapper des balles pour arriver, comme Laurence, à être boursière d’une université américaine.
Dans son cas, c’est sur les allées du club de golf Le Fontainebleau de Blainville (aujourd’hui nommé club de golf de Rosemère) qu’elle a raffiné son art, et ce, dès l’âge de 4 ans alors qu’elle a participé à un camp de jour avec sa sœur aînée. Son père étant aussi un adepte du golf, c’est à ses côtés qu’elle a poursuivi son apprentissage jusqu’à obtenir un handicap de un. Il faut jouer au golf pour comprendre à quel point il est difficile de maintenir un handicap aussi bas.
«On jouait des neuf trous quand j’étais jeune. J’ai ensuite joint le programme sport-études en golf à l’Académie Sainte-Thérèse et je n’ai plus jamais arrêté de jouer!», affirme Laurence qui, dans le cadre de son sport-études, suivait donc ses cours académiques le matin pour ensuite aller rejoindre son entraîneur Martin Morency au club de golf Le Versant de Terrebonne, l’après-midi venu.
«Le golf, c’est beaucoup d’engagement, beaucoup de pratiques et d’entraînements. Le côté mental a aussi des incidences sur nos performances».
Laurence étudiera en business et marketing à l’université Saint Leo en plus de rivaliser contre d’autres universités sur le circuit de la NCAA. Au terme de ses études, quelque part en 2025, elle évaluera ses possibilités de devenir professionnelle et de joindre le circuit de la LPGA.
«Si jamais cela ne fonctionne pas, un domaine qui m’intéresse vraiment est celui de représentante pharmaceutique. Je ne sais pas où cette aventure me mènera. On verra!», a-t-elle conclu.
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