Au mois d’avril, elle participait à une compétition à Windsor. Cette étape était importante pour la jeune nageuse, puisque sa qualification aux Jeux du Canada dépendait de ses performances en sol ontarien et de sa présence à la Coupe du Québec, présentée en avril. «Les cumulatifs de ces deux compétitions lui ont permis de se qualifier pour les Jeux du Canada, qui se tiennent cette année à Winnipeg. Lors de la Coupe du Québec, elle s’est classée première dans toutes les nages où elle était inscrite. À Windsor, elle a décroché deux records canadiens» , d’expliquer Mireille Lanoie, la mère de Miori Hénault.
<h3>Une année remplie</h3>
D’ailleurs, elle souligne que sa fille a assisté à beaucoup d’événements dans les derniers mois, raflant plusieurs médailles au passage. «Elle a eu beaucoup de compétitions. En décembre, elle était à Miami, puis à Windsor au mois d’avril. Elle était à Indianapolis en juin, pour la coupe du monde. Elle a fait toutes les finales et elle a eu une médaille d’or.» 
En effet, lors de sa visite à Indianapolis, en compagnie de son entraineur Michel Tremblay, la nageuse a décroché quatre médailles de bronze, pour finalement prendre l’or au 100 mètres libre. Notons que cet événement lui a permis d’obtenir sa classification internationale dans la catégorie S14. Elle pourra, selon ses performances, se qualifier sur différentes équipes nationales. La compétition réunissait une centaine d’athlètes provenant de 18 pays, avec des délégations fortes du Canada, des États-Unis, de l’Allemagne et de l’Australie. «On ne s’attendait pas à autant» , de s’étonner la mère.
<h3>Jeux du Canada</h3>
Les Jeux du Canada figuraient dans ses prochains plans et Miori met beaucoup d’efforts pour que son séjour au Manitoba soit rempli de succès. «La délégation du Québec est à Winnipeg du 5 au 13 août. Elle s’entraine six jours par semaine pour participer à ces compétitions» , de mentionner sa mère, tout en précisant que Miori souhaite gravir d’autres marches sur les scènes nationale et internationale. «Présentement, elle s’entraine beaucoup, puisqu’il y a des coupes du monde en vue, chaque année. Le travail se fait aussi pour une participation aux Jeux de Tokyo, en 2020» .

Josée Sarda, médaillée d’or des CrossFit Games 2018.

Vingt femmes, considérées comme les meilleures en crossfit en Amérique du Nord après une sélection rigoureuse, se mesuraient dans six épreuves en marge des CrossFit Games. Sixième au terme de la première épreuve, Josée Sarda a ensuite terminé au premier rang lors de la 2e, puis, respectivement 11e, 3e, 6e et 4e lors des quatre épreuves suivantes, des résultats qui lui ont permis de mettre la main sur la médaille d’or.
«Quelle semaine» , a d’abord lancé Josée Sarda, qui, en se qualifiant pour les CrossFit Games, avait déjà réalisé son rêve, soit de participer à cet événement d’envergure. La médaille d’or s’est donc avérée être la cerise sur le sundae.
«Je ne m’étais fait aucune attente. Je voulais juste m’amuser et donner mon 100 %. Lorsque j’ai fini en première place au «bar fight» , c’était indescriptible comme émotion. C’est à ce moment que j’ai réalisé que je pouvais vraiment rivaliser avec les meilleures» , a-t-elle poursuivi avant d’ajouter avoir écouté à la lettre les conseils de son entraîneur. Celui-ci était présent avec elle au Wisconsin. «Il était présent à chaque seconde de ma préparation. J’écoutais et j’exécutais son plan de match» , a-t-elle dit à ce sujet.
Lorsque Josée s’est retrouvée au premier rang avant l’épreuve finale, elle croyait en ses chances de mettre la main sur le titre convoité.
«Quand j’ai su que j’étais première, je me suis effondrée en pleurant. C’était surréel.» 
<h3>Une sportive dans l’âme</h3>
Josée Sarda est une sportive dans l’âme. D’aussi loin qu’elle se rappelle, elle a toujours pratiqué des activités sportives, à commencer par la gymnastique. Elle a aussi joué au volleyball et fait beaucoup de course à pied.
C’est une blessure de stress dont elle a été affligée après une séance de jogging qui l’a menée dans un gym où elle a, à 45 ans, découvert pour la première fois le crossfit.
«J’aime la souffrance. J’aime quand ça fait mal! Et le crossfit m’amène dans ma zone rouge, si je peux l’appeler ainsi. J’ai donc eu la piqûre dès mon premier entraînement» , soutenait l’athlète aujourd’hui âgée de 52 ans, quelques semaines seulement avant son départ pour le Wisconsin.
Maintenant que son objectif est atteint, elle a déjà confirmé qu’elle voudra défendre son titre en 2019.
«Maintenant que tout est fini, je vais prendre une semaine de repos après cinq mois d’entraînement intensif, mais j’ai déjà hâte à l’année prochaine» , a-t-elle conclu.
Soulignons qu’un autre athlète de la région, le Rosemèrois Nick Harbilas, qui s’entraîne chez Repaire Crossfit, à Blainville, était aussi des CrossFit Games. Il a terminé au 15e rang chez les maîtres 45-49 ans.
&nbsp;

Une partie historique a été disputée en Californie en marge des séries mondiales U13, alors que deux équipes francophones se sont affrontées en match hors-concours. L’équipe de Mirabel a eu le dessus 12-9 sur celle de France.

Josée Sarda triomphe au Wisconsin

Trente-deux athlètes présentant une déficience intellectuelle ont représenté les Laurentides lors des derniers jeux provinciaux des Olympiques Spéciaux, qui se tenaient à Québec du 29 juin au 2 juillet.
Prenant part aux compétitions de soccer et de balle molle, tous sont revenus dans la région avec une médaille au cou. En effet, les équipes de soccer ont récolté une médaille d’argent et une médaille de bronze et l’équipe de balle molle a obtenu l’or dans sa division.

Miori Hénault impressionne sur la scène internationale

Une année remplie

Jeux du Canada