À 43 ans, alors que d’autres se paient des voyages, un bateau ou un chalet, Marc-André Lachapelle et Chantal Lord ont décidé de monter une équipe de Nascar. En l’espace de deux ans, ils se sont mérité le prix Étienne Cliche. Le prix Étienne Cliche est très complet, il récompense un pilote qui s’est démarqué par sa persévérance, son professionnalisme, le respect des compétiteurs et des officiels en plus du travail accompli toute la saison, autant « en piste » que « hors-piste ».
Le Jérômien et ancien résident de Blainville, âgé de 45 ans a un parcours hors de l’ordinaire et il le sait : « Je n’ai jamais fait d’autres sports motorisés de ma vie. Je me suis lancé là-dedans à 43 ans, pas de coffre à outils… je ne connais rien en mécanique. J’ai engagé du monde et j’ai demandé qu’est-ce que ça prenait. Je voulais juste réaliser mon rêve… et ça a marché ».
Loin d’être un simple « trip de char », vivre sa passion demande à Marc-André et ses proches un grand investissement en temps et en ressource. En effet, il n’est pas seul dans l’aventure ! Il partage son amour de la piste et la gestion de sa carrière avec sa conjointe, Chantal Lord. « Ma femme, c’est ma “spotter” […]à la vitesse que ça se passe, ça te prend quelqu’un pour t’expliquer ce qui se passe autour de toi ». Et ils remettent ça une douzaine de fois dans la saison en parcourant ensemble les circuits de Mirabel (ICar) à Montmagny.
Le nerf de la guerre
Lachapelle vit pleinement son rêve et il sait quoi faire pour continuer à courir : “Les commanditaires, c’est le nerf de la guerre pour aller aux courses, raconte-t-il. Léveillé Ford, mon employeur, me supporte depuis le début. C’est important d’avoir des gens qui te supportent, qui y croient. Comme l’événement du 14 avril chez Boston Pizza de Saint-Jérôme. Si je fais de la belle course automobile, que je parle de mes gens et que je suis présent quand je sors l’auto comme le 14, les gens vont continuer à embarquer”.
Certains ne connaissent les courses Nascar que pour ses carambolages spectaculaires. Le numéro 78 explique ce que l’on ressent au départ d’une course : “Quand on suit le ‘pace car’ et qu’il éteint ses lumières… tu as 28 voitures de cordées et on sait que le prochain tour on décolle. Ça pousse en arrière, ça pousse en avant. Quand on vire le dernier virage… le cœur te monte, tu as le choix de brailler ta mère ou de donner un show et aller jusqu’au bout”.
Ne manquez pas une chance unique de venir rencontrer votre pilote local au Boston Pizza Saint-Jérôme dimanche le 14 avril à partir de midi. La voiture 78 sera sur place pour les amateurs.
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