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L’Académie Scrimicie se fait découvrir : on est un art vivant

Les intéressés étaient invités à prendre part à un combat d’essai lors des portes ouvertes du campus de Sainte-Thérèse de l’Académie Scrimicie, le 10 juin dernier.

L’Académie Scrimicie se fait découvrir : on est un art vivant

Publié le 24/06/2023

L’Académie Scrimicie, une école d’escrime médiévale établie depuis une vingtaine d’années à Québec, connait présentement une expansion à travers la province. Desservant la Rive-Nord, son campus de Sainte-Thérèse a été inauguré il y a deux ans et organisait donc, le 10 juin dernier, sa deuxième journée portes ouvertes annuelle.

Selon une approche basée sur la pratique, tous étaient invités à passer au Parc Ducharme pour en apprendre plus sur l’escrime, mais surtout pour concrètement prendre part à un combat.

« L’Académie, ce qu’on suggère d’abord, c’est de jouer avec le corps, souligne Stéphanie Prévost, directrice du campus de Sainte-Thérèse. On est un art vivant. »

Un sport et un art unique

Contrairement à d’autre écoles d’arts martiaux qui se fient aux traités historiques pour mouler leur sport aux traditions anciennes, l’Académie Scrimicie exploite le principe d’« archéologie expérimentale », c’est-à-dire que les techniques qu’elle enseigne demeurent en constante redéfinition. Elles misent surtout sur l’ergonomie et la loi du moindre effort, afin que les combattants se sentent confortables et développent le plein potentiel du mouvement de leur épée.

« On ne veut pas recréer quoi que ce soit, on veut se battre et comprendre comment bien bouger », explique Stéphanie Prévost.

Ainsi, même si certains rapprochent l’escrime de la grandeur nature, ces deux activités sont fondamentalement différentes, fait remarquer la directrice. L’équipement utilisé par l’Académie Scrimicie ne se veut en rien une réplique des habits médiévaux. Armure et gants minimalistes, masque d’escrime et protection légère ; le tout est pensé pour pouvoir accueillir les coups, adopter une position de garde où prendre le contrôle sur l’arme de l’adversaire. Le style de jeu reflète la personnalité de l’escrimeur et ajoute au côté artistique du duel. Stéphanie Prévost insiste sur le grand respect qui est inculqué dans la pratique : « il n’y a pas de maitres ni d’élèves. »

Ainsi, même si un certain niveau hiérarchique est présent pour assurer la prise en charge des responsabilités, tous les membres sont traités sur un pied d’égalité et considèrent qu’ils ont « tout à apprendre. »

Cet été, le campus de Sainte-Thérèse de l’Académie Scrimicie donnera ses cours au Parc Ducharme. Il est possible de s’y inscrire ou d’en apprendre davantage à l’adresse https://www.scrimicie.com.