On a tout de même dû patienter pendant plus de huit minutes pour voir les premiers points s’inscrire au tableau, quand les Diablos ont concédé un touché de sûreté aux Nordiques. C’était 2-0.
C’est là que le spectacle Donavan Martel s’est mis en branle. Le porteur de ballon étoile des Thérésiens a écrit une page d’histoire en gagnant 323 verges en 20 courses. Il se retrouve maintenant à 20 verges du total de 1 000 verges en une saison, du jamais vu pour un porteur de ballon des Nordiques.
Le numéro 2 des Nordiques a parcouru presque la longueur du terrain pour réussir son premier majeur du match, une course de 87 verges. Matthieu Gagnon a pour une rare fois raté le converti si bien que le pointage était de 8-0 à la fin du premier quart, il a par la suite été parfait à ce niveau.
Martel a remis ça au début du deuxième quart à l’aide d’une course de 48 verges, Gagnon a réussi le converti pour procurer une avance de 15-0 aux Nordiques.
Le quart-arrière des Nordiques Félix Garand-Gauthier a également voulu participer à la fête et a rejoint Mathieu Léveillé sur une distance de 37 verges pour un premier touché par la passe. C’était 22-0.
Les Diablos se sont finalement inscrits au pointage grâce à un retour de botté dans la zone payante. Martel n’a pas mis de temps à répliquer, en vertu d’une course de 14 verges menant à son troisième touché du match.
Avant la fin de la première demie, l’unité offensive des locaux a permis aux Diablos de marquer un autre touché.
Ce sont les seuls points que l’unité défensive de Lionel-Groulx a permis au cours de cette rencontre. C’était donc 29-14 au terme de la première demie.
Qui d’autre que Donavan Martel pour relancer les hostilités au début de la deuxième demie. Martel a ajouté un touché grâce à une course de 10 verges.
Garand-Gauthier a ensuite rejoint Philippe Lalande sur une distance de 21 verges, pour une deuxième passe de touché qui portait le score à 43‑21.
Au cours de la rencontre, Garand-Gauthier a complété 10 de ses 19 passes pour un total de 143 verges. Son receveur de prédilection fut Matthieu Gagnon, qui en a capté quatre. Les six autres le furent par des receveurs différents.
«C’est vraiment une victoire d’équipe où nous avons vu tout le monde toucher au ballon, tant par la passe que par la course», a mentionné l’entraîneur Éric Marier.
À partir de ce moment-là, les entraîneurs des Nordiques ont donné de l’expérience à leurs jeunes joueurs et à ceux qui n’ont pas l’occasion d’avoir des séquences soit à l’offensive ou en défensive.
Parlant de défensive, c’est l’unité au complet qui s’est distinguée pour cette rencontre. Cinq joueurs différents ont réussi des sacs du quart, soit Gabriel Marois, Julien Melanson, Christophe Marchand, Antoine Therrien-Tardif et Francis Chabot, tandis que Max-Olivier Audet a réussi la seule interception du match, sa troisième de la saison.
Les Diablos n’avaient toutefois pas lancé la serviette et ils ont ajouté sept points au tableau grâce à leur unité de retour de botté de dégagement.
Au milieu du quatrième quart, Martel a marqué son cinquième majeur à l’aide d’une course de huit verges pour un pointage final de 50‑21.
Des entraînements difficiles
«Les gars ont joué au football samedi, a lancé Marier. Nous avons fait des entraînements difficiles cette semaine et ça semble avoir porté ses fruits et dans l’ensemble les gars ont été plus disciplinés.»
Avec une fiche de quatre gains et trois revers, les Nordiques pointent désormais au cinquième rang du classement de la Division 2, avec deux matchs à jouer à la saison régulière.
Samedi prochain à 13 h, au stade Hébert, les Nordiques rendront visite aux Phénix du collège André-Grasset qui se classent au deuxième rang, avec une fiche de six gains et un revers.
Depuis le début de la saison, les joueurs des Nordiques nous ont habitués à des performances chancelantes à la suite de belles victoires. Les entraîneurs tenteront de changer le tout contre André-Grasset.
«Si les gars ont trouvé les entraînements difficiles, la semaine dernière, ils vont trouver la semaine encore plus pénible. On veut que les matchs soient plus faciles que les entraînements. Ça ne sera pas plus physique, mais le tempo sera plus rapide», a conclu Marier.