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Les Sanche : une histoire de famille

Pierre-Luc et Philippe Sanche sont les premiers frères à prendre part à un camp de l’Armada de Blainville-Boisbriand. Ils espèrent réaliser un rêve de jeunesse.

Les Sanche : une histoire de famille

Publié le 12/08/2014

Ce n’est pas un Sanche, mais bien deux qui prennent part au camp de l’Armada en vue de la saison 2014-15. Si Philippe est bien connu des partisans du Noir et Blanc, Pierre-Luc tentera de passer de spectateur à acteur pour la prochaine saison.

Philippe Sanche s’est créé une place au sein de la formation blainvillo-boisbriannaise à 17 ans, lui qui a maintenant 19 ans. Son frère tentera de faire de même en vue de la prochaine saison.

Ce n’est pas la première fois que les deux attaquants foulent la patinoire pour une même équipe à un camp d’entraînement, mais jamais ils n’ont endossé le même chandail pour une équipe en saison régulière.

Quand Philippe avait 17 ans et que Pierre-Luc en avait 15, les deux ont pris part au camp des Grenadiers de Châteauguay, dans le midget AAA. Le plus vieux a fait le saut dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec alors que le plus jeune a joué dans le midget Espoir.

«Lors de ce camp, nous avions joué dans la même équipe. C’était vraiment plaisant, a mentionné l’aîné. Cette semaine, ça sera différent puisqu’on jouera l’un contre l’autre. Sur la glace, on sera adversaire, mais je pense que je vais en donner plus quand viendra le temps de le mettre en échec.»

Au cours des dernières années, Pierre-Luc a souvent été vu dans les gradins du Centre d’excellence Sports Rousseau, arborant une casquette de l’Armada pour appuyer son frère. Cette fois, il entend bien faire sa place, en se faisant un prénom.

De la déception à la joie

À 15 ans, Pierre-Luc a été ignoré au repêchage, mais il savait que les chances étaient minces puisqu’il avait joué midget Espoir. À 16 ans, l’an passé, les attentes étaient plus élevées, mais une fois de plus, il n’a pas entendu son nom.

Rapidement, l’Armada est allée le voir pour l’inviter à son camp d’entraîneurs. Deux autres formations ont fait de même. Son choix n’a pas été très difficile. «J’étais vraiment déçu. Je pensais vraiment entendre mon nom, a-t-il analysé. J’ai connu une bonne saison et notre équipe a tout gagné. Maintenant, c’est à moi de faire mon chemin.»

Quand on les regarde patiner, on pourrait dire que les frères Sanche sont des copies conformes. «Mon frère a un meilleur lancer frappé que moi», a avoué Pierre-Luc. «Mais je suis plus grand», a-t-il rapidement ajouté. Philippe mesure 5 p 5, tandis que Pierre-Luc mesure 5 p 7.

Un autre stress

Bien qu’il en soit à son troisième camp d’entraînement avec l’Armada, Philippe se disait stressé à l’idée de voir son frère sauter sur la glace. «Je pense que j’étais plus stressé pour lui qu’il l’était lui-même, a-t-il lancé en riant. Comme il m’a suivi quand je me suis amené ici, il s’avait un peu à quoi s’attendre. Disons que j’étais plus nerveux que lui lors de mon premier camp.»

Pierre-Luc veut oui se servir de l’histoire de son frère pour se motiver, mais aussi de celle de Danick Martel.

Martel a été invité par l’Armada lors du premier camp de l’équipe alors qu’il avait 17 ans. Au cours de la saison, il a été rappelé quelques fois et l’année suivante, il se taillait un poste au sein de la formation.

L’an passé, il a joué un rôle-clé et cette année, il sera certes parmi les meneurs de la formation.