«Dans mes rêves les plus fous, a mentionné la pilote, c’est certain que j’aimerais terminer parmi les dix premières au classement général, mais je serai satisfaite si je finis à mi-peloton, donc en 15e place», a-t-elle précisé avant d’ajouter que l’acquisition d’un nouveau bolide plus compétitif, de même que les cours de pilotage et de dérapage qu’elle a suivis au cours de la saison morte, lui permettent de croire qu’elle sera en mesure d’atteindre son objectif, surtout qu’elle se présentera en piste plus confiante qu’elle ne l’a jamais été derrière un volant.
«L’année passée, je me tenais plus derrière. Je ne voulais pas nuire aux autres pilotes ou les sortir de la course par manque d’expérience, mais cette année, ce sera bien différent. Je vais prendre ma place, la place qui me revient.»
D’abord une Tigresse
Bien que plus jeune elle aimait tout ce qui était mû par un moteur et que, lorsque dans la vingtaine, il n’était «pas question pour elle d’arriver deuxième à une lumière rouge», la vraie aventure de Lyne Valiquette en course automobile a débuté en 2008, à l’âge de 36 ans. Après avoir assisté à une course entièrement féminine des Tigresses, à l’Autodrome Saint-Eustache, celle qui était à cette époque mère à temps plein et surchargée de travail, décide dès l’année suivante de tenter sa chance. «J’avais besoin de me retrouver», dit-elle au sujet de cette période de sa vie.
Après deux saisons complètes en série Challenge 4, où elle découvre notamment ce qu’on ressent lorsqu’on se retrouve au volant d’une voiture «qui fait du top», la pilote de Blainville a poursuivi son apprentissage en Sport Compact les trois années suivantes, devenant même la première femme à remporter une finale dans cette série.
«Encore aujourd’hui, je suis toujours la seule femme à avoir grimpé sur la plus haute marche du podium dans cette catégorie», affirme-t-elle fièrement.
Lyne Valiquette vivra d’autres émotions fortes, cet été, alors que pour la première fois de sa carrière, lors de la fin de semaine du 31 juillet, elle foulera la piste mythique du Grand Prix de Trois-Rivières.
«Je suis à la fois nerveuse et excitée», dit-elle en pensant à cette expérience qui sera une première pour elle sur circuit routier.
À la rencontre de ses fans
Lyne est proche de ses fans qui sont nombreux à vouloir la rencontrer, ne serait-ce que quelques minutes, lors des week-ends de course, des femmes surtout «qui se reconnaissent à travers moi», mentionne la seule pilote féminine de la série NASCAR Sportsman Lucas Oil en 2015.
Ceux et celles qui souhaitent la rencontrer seront heureux d’apprendre que ce samedi 16 mai, de midi à 16 heures, elle sera présente dans le stationnement du restaurant FF Pizza de la Cité de Mirabel, sortie 28 de l’autoroute 15, pour dévoiler la voiture de course qu’elle pilotera cette saison alors que l’on procèdera, en direct, à son lettrage. Elle vous attend en grand nombre.