Les amateurs auront droit à une journée complète d’action : essais libres, séances d’autographes, courses annexes et, en point d’orgue, le départ de l’épreuve principale en après-midi.



Sur la grille de départ, un visage local attirera particulièrement l’attention : celui d’Alex Tagliani, ambassadeur du sport automobile québécois et propriétaire de complexe Tag-E Karting &amp; Amusement à Sainte-Thérèse.



Tag n’a plus besoin de présentation&nbsp;: ancien pilote d’IndyCar, ambassadeur du sport automobile québécois, il continue de repousser les limites à chaque départ. À Mirabel, il retrouve un circuit qu’il connaît et respecte. Chaque apparition de Tagliani est un spectacle en soi.



<h2>Duel Lacroix Ranger</h2>



Kevin Lacroix, pilote eustachois se présentera à Mirabel sur sa meilleure séquence de la saison alors qu’il cumule trois podiums à ses cinq dernières courses. Après avoir terminé deuxième à ICAR en 2024, tout juste derrière son compatriote Andrew Ranger, nul doute qu’il souhaitera se venger et monter sur la plus haute marche pour la deuxième fois cette saison.



Il y a fort à parier qu’Andrew Ranger ne lui laissera pas la voie libre. Fort de sa victoire aux 60 Tours Rousseau Métal (Grand Prix de Trois-Rivières) remportée le 10 août, une première pour lui depuis 2012, il s’amène à Mirabel en pleine confiance… avec raison! Le vétéran originaire de Roxton Pond est non seulement le vainqueur de l’édition 2024 de l’EVIRUM 100, mais aussi le pilote le plus victorieux de l’histoire du circuit en vertu de ses cinq victoires (2012, 2013, 2014, 2016 et 2024), comme le mentionne le site officiel de la série NASCAR Canada. Il voudra certainement poursuivre sur sa lancée et ajouter l’année 2025 à son tableau de chasse.



<h2>Une histoire de Cendrillon pour Marc-André Lachapelle</h2>



À 47 ans, Lachapelle vivra sa première course en NASCAR Canada, après avoir gravi patiemment les échelons dans les séries régionales. Lauréat du prix Étienne Cliche en 2023 en NASCAR Sportsman, il réalise cette année un rêve de jeunesse.



« Courir en NASCAR Canada est un rêve d’enfance qui se réalise. Originaire de la région, je suis fier d’être soutenu par plusieurs commanditaires. Le Complexe ICAR est une belle piste pour faire mes débuts », confie-t-il.



De 8 h 30 jusqu’en fin d’après-midi, les visiteurs auront droit à : essais, séances d’autographes, séries annexes et le grand départ du EVIRUM 100. Que ce soit pour la nostalgie, la vitesse ou le soutien aux pilotes d’ici, une chose est certaine : le spectacle promet d’être au rendez-vous le 23 août à ICAR.



<h2>Billetterie et accès</h2>



Les billets pour l’événement EVIRUM 100 sont en vente dès maintenant sur icarexperience.ca. Trois options sont proposées :



1. Admission générale : 60 $ + taxes et frais



2. Gradin Start/Finish (vue sur la ligne de départ/arrivée) : 100 $ + taxes et frais (places limitées)



3. Loges corporatives : 350 $ + taxes et frais, à l’unité ou en table de 8

On l’a vu il y a quelques jours à Blainville en fête, en spectacle, en conférence — et plus récemment, sur une terrasse, le temps d’un balado pour notre journal associé l’Infos Laurentides, d’un verre « pas plate » et d’une entrevue vraiment pas plate non plus.



À force de le croiser, on pourrait craindre de se répéter. Pourtant, une chose revient toujours&nbsp;: sa capacité hors norme à captiver. Peu importe l’angle ou le sujet, Rioux nous aspire dans son vortex de passion et d’énergie.



François Rioux appartient à cette catégorie rare de gens pour qui rien n’est jamais trop gros. « Si ça me fait peur, c’est bon signe », dit-il. Champion canadien de tennis, maître d’enseignement aux HEC, diplômé de l’École nationale de l’humour… pourtant, quand on lui parle d’excellence, il devient presque mal à l’aise&nbsp;: « Je laisse les autres juger de cela. L’excellence, pour moi, c’est relatif. Ce qui compte, c’est&nbsp;: est-ce que je me dépasse ? Est-ce que je pousse les autres à se dépasser ? »



<h2>Le plus grand brainstorm jeunesse du Québec</h2>



Ce mouvement constant l’amène à imaginer des projets qui dépassent la norme. Alors que la direction générale des Jeux du Québec suffirait à en épuiser plus d’un, lui s’enflamme pour son « nouveau bébé » : la Joute créative. « On veut que ça devienne le plus grand brainstorm jeunesse de l’histoire du Québec. C’est un peu inspiré des TED Talks, mais version terrain : des centaines de jeunes du secondaire, réunis dans un gymnase, qui relèvent des défis lancés par Ubisoft, Télé-Québec ou le CHUM, et qui viennent pitcher leurs idées devant un jury. »



Pour nourrir cet appétit pour les projets démesurés, il faut aussi être à l’aise avec l’inconnu. « J’ai toujours bien géré l’ambiguïté. Me dire&nbsp;: “C’est quoi la prochaine étape ? Qu’est-ce qui va se passer ? Ça va m’amener où ?” Je n’ai jamais vraiment eu peur de ça. »



C’est cet état d’esprit qui, bien avant les Jeux, l’a conduit à prendre les rênes d’Edphy International au tournant de la trentaine. « C’est une grosse institution, Edphy. Camps de vacances, camps de jour, accueil de groupes. Quand j’ai quitté, 35&nbsp;% de la clientèle venait de l’extérieur du Canada. C’est une grosse bébelle. Mais c’est bon. C’est pour les jeunes. »



<h2>« Je le sentais »</h2>



Même après son entrée au HEC, les opportunités imprévues continuent de surgir. « Je reçois un coup de fil de M.&nbsp;Louis-Jacques Fillon. Il me dit&nbsp;: “J’ai pensé à toi pour donner une conférence… demain soir.” » Il accepte. Sur un coup d’instinct. « Je dis à ma conjointe&nbsp;: je vais donner une conférence ce soir. Elle me demande&nbsp;: “T’es-tu payé ?” Je dis non. Elle capote. Mais je le sentais. Il y avait peut-être 22&nbsp;personnes dans la salle. Mais je l’ai jouée comme si c’était 2000 ».



Aujourd’hui, sa carrière d’enseignant l’a mené en Chine, en Afrique… mais peu importe la salle ou l’auditoire, il fait confiance à son coffre à outils — dans lequel l’humour occupe une place importante. « L’humour, bien utilisé, c’est un outil de communication incroyable. Ça capte l’attention, ça crée un climat, ça rend l’information plus mémorable. Même aux HEC, qu’on perçoit souvent comme une institution un peu rigide, j’ai animé des événements devant la direction. Des fois, je me demandais&nbsp;: est-ce que ça va passer ? Et quelques jours plus tard, je croisais un directeur dans le corridor qui me disait&nbsp;: très drôle, bravo. »



Ce qui force l’admiration, c’est qu’un ancien champion d’un sport individuel — le tennis —, un professeur au HEC qui se tient seul devant une classe, un diplômé de l’École nationale de l’humour habitué à se débrouiller seul sur scène, parvienne à opérer un tel pouvoir d’attraction. Mieux&nbsp;: à galvaniser les gens autour de lui et à transformer des projets collectifs et à mobiliser des personnes par millier.



Alors, je lui demande&nbsp;: « Te pinces-tu parfois ? » Il répond du tac au tac&nbsp;: « Non ». Et son sourire en coin laisse deviner que, dans sa tête, le prochain coup est déjà en train de se jouer… et qu’il ne sera pas petit.

Se nourrir du vertige avec François Rioux

Nascar Canada: Alex Tagliani en action à ICAR ce weekend

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Dany Baribeau