La première période se déroula sans histoire, si ce n’est de Gabriel Pelchat qui a réussi à faire bouger les cordages pour la 20e fois de la saison avec seulement 25 secondes à faire au premier vingt.  Le Phoenix nivela rapidement les chances au retour de l’entracte grâce au sixième but de la saison de Billy Pelletier. Les spectateurs ont retenu leur souffle à la mi-match lorsque Félix O’Connor est resté étendu sur la glace après un contact pendant de longues secondes avant de regagner péniblement le banc des siens; plus de peur que de mal dans son cas.  La deuxième moitié de la période fut l’histoire des unités spéciales alors que Gerry Watson a surpris le gardien des Panthères Remi Desmith en désavantage numérique. Malgré quelques occasions avec l’avantage d’un joueur et un bon momentum, les Panthères ont manqué d’opportunisme et ont commencé à montrer des signes de frustration plus la période avançait. Heureusement, Alexandre Lefebvre enfila l’aiguille, également à 4 contre 5 grâce à un tir précis côté bloqueur.



<h2>Encore de l&#8217;indiscipline</h2>



Avec environ 12 minutes à faire à la partie, Tourchot écopa d’un 2 minutes pour rudesse et il ne fallut que 10 secondes à Lorenzo Bono pour leur faire payer et replacer le Phœnix aux commandes. 3 minutes plus tard, c’était au tour d’Emeric Jeansonne d’aller au cachot, mais cette fois, les joueurs de Jean-Philippe Paré ont montré une belle résilience et ont appliqué beaucoup de pression, sans toutefois capitaliser.  La fatigue se faisait sentir chez les locaux en fin de match. Mais avec 4 : 47 secondes à jouer, Lefebvre marqua son deuxième, sans dentelle, en bataillant pour la rondelle à l’embouchure du filet, propulsant ainsi pour une deuxième semaine de suite, le match en prolongation.   Gabriel Pelchat se chargea du reste en marquant son deuxième de la soirée pour permettre à son équipe, au plus fort de la lutte pour l’avantage de la glace en série, de se sauver avec les 2 points.  En point de presse d’après-match, l’entraîneur-chef Jean-Philippe Paré a salué le brio du gardien adverse Charles-Antoine Girard, qui s’est mérité la 3e étoile du match. Il a rappelé l’importance d’enfiler les bons matchs : « On est en playoff, on le répète aux gars, ce sont tous des matchs de 4 points ». Il espère certainement voir son équipe revenir à ses bonnes habitudes face à l’Everest, qui les devancent au classement, la semaine prochaine.

La première période se déroula sans histoire, si ce n’est de Gabriel Pelchat qui a réussi à faire bouger les cordages pour la 20e&nbsp;fois de la saison avec seulement 25&nbsp;secondes à faire au premier vingt.&nbsp; Le Phoenix nivela rapidement les chances au retour de l’entracte grâce au sixième but de la saison de Billy Pelletier. Les spectateurs ont retenu leur souffle à la mi-match lorsque Félix O’Connor est resté étendu sur la glace après un contact pendant de longues secondes avant de regagner péniblement le banc des siens; plus de peur que de mal dans son cas.&nbsp; La deuxième moitié de la période fut l’histoire des unités spéciales alors que Gerry Watson a surpris le gardien des Panthères Remi Desmith en désavantage numérique. Malgré quelques occasions avec l’avantage d’un joueur et un bon momentum, les Panthères ont manqué d’opportunisme et ont commencé à montrer des signes de frustration plus la période avançait. Heureusement, Alexandre Lefebvre enfila l’aiguille, également à 4 contre 5 grâce à un tir précis côté bloqueur.



<h2>Encore de l&#8217;indiscipline</h2>



Avec environ 12&nbsp;minutes à faire à la partie, Tourchot écopa d’un 2&nbsp;minutes pour rudesse et il ne fallut que 10&nbsp;secondes à Lorenzo Bono pour leur faire payer et replacer le Phœnix aux commandes. Trois&nbsp;minutes plus tard, c’était au tour d’Emeric Jeansonne d’aller au cachot, mais cette fois, les joueurs de Jean-Philippe Paré ont montré une belle résilience et ont appliqué beaucoup de pression, sans toutefois capitaliser.&nbsp; La fatigue se faisait sentir chez les locaux en fin de match. Mais avec 4&nbsp;: 47 secondes à jouer, Lefebvre marqua son deuxième, sans dentelle, en bataillant pour la rondelle à l’embouchure du filet, propulsant ainsi pour une deuxième semaine de suite, le match en prolongation.&nbsp;&nbsp; Gabriel Pelchat se chargea du reste en marquant son deuxième de la soirée pour permettre à son équipe, au plus fort de la lutte pour l’avantage de la glace en série, de se sauver avec les 2&nbsp;points.&nbsp; En point de presse d’après-match, l’entraîneur-chef Jean-Philippe Paré a salué le brio du gardien adverse Charles-Antoine Girard, qui s’est mérité la 3e&nbsp;étoile du match. Il a rappelé l’importance d’enfiler les bons matchs&nbsp;: « On est en playoff, on le répète aux gars, ce sont tous des matchs de 4&nbsp;points ». Il espère certainement voir son équipe revenir à ses bonnes habitudes face à l’Everest, qui les devancent au classement, la semaine prochaine.&nbsp;

Jouer avec le feu … Sans se brûler

Le premier but est venu du bâton de Charles-Antoine Beauregard du Phoenix, marqué sans aide, après s’être amené à trois contre deux, grâce à un tir vif dans le haut du filet. Hugo Primeau n’a pas attendu bien longtemps pour en remettre une couche en doublant l’avance des siens avec un deuxième but en autant de minutes. L’Armada est toutefois parvenue à limiter les dégâts en maintenant un déficit de deux buts avant de retraiter au vestiaire. 



Au retour de l’entracte, l’équipe locale a su imposer son rythme aux visiteurs, tant sur le plan physique avec de bonnes mises en échec qu’avec leur vitesse d’exécution. Pendant de longues minutes, l’Armada patinait presque sans opposition.&nbsp;



C’est finalement Olivier Lemieux qui a permis aux Blainvillois de revenir dans le match en déjouant le gardien du côté de la mitaine en se servant du défenseur comme écran. Et c’est Xavier Villeneuve qui a permis de combler l’écart grâce à sa passe savante servie à Matt Gosselin qui attendait devant le filet, prêt à rediriger le disque derrière le gardien.&nbsp;



Moins de deux minutes suffirent toutefois au Phœnix pour reprendre les devants et ne plus jamais regarder derrière. Jusque-là, même si l’Armada n’avait jamais mené au score, elle dominait franchement au chapitre des tirs au but. Mais le but d’Andrew Belchamber en fin de deuxième période a tout changé et les visiteurs ont pris le contrôle du match à ce moment. 



L’entraîneur Mathieu Turcotte est revenu avec son deuxième gardien, Édouard Gauthier en troisième période, mais cela n’a pas suffi. Malgré une belle combativité et quelques occasions de marquer, c’est le travail de Charles-Antoine Beauregard du Phœnix qui a été récompensé en premier à la moitié du troisième&nbsp;engagement.



Avec un peu plus de quatre minutes à jouer et un retard de deux buts à combler, l’entraineur Turcotte y est allé le tout pour le tout en retirant son gardien au profit d’un sixième patineur. Son pari audacieux a joué contre lui et l’Armada a encaissé un troisième but consécutif, cette fois dans un filet désert.  Avec le match déjà hors de portée pour les locaux, le Phœnix n’a jamais relâché la pression et a même ajouté l’insulte en l’injure avec un but des plus étrange, marqué par Mavrick Lachance, du logo de l’Armada en plein centre de la glace. Après avoir ricoché sur la baie vitrée derrière le gardien Gauthier, la rondelle s’est fait un chemin jusque dans le but portant la marque à 6-2.



En dépit des quatre&nbsp;buts d’écart et des quelques secondes restantes au cadran, les visiteurs ont laissé leur carte de visite en continuant le prendre des tirs et de frapper jusqu’à la sirène finale.



C’est une dure défaite pour les joueurs de Mathieu Turcotte qui auront la chance de se reprendre dès jeudi, alors qu’ils rendent visite aux Sea Dogs de Saint John. Les deux équipes tenteront alors de mettre fin à leur série de défaites respectives.