Par amour de la pédagogie

L’instructeur de l’Armada de Blainville-Boisbriand sait de quoi il parle — et il se fait un devoir de le partager.

Devant plus d’une vingtaine d’entraîneurs du hockey mineur, il a exposé sa vision du jeu et la préparation que son personnel et lui mettent en place au sein de l’Armada.

D’entrée de jeu, il a insisté sur l’importance pour lui de garder un lien avec le hockey mineur.

Entraîner des joueurs, c’est son métier. Contrairement à l’auditoire devant lui, il n’évolue plus à ces échelons, mais il y reste impliqué. Même après la fin de l’entraînement de son équipe, il n’est pas rare de le voir retourner sur la patinoire pour aider les instructeurs du niveau pee-wee. « Nos joueurs étaient à leur place il n’y a pas si longtemps », dit-il. « On sait que ces entraîneurs-là peuvent faire une différence dans leur vie. »

Le plan de retraite

La retraite « classique » n’a jamais fait partie du plan pour celui qui dirige aujourd’hui l’Armada. Ce qu’il voulait, c’était développer des joueurs. « Quand j’ai pris ma retraite, c’est là que je voulais aller tout de suite. »

Il affirme voir son métier comme « la base », d’où son désir d’aider tous ceux qui ont choisi d’assister à la conférence. « Aussi humblement que ce soit », dit-il, « leur donner des outils » est essentiel, afin de soutenir l’apprentissage des jeunes hockeyeurs.

Ayant lui-même débuté au sein de l’Association de hockey mineur de Boisbriand, il a raconté son parcours devant un groupe attentif, accompagné de son adjoint Benjamin Bohémier.

Même s’il ne joue plus depuis longtemps, ce rôle lui procure encore un sentiment très familier. « Ce que j’adorais lorsque je jouais et ce qui leur manque le plus, c’est la chambre et la compétition. Ce n’est pas pareil. Mais c’est le sentiment que tu peux avoir derrière un banc, et quand tu vois les résultats de l’équipe. Tu vis ça avec les joueurs. »

Jacques maintient aussi un lien étroit avec son mentor, Claude Noël. Sous sa direction, il a remporté un championnat avec les Admirals de Milwaukee dans la Ligue américaine de hockey, en 2004. « On échange encore », dit-il, ajoutant que Noël lui a « donné beaucoup de confiance » au fil de son parcours.

C’est ce désir de transmettre et de faire progresser les autres qui le pousse aujourd’hui à travailler dans le développement des joueurs.