Une bourse qui lui permettra d’assurer ses dépenses personnelles lors de ses nombreux séjours de compétitions.
« C’est une belle surprise, cette bourse-là », affirme avec reconnaissance la jeune athlète, qui évolue dans le milieu de la compétition de cyclisme depuis l’âge de six ans.
Sport familial
Considérée comme l’une des coureuses les plus puissantes au pays dans sa catégorie d’âge, Pénélope Primeau compte déjà plusieurs compétitions à son actif.
C’est que dans la famille de Pénélope, tout le monde pédale. Fervents amateurs de cyclisme de promenade et propriétaires de la chaine de magasins Primeau Vélo, ses parents ont transmis leur passion du deux roues très tôt à Pénélope et à sa soeur aînée, Camille. Les deux sœurs font d’ailleurs partie de la même équipe de cyclistes de compétition.
« Le vélo a toujours fait partie de ma vie; mon grand-père faisait compétition vélo », se souvient Pénélope.
Passionnée de cyclisme
D’abord intéressée par le ski alpin, ce n’est qu’un peu plus tard qu’elle se tourne vers le cyclisme. S’y adonnant sérieusement, ses performances retiennent l’attention, si bien qu’elle se retrouve dans différentes compétitions.
Elle se voit titrée de championne québécoise dans sa catégorie U17 en 2020, puis participe aux Championnats du monde junior l’année suivante.
En septembre 2021, elle se classe en 2e position junior féminine, de la course Contre la montre individuelle aux championnats canadiens qui se déroulent en Beauce.
Au cours du même automne, elle repart avec le titre de championne canadienne dans trois disciplines à la suite des championnats canadiens d’Hamilton, en Ontario.
Passant à la catégorie U19 puis U23, le nombre de ses participations à des compétitions s’est allongé.
En fait, l’espace manque pour énumérer la liste de toutes les compétitions auxquelles elle a participé, mais retenons celles-là.
Et les JO ?
Aimerait-elle se rendre jusqu’aux Olympiques ? « On dirait que, les Olympiques, ce n’est pas fait dans ma tête. Moi, je suis réaliste et je ne veux pas me mettre à cette hauteur et ne pas y arriver », confie-t-elle.
Pour le moment, elle vise les Championnats du monde de 2026, à Montréal, qui sera la dernière compétition à laquelle elle pourra adhérer dans sa catégorie U23.
En attendant, l’Europe s’annonce.
« Avec mon équipe qui commence à vouloir courir en Europe, j’aurai plus de chances de courir à un haut niveau et de devenir un meilleur pilote en apprenant auprès de personnes déjà meilleures que moi. Les objectifs en tant qu’équipe seraient d’apprendre à mieux travailler ensemble pour obtenir plus de résultats et pouvoir participer à des courses encore plus importantes », souligne-t-elle.
Tabou à défaire
Pénélope n’écarte pas encore la perspective d’une carrière d’athlète professionnelle à long terme. Tout dépendra des conditions, comme d’être recrutée par un sponser, par exemple.
Pour le moment, elle réfléchit, cherche de nouveaux défis. « Mes ambitions changent à chaque année », avoue la jeune athlète de 23 ans.
Mais ce qu’elle retient de son jeune parcours et de la pratique du vélo en famille, c’est l’aspect santé que propose la pratique de ce sport.
Pénélope aimerait bien rendre la pratique et la compétition de cyclisme plus saines, défaire l’image du corps d’athlète parfait, lequel s’obtient au prix de troubles alimentaires.
Puis, elle aimerait bien que les femmes prennent davantage leur place dans le milieu du cyclisme, un sport encore très masculin, selon elle.
Pénélope Primeau, une athlète à suivre.
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