Le talent d’ici se démarque dans la LHJMQ, et pas que sur la glace. Forte d’un premier stage avec l’Armada la saison dernière, c’est en tant que thérapeute du sport en chef des Huskies de Rouyn-Noranda que la Blainvilloise Sydney Dufour a entamé la présente saison.
« Aussitôt que j’ai été dans ce domaine-là, j’ai vraiment aimé, j’ai trippé, mais quand j’ai fait mon stage avec l’Armada, c’est vraiment là qu’il y a eu comme un déclic dans ma tête et que je me suis dit ‘c’est ça que je veux faire ma vie’ », explique la diplômée en thérapie du sport à l’Université Concordia.
Officiellement embauchée en mai par la troupe de l’Abitibi, elle se joint ainsi à la Mirabelloise Camille Fréchette, du Drakkar de Baie-Comeau, dans la filiale de thérapeutes du sport en chef recrue en provenance des Basses-Laurentides.
De tout au tout
À l’instar de Camille Fréchette, qui voulait initialement être hygiéniste dentaire, c’est un changement de plan de carrière plutôt drastique qui a amené Sydney Dufour vers le métier qu’elle chérit tant, alors qu’elle voulait auparavant devenir criminologue.
« Je n’avais vraiment pas aimé ça, dit-elle fraîchement. Après, j’ai fait mes recherches et en voyant le programme à Concordia, je me suis dit ‘pourquoi pas?’ Ayant toujours été sportive dans ma vie, ça m’a vraiment attiré. De tout le temps être dans ce monde-là et d’aider les gens en même temps, pour moi, c’était la combinaison parfaite », décrit celle qui a grandi en pratiquant notamment le soccer, l’équitation et le ski.
Passion nouvelle
« Honnêtement, je n’ai jamais joué au hockey de ma vie, s’ouvre-t-elle en riant. J’ai toujours trouvé ça super le fun à regarder, il y a tout le temps de l’action, tout le temps du mouvement, toujours quelque chose qui arrive », dit-elle en nommant ensuite des raisons similaires expliquant sa passion nouvelle du hockey.
« En faisant mes heures d’observation pour [pouvoir accéder au stage] avec Francis Denis de l’Armada, je ne m’attendais pas à autant tripper. C’est vraiment quick, tu dois vraiment être alerte, on your toes, et moi d’adore ça d’être dans un milieu comme ça… c’est là comme je crois être à mon meilleur », renchérit-elle.
Deuxième famille
En parlant avec certains de ces professeurs, ainsi qu’à son maître de stage – puisque le monde est petit entre les thérapeutes du sport de la LHJMQ – elle apprit qu’un poste allait se libérer chez les Huskies à la conclusion de la saison 2022-2023. Quelques pourparlers et une entrevue plus tard, le poste était à elle. Destination Abitibi.
« C’est sûr que c’est vraiment différent de Blainville. Tout le monde se connaît, et moi, c’est ce que je trouvais le plus fou. Aussitôt que je suis arrivé là, on dirait vraiment qu’on me regardait comme si j’étais une étrangère, mais c’est vraiment parce que, justement, le monde ne me connaissait pas », se remémore-t-elle.
« Pour vrai, les gens sont vraiment gentils. Je vais prendre des p’tites marches dans la rue et tout le monde me dit allo, c’est même plus bizarre si quelqu’un ne te le dit pas. Pour ce qui est de l’organisation, c’est vraiment ‘sur la coche’, je suis bien traitée et c’est un peu déjà comme une deuxième famille, parce qu’on est tellement tout le temps ensemble », conclut-elle, reconnaissante de faire partie d’une Meute gagnante.
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