Il s’agissait d’une 3e participation à un Ironman pour M. Bélisle, lui qui avait tenté sa chance une première fois en 2012 lors de la première édition du Ironman de Mont-Tremblant. Il avait alors réalisé un temps de 10 heures 45 minutes. L’année suivante, à ce même Ironman, il avait terminé avec un temps de 10 heures 8 minutes. Le chrono qu’il a obtenu le 16 août est donc son meilleur à vie.
«Quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, a raconté le Mirabellois, je me suis rappelé que nous étions 380 athlètes de mon groupe d’âge à prendre le départ de l’épreuve de natation le matin même et que parmi tous ces gens-là, originaires de 27 pays différents, c’est moi, le petit gars de Mirabel, qui est ressorti gagnant. Je n’en revenais pas !»
Des heures d’entraînement
Depuis le début de janvier que Sylvain Bélisle se prépare à participer à cet événement considéré comme la plus difficile épreuve sportive qui existe. Il est vrai qu’il faut être tout un athlète pour parcourir 3,8 kilomètres à la nage pour ensuite enfourcher son vélo pour une promenade de 180 kilomètres avant de clore le tout avec un marathon, soit 42 kilomètres à la course à pied.
«Je fais en moyenne 12 heures d’entraînement par semaine, à chaque jour, matin, midi et soir. Puis, lorsque j’arrive à quatre semaines de l’événement, ça grimpe facilement à 18 heures par semaine», a-t-il expliqué avant d’ajouter qu’il doit aussi faire des sacrifices au niveau de son alimentation, mais que cela lui importe peu étant donné que lorsqu’il a un objectif précis en tête, il fera tout pour le réaliser.
«Mon but était de me classer pour l’Ironman d’Hawaï. Quand tu te fixes des objectifs et que tu veux les atteindre, c’est plus facile car ça devient ton but ultime.»
Rallier la ligne d’arrivée à Hawaï
Après avoir pris une semaine de repos à la suite de sa participation au Ironman de Mont-Tremblant, Sylvain Bélisle a depuis repris l’entraînement en vue de sa participation au Ironman d’Hawaï. L’objectif qu’il s’est fixé est simple : rallier la ligne d’arrivée en moins de 11 heures et sans se blesser. Voilà un défi qui s’annonce difficile à relever.
«D’abord, a-t-il précisé, parce que les 2500 athlètes qui y participent partent tous en même temps à la nage, au lieu que ce soit par catégorie d’âge comme à Mont-Tremblant, mais aussi parce que l’épreuve de natation se déroule dans la mer où je devrai donc affronter les vagues, la houle, les courants et les vents.»
L’Ironman d’Hawaï sera présenté le 10 octobre dans le district de Kailua-Kona. Pierre Lavoie, l’initiateur du Grand Défi qui porte son nom, est l’un des rares Québécois à y avoir déjà participé. Il est d’ailleurs la source d’inspiration de Sylvain Bélisle.