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Un Boisbriannais aux Jo paralympiques de Paris

Photo courtoisie- Anthony Létourneau pratique le rugby depuis dix ans.

Un Boisbriannais aux Jo paralympiques de Paris

Publié le 01/10/2024

Les Jeux olympiques de Paris ont été suivis par leur version paralympique. De nombreux athlètes s’y sont réunis pour célébrer leur sport, souvent méconnu.

La Ville de Boisbriand y a d’ailleurs été représentée lors des matchs de rugby en fauteuil roulant avec la participation d’Anthony Létourneau.

L’équipe de rugby en fauteuil est arrivée 6e au classement pendant les jeux. Mais la fierté reste d’y avoir participé et représenté le pays.

« Le Canada, c’est un grand territoire. Il y a quand même beaucoup de personnes qui veulent représenter le pays. Quand on vient de Boisbriand, c’est quand même très spécial », souligne Anthony Létourneau, athlète boisbriannais de rugby en fauteuil. C’était ainsi sa deuxième présence aux Jeux paralympiques, ayant été à Tokyo en 2021. 

Anthony pratique ce sort d’équipe depuis dix ans, ayant commencé en 2014. « Je suis quelqu’un qui vient du hockey. J’aimais le sport contact », souligne-t-il quant à ses débuts. Il s’agit d’ailleurs du seul sport contact en fauteuil roulant.

Dans ce sport, les présences sur le terrain se comptent selon un pointage. Un maximum de quatre athlètes peut être sur le terrain à la fois. Chacun est catégorisé selon un nombre de points. « La classification va de 0,5 à 3,5 par intervalle de 0,5 », explique le Boisbriannais. L’entraîneur calcule ensuite ses alignements pour avoir un maximum de huit points présents à la fois. Ainsi un joueur classifié avec un plus haut pointage est considéré comme ayant une plus grande fonction motrice. 

Il n’est cependant pas toujours assuré de faire partie de l’équipe des différentes compétitions. « On se pratique toute l’année ensemble. L’équipe a un bassin de joueurs du Canada un peu partout. On se rejoint pour des camps d’entraînement et l’entraîneur choisit à ce moment-là qui il garde pour chaque tournoi », explique-t-il.

Anthony est athlète à temps plein. Se déplaçant en fauteuil roulant, il considère ses journées plus complexes et plus longues. Mais ça ne l’empêche en rien de se donner corps et âme pour son sport et de s’entraîner le plus possible.