Membre du club Carcajou de Saint-Jérôme, le jeune athlète considère cette sélection comme un privilège pour exprimer sa fierté québécoise. Alexandre n’en est pas à sa première expérience. Il a représenté le Canada aux championnats du monde U19 de volleyball intérieur, du 24 juillet au 3 août à Tachkent, en Ouzbékistan.
« Cette expérience-là m’a vraiment solidifié, un peu comme ma fierté québécoise, je dirais. Je pense que les Jeux du Canada, c’est le moment parfait pour mettre en scène cette fierté-là. Vraiment, jouer pour le Québec, ce n’est pas tous les jours qu’on a cette opportunité-là. » – Alexandre Arsenault, athlète
En partie grâce aux entraîneurs
La réussite de l’athlète n’est pas tombée du ciel. Il s’agit pour lui, de longues journées de préparation et d’entraînements sous l’égide de plusieurs entraîneurs. Ils y ont joué un grand rôle, reconnaît le jeune homme de 19 ans. C’est la perspective différente amenée par ces derniers qui, selon lui, le fait grandir.
« L’expérience de cet été avec l’équipe nationale, avec tous mes entraîneurs qui étaient à l’équipe nationale, les trois, c’est des entraîneurs d’équipe universitaire. Ça a vraiment amené un nouveau point de vue sur le sport et sur tous les aspects du jeu. Je pense que j’ai vraiment grandi avec cette expérience-là », soutient-il.
Alexandre se sent prêt pour les Jeux du Canada. Les entraînements vont bon train et l’atmosphère s’avère plus sérieuse que d’habitude, confie-t-il. Il est vrai qu’il se retrouvera sur un autre terrain pour ces jeux, mais « [il est] habitué à ce niveau de préparation ». De plus, les membres de l’équipe sont, pour la plupart, des visages familiers avec qui il a déjà joué, assure-t-il.
Prêt à surprendre
L’athlète aborde la compétition avec confiance malgré les faibles attentes envers l’équipe Québec : « les autres provinces n’ont pas vraiment de grandes attentes de nous, parce qu’on n’est pas vraiment vu comme une des plus grandes provinces en termes de volleyball. Mais on est prêts à faire la surprise ».
L’absence d’attente élevée de la part des autres provinces est, selon lui, un atout stratégique qui, non seulement, libère son équipe de la pression de faire bonne figure, mais aussi leur permet d’exprimer librement leur potentiel. Cette situation particulière, confie le volleyeur, leur permet d’aborder la compétition avec décontraction, de jouer leur propre jeu sans le poids des pronostics favorables qui peuvent les paralyser.
« La beauté de tout ça, c’est que le monde n’a pas vraiment d’attente, fait que je pense que, justement, on a plus de liberté là-dedans, tu sais, moins de pression de performer […] Moi, je pense que, justement, on n’a pas cette pression-là sur notre dos, pis que c’est un grand atout… je pense que c’est bon pour nous », lâche-t-il.
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