Plusieurs athlètes élites ont frappé un mur lorsque les salles d’entraînement et les gyms ont fermé leurs portes. Ce n’est pas ce qui a ralenti Maxime Coursol, qui a fait preuve d’imagination en se construisant une salle d’entraînement pour le moins originale. Quelques mois plus tard, il devenait un des quatre premiers choix de première ronde de l’Océanic de Rimouski.
Lorsque le confinement a forcé tout le monde à se réinventer, l’athlète du secteur de Saint-Janvier, à Mirabel, a trouvé le moyen d’innover. Avec l’aide de son père, l’attaquant des Vikings de Saint-Eustache s’est construit une salle d’entraînement dans le garage familial avec un système de poulies et de câbles fixés au plafond et au plancher, lui permettant de soulever des briques et des blocs de béton dans des récipients de cinq gallons.
«On s’est arrangé avec les moyens du bord», a souligné Coursol.
L’athlète de 16 ans a ainsi pu garder la forme et s’entraîner de manière régulière et adéquate, ce qui a très certainement paru lorsque l’entraînement et les activités normales ont repris: «J’avais un entraînement plus complexe. Au lieu de faire juste des ‘‘push-ups’’, j’avais accès à de l’équipement. C’est sûr que ç’a été un gros plus pour moi. Mais tout le monde a travaillé fort pendant la saison morte.»
Une surprise bien méritée
Lors du dernier repêchage de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), le Mirabellois a été sélectionné au 12e rang. Une grande et belle surprise pour celui qui ne s’attendait pas à entendre son nom si rapidement, lui qui était classé 27e sur la liste de recrutement.
C’était la confirmation que ses efforts étaient justifiés et suffisants et que son travail avait séduit les dirigeants de l’Océanic. Ceux-ci ont d’ailleurs justifié leur choix en lui disant qu’ils aimaient son style de jeu, son caractère, son implication et son intensité.
Coursol tentera à son tour de poursuivre la grande tradition de l’Océanic, l’une des organisations les plus prestigieuses du hockey junior canadien. Plusieurs vedettes de la Ligue nationale de hockey (LNH), comme Vincent Lecavalier, Brad Richards, Sidney Crosby et Alexis Lafrenière, ont joué leur hockey junior à Rimouski.
Pour le Mirabellois, c’est un immense honneur de pouvoir marcher dans leurs traces: «C’est incroyable de savoir que je vais porter le même chandail que Sidney Crosby! Je vais essayer de bien les représenter.»
Le camp de l’Océanic commencera le 16 août prochain et Coursol espère y faire bonne impression et de se tailler un poste au sein de l’équipe. Si ce n’est pas le cas, il reviendra avec plaisir avec les Vikings dans le migdet AAA, avec qui il n’a pas encore eu la chance de disputer un seul match en raison de la pandémie.
N’en demeure pas moins que le travail effectué au cours de la dernière année n’est pas négligeable et que ce sera certainement extrêmement fondateur pour le reste de la carrière du jeune hockeyeur.
«Je crois qu’il peut être un bon exemple de courage et de détermination pour les jeunes qui aspirent à jouer du hockey de haut niveau», a indiqué Jocelyn Coursol, le père de Maxime, qui est depuis toujours aux premières loges pour être témoin du succès de son fils et qui en est extrêmement fier.
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