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Un succès renouvelé Cross-country de Blainville

Crédit : Thibault Rajaofetra – 35 écoles de la CSSMI se sont jointes au Cross-Country de Blainville pour un total de plus de 2100 jeunes participants.

Un succès renouvelé Cross-country de Blainville

Publié le 22/10/2024

Cette année, le cross-country de Blainville a rassemblé plus de 2100 élèves issus des écoles de la région, un succès confirmé au fil des éditions pour cet événement devenu un incontournable pour la majorité des écoles du Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI).

Antoine Bourgon, professeur d’éducation physique à l’école Curé-Paquin, souligne l’amélioration notable en matière de sécurité grâce à l’introduction des puces électroniques de chronométrage. « L’utilisation de puces a vraiment changé la donne. Avant, on lançait tous les élèves en même temps, et cela pouvait être dangereux avec autant de jeunes au départ. Désormais, des départs en vagues permettent de réduire considérablement les risques de chute et de bousculade », explique M. Bourgon.

La nouveauté a également permis à chaque participant de recevoir un temps précis dès qu’il franchissait la ligne d’arrivée. « C’est beaucoup plus sécuritaire pour tout le monde, et les élèves sont encore plus motivés à connaître leur performance officielle », ajoute-t-il.

Crédit : Thibault Rajaofetra
Les départs en vagues récemment instaurés renforcent la sécurité des jeunes et réduisent considérablement les risques de collisions.

Avec la participation d’au moins 35 écoles du CSSMI, chaque établissement scolaire envoie en moyenne des groupes de 20 à 50 participants. « Ils ne courent plus seulement contre leurs camarades de classe, mais se mesurent aux meilleurs d’autres écoles. Cela les pousse à se dépasser tout en conservant l’aspect participatif et amusant », raconte M. Bourgon.

Un événement attendu par tous les jeunes

« Cela fait cinq ou six ans que j’y participe, et chaque fois, c’est un événement marquant pour nos élèves », indique le professeur. « Beaucoup de nos jeunes sont des sportifs aguerris qui pratiquent des disciplines comme le hockey ou le soccer en dehors de l’école. Ce cross-country est une occasion pour eux de montrer leurs capacités dans un autre cadre, tout en retrouvant parfois des amis d’autres écoles. Ils se lancent des défis, se comparent, et ça ajoute une petite compétition amicale qui est toujours agréable à voir », confie-t-il.

Bien que l’événement n’ait pas de cérémonie officielle de remise de prix, chaque participant peut se comparer aux meilleurs coureurs de la région. « Ce n’est pas seulement une question de performance. C’est aussi une opportunité pour les jeunes de découvrir un autre type de défi physique et de se confronter à un environnement plus compétitif que celui des cours d’éducation physique. »

Une préparation qui porte ses fruits

Certains élèves prennent cet événement plus au sérieux que d’autres, comme le souligne Antoine Bourgon : « Un de mes élèves s’entraînait presque tous les jours au parc. Il suivait son temps et voyait ses progrès. Ce genre de détermination, c’est impressionnant à voir chez un enfant. Chaque année, il y en a deux ou trois qui prennent la course vraiment à cœur », raconte-t-il avec fierté.

Crédit: Thibault Rajaofetra
Une occasion idéale pour les jeunes de renforcer les liens d’amitié dans un contexte sportif et amusant.

L’événement permet aussi aux moins expérimentés de se lancer dans une compétition sans pression excessive. « C’est un bon équilibre entre compétition et participation. Les jeunes peuvent se fixer des objectifs, mais ils savent aussi que le simple fait de participer est déjà un accomplissement en soi », précise Bourgon.

Un rendez-vous incontournable pour l’avenir

Le cross-country de Blainville ne cesse d’impressionner, tant par le nombre de participants que par la qualité de son organisation. « Chaque année, l’événement attire de plus en plus de jeunes. Beaucoup le font une fois et sont impatients de revenir l’année suivante. Pour certains, c’est leur première expérience de compétition sportive, et ça laisse une forte impression », conclut Bourgon.