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Une 3e saison pour le soccer semi-professionnel à Blainville

Le Blainvillois Jean-Pierre Cériani est devenu

Une 3e saison pour le soccer semi-professionnel à Blainville

Publié le 09/05/2014

La Première Ligue de soccer du Québec (PLSQ) a repris ses activités vendredi dernier, pour une 3e saison. Des six équipes qui se disputeront le championnat cette année, seuls l’AS Blainville et le FC L’Assomption-Lanaudière auront pris part aux trois campagnes. En effet, le CS Mont-Royal Outremont et le FC Gatineau n’ont rejoint les rangs de la Ligue que l’an dernier, alors que le CS Longueuil et l’ACP Montréal-Nord effectuent, en ce printemps 2014, leurs débuts en PLSQ.

De leur côté, le FC Saint-Léonard, le FC Brossard et le FC Boisbriand ont quitté la Première Ligue au terme de la deuxième saison. Dans le cas du FC Boisbriand, l’équipe semi-professionnelle a carrément été dissoute.

Impliqué dans les organisations de soccer de la région depuis une quinzaine d’années, le directeur sportif et entraîneur-chef de l’AS Blainville, Jean-Pierre Cériani, a eu son mot à dire, dans l’adoption de la structure de la PLSQ. Aujourd’hui, il représente fièrement le club au Comité des gouverneurs de la Première Ligue.

Français d’origine, Jean-Pierre Cériani est venu s’établir au Québec en 1989. Ex‑joueur et entraîneur dans l’Hexagone, il met deux ans avant d’entreprendre des démarches pour s’impliquer ici. C’est d’abord avec une équipe mixte U15 de Sainte-Thérèse qu’il renoue avec le coaching. Il devient ensuite directeur technique pour la région des Laurentides, avant d’être remarqué par la Fédération de soccer du Québec, qui en fait d’abord un formateur, avant de le nommer entraîneur des équipes U15 et U17 québécoises. Il exercera ces fonctions durant trois ans.

Il a par la suite mené l’équipe de Montréal-Concordia à la victoire aux Jeux du Québec de 1997. C’est en 2004 que Jean-Pierre Cériani débarquera à l’Association de soccer de Blainville, afin d’y travailler à établir une structure de club. Dans une telle structure, le recrutement prend toute son importance. «Un bon recruteur étudie l’enfant, mais aussi l’homme qu’on pense qu’il va devenir, pour savoir quel joueur il va devenir, affirme‑t‑il. Généralement, avant 12 ans, on ne se trompe pas. Après 16 ans, on ne se trompe pas beaucoup non plus. Mais entre 12 et 16 ans, la marge d’erreur est phénoménale, car on est dans une phase importante de transformation chez l’individu et on ne sait pas ce que ça va donner.»

On bâtit donc une organisation dans laquelle le jeune joueur évoluera selon la vision et la philosophie du club. Il y sera développé jusqu’à ce qu’il atteigne l’équipe de réserve, puis, ultimement, l’équipe supérieure, l’équipe fanion. «Avec le bassin qu’il y a à Blainville et dans la région, on doit pouvoir alimenter une équipe de Première Ligue sans problème», poursuit Cériani.

Il y avait cependant un problème important à Blainville, en 2004. C’est que le niveau le plus élevé, à l’époque, était une équipe masculine de 16 ans, de division 1. Il fallait donc un «exemple» pour les jeunes en développement, c’est-à-dire une équipe senior. «J’ai appelé mes joueurs de Montréal-Concordia et je leur ai demandé de venir à Blainville. Je leur ai proposé un plan pour passer, en 4 ans, du AA division 2 au AAA division 1. Ce qui signifiait que vers l’âge de 24 ans, ils se retrouveraient au plus haut niveau de compétition», relate Jean-Pierre Cériani.

Mais entre-temps, l’idée de la PLSQ germait…

Dans l’édition de la semaine prochaine, les débuts de la Première Ligue… et son grain de sel blainvillois.