Une récolte de 80 000$ pour le fonds d’étude de l’Armada

La classique annuelle de golf de l’Armada de Blainville-Boisbriand se tenait au Club de golf Le Blainvillier le jeudi 23 mai dernier et a permis d’amasser 80 000$ pour le fond d’étude des joueurs. 

Le départ donné aux alentours de midi sous un soleil éclatant marquait le début des festivités. « Tous les foursomes sont comblés; travail colossal du comité organisateur. On peut dire que la communauté d’affaires est au rendez-vous », se réjouissait Jean-François Trudeau, président de l’équipe, peu de temps avant de prendre les allées d’assaut avec sa famille qui complétait son foursome.

Sentiment partagé par Pierre Gendron, président du fonds d’étude de l’Armada : « Pour une première édition, le ‘‘turnout’’ est vraiment incroyable. Les gens ont répondu à l’appel et c’est vraiment apprécié ».  

Évolution des mentalités

L’objectif initial de l’événement était d’amasser un ambitieux 100 000 $ pour le fonds d’études des joueurs de l’Armada. Ce fonds a pour but avoué d’offrir un plan B aux joueurs de l’équipe et leur permettre de poursuivre leurs études après leur parcours sportif, peu importe le chemin qu’ils choisissent. 

Steve Bégin, ancien joueur du Canadien de Montréal et raccrocheur faisait écho à cet objectif soulignant son propre parcours et l’évolution des mentalités dans le monde du hockey junior: « Dans le temps c’était moins encadré et c’est le fun de voir les équipes aujourd’hui mettre l’emphase sur le niveau scolaire […] surtout lorsqu’on sait que seulement 0,03% des hockeyeurs québécois font la ligue nationale ».  

Un président d’honneur inspirant

Pour cette première édition de la Classique annuelle, la franchise de Blainville-Boisbriand avait en Étienne Marcoux un Président d’honneur tout indiqué. Le bachelier et ancien gardien de but de l’équipe s’exprimait en ces mots avant le coup d’envoi de la journée : « J’étais vraiment content qu’ils aient pensé à moi [pour la présidence], explique Marcoux. Ça a toujours été très important dans ma famille que je poursuive mes études pour avoir un plan B. J’ai joué professionnel, j’ai gradué à l’université avec mon baccalauréat. C’était un bon ‘‘fit’’ pour moi [d’être ici] ».

À la fin de la journée, les organisateurs ont annoncé avec fierté la remise d’un chèque de 80 000$, un peu en deçà du 100 000$ attendu, mais loin d’un échec pour autant. Les fonds récoltés représentent un premier pas important dans l’objectif d’offrir de meilleures perspectives d’avenir à tous les joueurs de l’Armada et la valorisation des études chez les jeunes hockeyeurs.