Le curling est un sport assez ancien. Attesté dès le XVIe siècle, il aurait été inventé en Écosse. D&#8217;ailleurs, le premier club de curling du Québec, le Royal Montreal Curling Club, fut fondé en 1908 par des immigrants écossais. Sport olympique, le curling était présent lors des premiers Jeux Olympiques d&#8217;hiver qui se sont déroulés à Chamonix en 1924. Au Québec, le sport se porte bien alors qu’un peu plus de 60 clubs sont en activité, dont celui de Rosemère. Ce dernier fut fondé en 1956 et depuis cinq ans, il est présidé par Yves Leclerc. Nous sommes donc allés à la rencontre de M. Leclerc afin de parler de curling et du club.



<h2>Un sport accessible à tous</h2>



Retraité depuis peu, Yves Leclerc a eu le coup de foudre pour ce sport il y a 11 ans. « Mon beau-frère jouait et m&#8217;en parlait souvent, j&#8217;ai donc essayé ça et j’ai eu la piqûre. J&#8217;avais 55 ans. Je ne suis pas très flexible, mais je pouvais effectuer ces mouvements. De plus, c&#8217;est très abordable en comparaison avec le golf », explique-t-il.



Yves Leclerc souligne aussi que la complicité entre les joueurs est primordiale au curling. « C’est vraiment un sport d&#8217;équipe, tout le monde est important. Quand tu réussis une pierre parfaite, tu sais que les quatre joueurs ont été impliqués. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="489" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/03/yves-leclerc-489x640.jpg" alt="Yves Leclerc, président du club de curling de Rosemère." class="wp-image-91289"/><figcaption>Yves Leclerc, président du club de curling de Rosemère.</figcaption></figure>



<h2>La fin de son mandat</h2>



Il ne reste que quelques semaines à la présidence d’Yves Leclerc. Alors que les mandats sont habituellement de deux ans, M. Leclerc aura occupé le plus haut siège du club pendant cinq ans.



« J&#8217;ai fait mon temps. Je vais laisser ma place à une personne ayant de nouvelles idées », explique l&#8217;ancien consultant en informatique. Content de son mandat, Yves Leclerc espère avoir été un président à l&#8217;image de son sport, c&#8217;est-à-dire un dirigeant à l&#8217;écoute et respectueux.



Le début de sa présidence aura été marqué par la pandémie et la crainte de voir le club disparaître, mais Yves Leclerc admet que si l’organisation est toujours aussi vivante, c&#8217;est grâce au dévouement des membres.



« Lorsque cela s&#8217;est produit, nous avons reçu plusieurs prêts et dons de la part des membres. Nous avions quand même l&#8217;hypothèque, le chauffage et l&#8217;électricité à payer. De plus, plusieurs membres n&#8217;ont pas demandé le remboursement de leur cotisation lorsque nous leur avons proposé », indique-t-il.



Pour la suite, Yves Leclerc continuera bien entendu de balayer la glace et d’y faire glisser les pierres. Décidé à ne plus s’impliquer dans le conseil d’administration, il donnera toutefois un coup de main de manière bénévole pour assurer la pérennité du curling à Rosemère.











Simon Martel infojournaux@groupejcl.ca

Gros plan sur un joueur de curling en action

La compétition qui se déroulait à Gatineau du 9 au 16 mars dernier dans des conditions difficiles a permis au club qui a pour mission l’initiation au ski de fond, le développement des athlètes et des entraîneurs et qui compte sur quelques 650 membres issus de la grande région laurentienne, de s’illustrer comme jamais dans une compétition de ce calibre.



<h2>Performances à souligner</h2>



Au niveau des performances individuelles: Olivia Bouffard-Nesbitt de Morin-Heights a très bien fait avec ses deux médailles, ce qui lui valut une bourse à titre de meilleure athlète senior. Joël Thibault de Sainte-Thérèse a remporté quant à lui le bronze au sprint libre. Chad Walsh de Morin-Heights, s’est classé 5e au 5km libre et il a manqué le podium de très peu au 7.5km, tout comme Joël Thibault qui le suivait de près en cinquième position.



Les conditions printanières et le manque de neige, tout comme ce fut le cas aux jeux du Québec à Sherbrooke il y a deux semaines[i], ont affectés l’organisation et le déroulement de cette grande compétition. Des épreuves ont tout simplement été annulées alors que les bénévoles de l’événement ont travaillé d’arrache-pied pour offrir une piste de qualité aux athlètes.&nbsp;



Lorsque la neige est insuffisante ou de mauvaise qualité, cela peut affecter de plusieurs façon la compétition pour les athlètes : adhérence des skis à la neige, inégalité de la piste, modification du parcours, etc…&nbsp;



La situation difficile dans les compétitions récentes comme les Jeux du Québec et le Championnat Canadien de ski de fond sont évidemment attribuables aux températures élevées que nous avons depuis le début de l’année 2024.&nbsp;



<h2>Quel avenir pour les sports d&#8217;hiver?</h2>



Il ne s’agit pas d’un phénomène unique puisque depuis plusieurs années, on constate la levée de drapeaux rouges en lien avec le réchauffement global de la planète pour les sports hivernaux. Certains se demandent même si les Jeux Olympiques d’hiver ne sont pas tout simplement voués à disparaître dans un avenir pas si lointain[ii]. Pour contrer ces conditions en regard de la préparation pour le dernier événement de la saison : La finale de la Coupe Québec, le club des Fondeurs des Laurentides a la chance de compter sur un site d’entraînement à Morin-Heights, avec des pistes qu’il a développées lui-même et où la neige persiste en fin de saison.



La finale de la Coupe Québec se déroulera au Mont-Saint-Anne les 22-23 et 24 mars prochain. Le club, qui occupe présentement le troisième rang sur ce circuit, fera tout en son possible pour se hisser en deuxième place.&nbsp;

Club des Fondeurs-Laurentides, Performance historique à Gatineau

Les joueurs de la Flotte devaient partager l’envie de sourire de ses jeunes partisans, car l’équipe était parvenue à se qualifier pour les séries éliminatoires la veille lors de leur victoire de 2-1 contre le Phoenix de Sherbrooke. Soulagement certain pour ceux qui se souviendront de la qualification de l’année dernière, obtenue in extremis grâce à un point dans une défaite en prolongation. 



Malheureusement, le reste de la semaine ne s’est pas déroulée comme prévu avec un voyage pénible à Rimouski où les joueurs de Mathieu Turcotte se sont inclinés deux fois en autant de soirs face à l’Oceanic. Le premier match a vu les joueurs de l’Oceanic prendre le contrôle en début de rencontre avec trois buts rapides dans les dix premières minutes et bien que les 33&nbsp;arrêts d’Edouard Gauthier lui auront suffi pour obtenir la troisième étoile du match, c’était trop peu pour mériter le V sur le calendrier. Avec un autre match à jouer le lendemain, tous les espoirs restaient permis pour sauver l’honneur.&nbsp;



Et avec moins d’une minute à faire au match… cela semblait réglé pour l’Armada qui menait 3-1, grâce entre autres à une performance inspirée de Jonathan Fauchon avec ses 27e et 28e buts de la saison. Une pénalité avec 42 secondes à jouer est tout ce qu’il aura fallu à l’Oceanic pour jouer les trouble-fêtes, puisque 14 secondes plus tard, l’écart était réduit à un seul but. Encore 13 secondes plus tard, Alexandre Blais envoyait tout le monde en prolongation où aucun gagnant ne sera fait.  Les tirs de barrage seront bénéfiques à l’Oceanic qui marquera trois fois en quatre occasions, une de plus que l’Armada qui revient à la maison avec le couteau entre les dents pour affronter les Olympiques de Gatineau mercredi. 



<h2>Ogonowski, joueur étudiant du mois de février et Villeneuve brise des records</h2>



Outre les résultats moins réjouissants de la semaine, l’Armada a quand même profité de la semaine dernière pour saluer l’implication académique d’Eliot Ogonowski qui s’est mérité le titre de joueur étudiant du mois de février.  Le jeune défenseur Xavier Villeneuve est également une source de réjouissance cette saison, il a dépassé la semaine dernière la marque de Pascal Corbeil pour le plus grand nombre de points par un défenseur recru, soit 31. Il faudra être attentif et voir quels records il battra d’ici la fin de la saison. Avec seulement six matchs à jouer à la saison régulière, dont quatre à domicile, on comprend que chaque occasion sera bonne pour l’Armada de faire plaisir aux partisans.  L’équipe présentera d’ailleurs la première édition de son match des partisans, ce samedi 16 mars. 



Pour l’occasion, le phénomène Zac Bell, qui se produit sur les glaces partout en Amérique du Nord grâce à ses mains magiques, en mettra plein la vue aux partisans réunis au Centre Excellence Sports Rousseau, non pas une, mais bien deux fois lors de chacun des entractes du match opposant la Flotte aux Voltigeurs de Drummondville. Vous pouvez voir ses exploits en cliquant ici: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=Aov17m4xppc">https://www.youtube.com/watch?v=Aov17m4xppc</a> En proposant des billets à moins de 10 $ pour les enfants et les étudiants, on peut s’attendre à un aréna rempli et à une ambiance électrique.

Yves Leclerc : cinq ans au service du curling à Rosemère

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La fin de son mandat