Bien que quelques villes adoptent désormais cette initiative solidaire qui valorise le réemploi d’objets tout en permettant la lutte contre la surconsommation, Boisbriand est la première municipalité à l’offrir gratuitement à ses citoyens.



L’application agit comme un agent facilitateur puisqu’elle met en contact prêteurs et usagers potentiels.&nbsp;Selon l’information transmise par la Ville de Boisbriand, les abonnés peuvent afficher les items qu’ils rendent disponibles pour le prêt, faire des emprunts parmi ce qui est offert ou envoyer une demande spontanée dans sa communauté pour un article précis.&nbsp;



« Partage Club offre ainsi la possibilité aux utilisateurs d’avoir un réel impact environnemental en favorisant la réduction et le réemploi. Sans compter la portée économique et sociale des interactions entre les membres. D’ailleurs, la valeur moyenne des objets empruntés est de 150$ et 80% des besoins sont répondus en moins de 24 heures », laisse savoir la Ville.&nbsp;



Pour la coopérative Tricentris, il était évident que cet outil collaboratif et solidaire correspondait directement à leur mission puisqu’il impacte favorablement le développement régional et le développement durable.&nbsp;



L’administration Beaudette y trouve aussi son intérêt puisque l’esprit de partage répond aux objectifs du Plan de développement durable lancé au printemps par la Ville. Il y était question d’une meilleure gestion des matières résiduelles de la Ville et de rendre sa population mieux renseignée en matière d’environnement.&nbsp;



« Nous sommes heureux d’offrir cette solution écologique et économique à tous nos citoyens et d’encourager la création d’une communauté de partage dans notre ville », souligne la mairesse de Boisbriand, Christine Beaudette.&nbsp;



Pour sa part, Tricentris offrira Partage Club dans le cadre d’un projet pilote estival avec la Brigade des bacs, qui se promènera en effet sur le territoire de Boisbriand en utilisant les bacs de récupération comme point de départ.&nbsp;



« En consolidant les efforts de la Brigade et les avantages de Partage Club, ce projet met de l’avant la nécessité d’un bon tri à la source pour un recyclage efficace et optimal, mais surtout, l’importance de changer ses habitudes de consommation et de poser des gestes en amont de son bac de récupération en favorisant le partage et le réemploi. Réduire et réutiliser, avant même de recycler ; telle est la hiérarchie des 3R », indique-t-on sur le site de la Ville de Boisbriand.&nbsp;

L’inquiétude citoyenne entourant les opérations d’enfouissement de Stablex a refait surface avec le passage de la <a href="https://nordinfo.com/actualites/basses-laurentides-des-inondations-pires-quen-2017" target="_blank" rel="noreferrer noopener">tempête Debby</a> qui a entraîné bien des inondations et avec elle, une possible contamination des eaux inhérente aux activités de l’entreprise installée à Blainville. On demande de nouvelles analyses des sols.



<h2>Match nul…pour le moment</h2>



Le cautionnement de Québec est désormais au cœur même de ce dossier litigieux puisque la Ville de Blainville refuse qu’un permis d’agrandissement sur son territoire soit accordée à Stablex, dont les activités actuelles soulèvent déjà bien des craintes de toxicité de sols parmi la population.



Or, les consultations juridiques ont confirmé ce que redoutait Mme Poulin et son équipe&nbsp;: le gouvernement du Québec a tous les droits et la Ville ne peut s’opposer à sa volonté.&nbsp;



En début de séance du conseil municipal, le 19 août dernier, la mairesse de Blainville, Liza Poulin, a laissé savoir qu’une rencontre s’était tenue durant la semaine du 12 août entre la Ville et le ministère de l’Environnement.&nbsp;



La discussion s’est toutefois terminée par une impasse. « Le ministre Charette a été très clair à l’effet qu’il veut trouver une solution pour que Stablex continue ses activités. Et de notre côté, on a été très clairs sur le fait qu’on ne veut pas que ce soit sur le terrain appartenant à Blainville. Vous comprenez bien qu’on n’a pas trouvé de terrain d’entente. Mais, on a quand même obtenu que le Ministère retourne à la table à dessin pour examiner toutes les options possibles sans toucher au terrain appartenant à la ville. Ils vont donc faire leurs devoirs et on aura examiné toutes les options avant de parler d’expropriation », a relaté Mme Poulin.



Les deux parties ont convenu de s’en reparler.



<h2>L’argument des analyses</h2>



Du côté des citoyens, on estime nécessaire que de nouvelles analyses des sols soient faites. D’une part parce que l’on est convaincu que les résultats viendraient confirmer ceux des échantillonnages effectués en décembre 2023 par les citoyens, et d’autre part parce qu’avec de nouveaux résultats prouvant la toxicité des sols pourraient servir de contrepoids face au gouvernement.&nbsp;



C’est du moins le message livré par le citoyen François Laflamme, qui a demandé officiellement à la mairesse Poulin d’entreprendre de nouvelles analyses. Une demande qui a été suivie par l’intervention des Blainvilloises Marie-Claude Archambault et Nicole Gravel. La chef de Climat Québec, Martine Ouellet, est pour sa part intervenue pour exposer une rumeur circulant sur Stablex.



Selon une source qu’elle juge «fiable» et dont elle a pris soin de ne point nommer, Stablex aurait été inondée lors du passage de Debby&nbsp;: à savoir ses bureaux, sa cafeteria et tout l’intérieur de son usine. Quant à ses installations extérieures, la cellule 5 serait remplie d’eau et les cellules 7 et 8 seraient pleines jusqu’au bouchon.&nbsp;



<h2>Réponse de Stablex</h2>



Les informations ont été confirmées par le directeur général de Stablex, Michel Perron, qui n’a pas cherché à démentir les faits. « Comme on ne doit pas laisser d’eau à l’extérieur du site, on a dû pomper l’eau rapidement », a souligné celui-ci en ajoutant que 4-5 pouces d’eau avait envahi le sous-sol où se trouve justement la cafeteria.&nbsp;



M. Perron a expliqué que le diamètre du tuyau trop petit n’a pas permis de ramasser toute l’eau déversée autour de l’usine, provoquée par une coupure externe. Mais celui-ci a tout de même voulu se montrer rassurant. « Rien n’est sorti dans l’environnement, donc il n’y a aucun risque de ce côté. »



La mairesse de Blainville a assuré ses interlocuteurs qu’elle prenait acte de leurs demandes.&nbsp;

Blainville: Stablex, lorsque les inondations se mettent de la partie

Présenté comme une feuille de route destinée à sculpter l’avenir de Rosemère, ce plan s’articule autour de sept grandes aspirations, déployées en 19 projets qualifiés d’innovants et porteurs pour la municipalité et ses résidents puisqu’on y priorise le bien-être de la communauté, l&#8217;environnement et l&#8217;économie locale.



Les sept avenues retenues&nbsp;: Être un employeur de choix – Agir face aux enjeux climatiques et de biodiversité &#8211; Consolider et adapter notre territoire – Moderniser nos infrastructures – Optimiser notre offre de service – Assurer une saine gestion financière – Accroître l’engagement de notre communauté.



Les 19 projets sont décrits dans le document présentant le plan stratégique nommé&nbsp;: Naturellement responsable.&nbsp;



« Nous entamons une nouvelle ère pour notre municipalité, marquée par une volonté commune de progrès et d&#8217;engagement envers les valeurs qui nous sont chères », déclare Eric Westram, maire, soulignant la participation active des citoyens à la genèse de cette vision partagée.



Le plan stratégique a été conçu à la suite d’un processus de consultation et de réflexion dans le cadre de la démarche MADA – Familles (2021-2023) et de celle sur la vision urbanistique (2018-2020).



« Notre mission est de créer un milieu de vie harmonieux et attractif, où le bien-être de notre communauté et le respect de notre environnement guident nos actions, ajoute le maire. Cette démarche vise à transmettre aux générations futures un héritage précieux de responsabilité, d&#8217;innovation et de prospérité durable. »



L’administration Westram souhaite que ses citoyens se mobilisent autour de ce plan ambitieux.&nbsp;



« Ensemble, façonnons l&#8217;avenir de Rosemère. Rejoignez-nous dans ce voyage vers un avenir où notre municipalité se distingue par son dynamisme, sa qualité de vie, et sa conscience environnementale », affirme Eric Westram.

Boisbriand lance l’application Partage Club