Théâtre Lionel-Groulx: Les Nonnes, un rendez-vous à ne pas manquer

C’est la comédie musicale Les Nonnes qui tiendra l’affiche du Théâtre Lionel-Groulx, à Sainte-Thérèse, durant la période estivale, du 25 juillet au 3 août.

Présentée par Odyscène, cette pièce à succès mettra en scène six comédiennes dont la bien connue Dorothée Berryman, en mère supérieure, un rôle qu’elle a accepté de camper avec un immense plaisir. 

En entrevue avec le Nord Info, la comédienne que l’on connait aussi pour sa belle voix de chanteuse, n’avait que de bons mots pour cette pièce titrée Nunsense qui s’est révélé le plus grand succès à Broadway, ayant tenu l’affiche durant 38 semaines. « Ça joué pendant 10 ans, soit 372 représentations la plus longue durée sur Broadway », spécifie la comédienne-chanteuse Berryman. 

À ne pas confondre avec Sister Act, le célèbre film mettant en vedette Whoppi Golberg, prévient d’entrée de jeu la comédienne Dorothée Berryman. La comédie musicale créé par Dan Goggin a été présentée au Québec dès 1988 au Théâtre de la Marjolaine, après la traduction qu’en a fait le Cynique Serge Grenier.

Comédie musicale

En fait, l’histoire tourne autour d’une communauté de six religieuses désirant organiser une soirée-bénéfice en vue d’amasser les fonds nécessaires pour des funérailles. 

La soirée se déroulera-t-elle comme prévu? Rien n’est moins sûr et les six nonnes devront user d’ingéniosité pour parvenir à leurs fins. 

Ces six religieuses qui ont aussi quelques chansons à défendre sont campées par Chantal Lamarre, en sœur Antonine ainsi que par Caroline Lavigne, Rosie-Anne Bérubé-Bernier, Andy St-Louis et Lili-Ann De Franceso.

« Elles ont du talent, beaucoup d’humour et de très belles voix, ces nonnes », souligne Mme Berryman.

Dorothée Berryman a elle-même beaucoup d’humour. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’elle enfilera le costume ecclésiastique. « C’est ma 4^e religieuse. Ça fait partie de mon histoire, j’ai même étudié avec les religieuses », commente amusée la comédienne qui habite l’Île des Sœurs, avant d’ajouter avoir eu des tantes et grandes tantes religieuses. 

L’après pandémie

En fait, la pièce qui se tiendra au TLG avait été présentée en 2019 au Théâtre de la Marjolaine, sous la direction de Marc-André Coallier, qui a repris les rênes de ce théâtre bien connu. La pièce devait reprendre l’affiche en 2020, mais la pandémie a mis un sérieux frein à sa tenue tout comme les confinements l’année suivante. 

Après quelques années d’attente, revoici donc cette pièce mythique qui reprend ses droits sur les planches dans une mise en scène de Marc St-Martin et avec l’équipe originale, à l’exception de Lisa Palmieri, qui est remplacée par Lili-Ann De Francesco.

Mme Berryman est emballée à l’idée de reprendre son rôle de mère supérieure. « Je pensais que c’était mort, aussi ça été une belle surprise de savoir qu’on refait cette pièce à Sainte-Thérèse. On est toutes très contentes », insiste la comédienne, en ajoutant qu’une tournée de quelques villes suivra jusqu’à la mi-novembre.   

« Cette pièce est un prétexte à faire de l’humour et à faire connaitre les petits travers des religieuses », souligne Mme Berryman.

Et surtout, la pièce n’est pas qu’une simple histoire, elle contient une partie musicale. « On chante toutes, seule en solo et aussi ensemble, en harmonie », ajoute-t-elle.

L’équipe reprendra le spectacle dans le cadre d’une tournée à l’automne, soit en parallèle à la présentation de la pièce Les Nonnes, qui prendra également la route des salles de spectacle. 

Bien que les rôles se fassent plus rares pour les comédiennes avançant en âge, Dorothée Berryman se trouve plutôt privilégiée. Malgré le temps qui passe, la septuagénaire à la jeunesse éternelle enfile les beaux rôles. Au théâtre, elle a participé à l’aventure du spectacle Aux grands maux les grands discours présenté le printemps dernier où chacun des comédiens récitait des discours ayant marqué l’histoire.

La télévision lui a aussi fait de beaux cadeaux ces dernières années dans des productions telles que : Avant le crash, La faille, Sans rendez-vous. Au cinéma, on a pu la voir dans le film de Chloé Robichaud, Les jours heureux.