Éric Duhaime dévoile ses candidates dans Blainville et Mirabel

C’est dans la même salle où il avait prononcé un discours de défaite, le soir du 14 avril 2003, que le chef conservateur a annoncé ces nouvelles candidatures. M. Duhaime était alors candidat de l’Action démocratique du Québec (ADQ) dans Deux-Montagnes et avait terminé troisième avec 21,7 % des voix exprimées derrière la péquiste Hélène Robert (39 %) et le libéral Marc Lauzon (38 %).

Cette fois, c’est fort de l’appui d’une bonne de centaine de sympathisants bruyants et enthousiastes qu’Éric Duhaime s’est présenté au micro pour présenter ces cinq candidates, mais aussi pour inviter ses partisans à les appuyer lors de la campagne électorale à venir.

« Pour plusieurs d’entre nous, notre implication politique avec le Parti conservateur du Québec, c’est un peu ce qui nous a permis de garder la tête hors de l’eau au cours des deux dernières années. Pour moi, cela a été une bouée. Quand j’ai parti cela, je pensais vraiment être tout seul, qu’on était une poignée de Québécois qui pensaient que cette crise était mal gérée et qui aspiraient à plus de démocratie, plus de liberté et plus de droits. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux. Cela me donne confiance en l’avenir et en vous. Mais, sachez que vous avez un rôle fondamental à jouer : les cinq femmes qui sont derrière moi ce soir vont avoir besoin d’une équipe. En politique, il faut convaincre un vote à la fois. Il va falloir que chacun d’entre vous les supportiez et les aidiez », a-t-il lancé sous les applaudissements.

Grace Daou dans Blainville

Dans la circonscription de Blainville, actuellement détenue par le caquiste Mario Laframboise, le Parti conservateur du Québec pourra compter sur Grace Daou, arrivée du Liban au Québec à l’âge de 10 ans. Mère de famille, scientifique, enseignante et entrepreneure, celle-ci est détentrice d’un baccalauréat en biochimie et d’une maîtrise en sciences du département de physiologie de l’Université de Montréal. Après avoir évolué dans le domaine de la science au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et avoir oeuvré en tant qu’enseignante auprès des jeunes, elle a décidé de poursuivre son parcours en entrepreneuriat aux côtés de son époux.

« Il y a 11 ans, j’ai choisi de m’installer avec ma famille à Blainville, un milieu de vie dynamique, où j’y ai élevé mes deux jumeaux qui font ma fierté tous les jours. J’ai décidé de m’impliquer en politique pour défendre les jeunes familles et leurs enfants qui ont été malmenés injustement durant les deux dernières années. Je trouve cela inquiétant que l’on ait enfermé les gens, notamment nos jeunes qu’on a empêchés de bouger, de faire du sport et de s’épanouir. Aussi, je vois tous les jours les effets des différentes pénuries, dont celles de la main-d’oeuvre, de l’augmentation fulgurante du coût du transport et toute la pression que cela exerce sur nos entrepreneurs. Bref, le Parti conservateur d’Éric Duhaime est le seul qui me représente le plus et qui représente mes valeurs les plus chères : la liberté de choix, la liberté des individus et la liberté d’expression », a lancé la candidate conservatrice.

Gala Durand dans Mirabel

Dans la circonscription de Mirabel, Gala Durand tentera, pour sa part, de déloger l’actuelle députée caquiste Sylvie D’Amours. D’origine péruvienne et établie au Québec depuis qu’elle a 17 ans, Mme Durand est analyste senior en assurance qualité depuis 2017 et réside à Sainte-Marthe-sur-le-Lac depuis plus de 15 ans

« Je suis la preuve vivante qu’il est possible de vivre une intégration harmonieuse et positive de l’immigration. Comme future députée, l’immigration sera d’ailleurs l’un de mes principaux chevaux de bataille. En plus de défendre la liberté de toutes mes forces, je me ferai également la voix de dossiers très concrets, terre à terre et pertinents, par exemple l’amélioration de la fluidité du trafic sur l’autoroute 640 et les soins à domicile pour les personnes âgées », a-t-elle fait savoir avant que le chef Éric Duhaime mette fin à ce rassemblement en se faisant photographier avec des partisans, nombreux à attendre en ligne.