Réunis en assemblée générale virtuelle, hier soir (jeudi), les quelque 2100 enseignantes et enseignants du Syndicat de l’enseignement des Basses-Laurentides (SEBL) ont voté à 75% en faveur de la tenue d’une grève générale illimitée. Leur contrat de travail avec le gouvernement du Québec est échu depuis plus d’un an.
« Depuis ce temps, a indiqué Dominique Sauvé, présidente du SEBL, les pourparlers à la table de négociation piétinent et la partie patronale n’a pas démontré d’intérêt aux pistes de solutions mises de l’avant par les représentantes et représentants du personnel enseignant pour améliorer les problématiques vécues »
C’est donc en réaction à « ce blocage total » et au manque de respect du gouvernement que les enseignantes ont voté à 75 % pour la tenue de la grève générale illimitée, et ce, à compter du 31 mai si aucune avancée n’est réalisée d’ici là aux tables de négociation.
«La grève générale illimitée est un sacrifice ultime qui démontre clairement le niveau d’insatisfaction du personnel enseignant face au mépris patronal et à la souffrance vécue dans la profession », a ajouté Mme Sauvé. Cette action sera effectuée conjointement avec les 49 000 enseignantes et enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui représente le SEBL au niveau national.
Pour expliquer leur décision, les enseignants refusent notamment des augmentations salariales de 5 % pour les trois prochaines années, ce qui confirmerait le statuts d’enseignantes et enseignants les moins bien payés au Canada. Québec refuse également de retirer les premiers échelons salariaux malgré la promesse électorale.
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