En mars dernier, le journal La Voix allait à la rencontre d’Isabelle Pilon, présidente de Parents-Secours de Bois-des-Filion, alors qu’elle lançait un <a href="https://nordinfo.com/actualites/lavenir-de-parents-secours-de-bois-des-filion-est-en-jeu" target="_blank" rel="noreferrer noopener">cri du cœur</a> afin de trouver des citoyens qui souhaitaient s’impliquer (voir l’article L’avenir de Parents-Secours de Bois-des-Filion en jeu).



Alors qu’Isabelle Pilon n’était épaulée que par Précilia Myre, la Ville de Bois-des-Filion demandait à l’organisme qu’elle augmente le nombre de personnes siégeant sur le comité pour être homologué auprès de la municipalité. Nous avons donc recontacté madame Pilon pour faire un suivi.



« À la suite de l’article dans La Voix, j’ai été invitée par la Télévision des Basses-Laurentides (TVBL). Lors de l’entretien, j’ai pu faire la promotion de Parents-Secours et expliquer notre mission. De nouvelles personnes m’ont donc contacté et se sont dit intéressées à s’impliquer », expliquait la présidente en entrevue.



Deux nouvelles personnes se sont donc jointes au comité, soit Sophie Leduc et Carmen Dubé. Elles ont respectivement pris les sièges de vice-présidente et de trésorière. Il n’en manquait pas moins pour voir l’organisme recevoir la reconnaissance de la Ville.



Avec cette accréditation, l’organisme a pu faire de la promotion au sein du camp de jour de la ville. Une vidéo a été présentée aux enfants et des dessins leur ont été distribués, don de Louise Chabot, députée bloquiste à la Chambre des communes.



Bien que cela puisse sembler peu, trois nouveaux foyers-refuges ont été créés à la suite du premier article ainsi qu’après l’entretien de Mme Pilon à TVBL. Alors qu’il y a présentement 17 foyers-refuges à Bois-des-Filion, on souhaite en voir apparaître d’autres aux abords de certaines zones plus à risque, notamment près des parcs et des écoles.



Après la période des vacances, Isabelle Pilon et son comité ont bien l’intention de développer de nouveaux partenariats avec des organismes municipaux, chose possible maintenant que l’OSBL est accrédité par la ville.



Par Simon Martel

Foodtrucks, restaurateurs locaux, musique, spectacle de magie et animation&#8230; L’événement Steak, blé d’inde, patates laisse présager une soirée qui, en plus d’être festive, soutiendra la Fondation Drapeau et Deschambault.



Tous sont attendus dès 16h le 24 août prochain à l’Église Sainte-Françoise-Cabrini, lance Hélène Bergevin, organisatrice de l’activité. Impliquée auprès de la Fondation avec son mari Serge Rivest, qui en est le trésorier, elle est fière d’annoncer que le BBQ est maintenant de retour dans une nouvelle formule, après avoir été mis sur pause ces dernières années. Le choix du site de l’église, en plus de la venue d’artistes talentueux tels que Vibes &amp; Taxi, est prometteur selon Hélène Bergevin. L’événement pourrait permettre d’amasser non moins de 15&nbsp;000$ pour les CHLSD desservis par l’organisme, soit ceux de Blainville, Hubert-Maisonneuve et Drapeau-Deschambault.



« On est extrêmement contents qu’ils relancent ça », se réjouit Stéphane Drouin, directeur général de la Fondation, avant d’indiquer que les fonds collectés seront utilisés pour bonifier les services de zoothérapie, de musicothérapie et d’activités de stimulations cognitives.



Nul besoin de se procurer des billets&nbsp;:&nbsp; le site sera ouvert à tous les désireux de venir gouter à des spécialités d’ici. Autre événement-bénéfice majeur, la Classique des Maires aura quant à elle lieu au Club de golf de Rosemère le 19 septembre prochain, rappelle au passage Stéphane Drouin.

Steak, blé d’inde, patates vous invite à un BBQ festif

Souhaitant devenir la prochaine porte-parole féminine de Québec solidaire, Émilise Lessard-Therrien a fait de Sainte-Thérèse, le 10 août dernier, son premier arrêt d’une tournée spéciale à travers le Québec – une occasion de rallier des gauchistes avant sa campagne officielle.



Après que Manon Massé ait annoncé, en mai dernier, qu’elle ne solliciterait pas de nouveau mandat, la cloche a sonné en l’ex-députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue. Les dernières élections provinciales lui ayant fait perdre sa circonscription au profit de la CAQ, c’est dans l’idée de relever de nouveaux défis qu’elle se dressera, dès le 25 août, face à ses collègues et concurrentes Christine Labrie, députée de Sherbrooke, et Ruba Ghazal, députée de Mercier.



« On incarne des choses différentes, même si on est dans la même famille politique, fait remarquer Émilise Lessard-Therrien. Je pense que d’aller implanter Québec solidaire dans de nouveaux territoires, c’est ça qui peut faire grandir [le mouvement]. »



Son feu ne s’est pas éteint le soir du 3 octobre, affirme-t-elle ; elle compte plutôt le déployer différemment.



« Tout au long de mon mandat, je me suis rendue compte que la voix des régions est importante au sein de Québec solidaire, mais aussi de la conversation collective. Dans l’espace public, il faut qu’on puisse parler davantage des enjeux qui touchent beaucoup les milieux ruraux et les régions plus éloignées. »



<h2>Territoire, souveraineté et économie locale</h2>



Lignes directrices de sa campagne, ces thèmes faisaient fuser les discussions autour d’une table de la brasserie Saint-Graal, où Émilise-Lessard-Therrien avait invité ses confrères et consœurs. L’accaparement des ressources naturelles du Québec par des joueurs financiers externes soulève des enjeux primordiaux, pour reprendre ses mots. Afin d’assurer une meilleure autodétermination des milieux, la Témiscamienne mise sur la souveraineté, un « élément de solution&nbsp;» à divers problèmes et qui, selon elle, mériterait qu’on s’y attarde davantage. Bien que l’indépendance soit un cheval de bataille pour Québec solidaire, Émilise Lessard-Therrien considère que, à l’interne, elle n’est pas toujours assez audible.



« On n’arrivera pas à lutter contre les changements climatiques convenablement à l’intérieur du Canada », pointe-elle.



Même chose du côté de la pénurie de main d’œuvre&nbsp;: impossible, d’après la politicienne, de résoudre la problématique sans avoir « les deux mains sur le volant » en matière d’immigration, et particulièrement en région.



« Les décisions qui sont prises se font souvent sans égard à nos enjeux et nos réalités. Ce que je veux, ultimement, c’est rapprocher le pouvoir des gens. »



<h2>« En cavale »</h2>



Ayant étudié au Collège Lionel-Groulx, Émilise Lessard-Therrien était enthousiaste face à ce moment avec les membres des Basses-Laurentides. Elle prévoyait, dès le lendemain, partir en tournée vers l’est et s’arrêter notamment en Gaspésie, pour ensuite revenir par la Rive-Sud. Jeune maman élue à 26 ans « contre toute attente et en défiant tous les pronostics », elle dit s’être découverte une envie de changer les choses et de redorer l’image de la politique, en toute humilité et avec une approche humaine.



« J’ai le gout que les gens se reconnaissent, que les jeunes et que les femmes aussi se reconnaissent dans une candidature comme la mienne. »



Sa campagne officielle sera lancée le 24 août prochain, avec un événement spécial à Montréal. Le train reprendra ensuite et la Témiscamienne voyagera dans tous les coins du Québec jusqu’à l’élection de novembre prochain, pour laquelle les 20&nbsp;000 membres de Québec solidaire seront amenés à se prononcer.

Parents-Secours enfin reconnu par la Ville de Bois-des-Filion