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Réplique de Stablex à propos du PL93

Réplique de Stablex à propos du PL93

Publié le 03/03/2025

Après avoir défrayé les manchettes des médias alors que Québec vient de déposer un projet de loi en vue de faciliter l’acquisition d’un nouveau terrain pour pérenniser ses opérations, l’entreprise Stablex réplique et assure que le terrain visé dans la Grande tourbière est la meilleure option à Blainville et que son procédé est sécuritaire.

C’est du moins la réplique de l’entreprise d’enfouissement de déchets industriels Stablex transmise par voie de communiqué, lundi matin. 

Procédé

« Tout d’abord, notre procédé est sécuritaire et répond aux normes environnementales les plus strictes, dictées par le ministère de l’Environnement du Québec. Stablex ne se contente pas de stocker les résidus avant leur enfouissement. Ceux-ci subissent un traitement complet qui les transforme en substances inorganiques, stables et inertes. Les 200 employés de Stablex à Blainville travaillent avec un souci constant du respect des normes environnementales et effectuent un suivi constant des puits d’observation, placés stratégiquement en amont et en aval des cellules. Les systèmes de recirculation et de purification garantissent que l’eau, l’air et le sol demeurent sous les seuils de contamination prescrits par la loi. Chaque phase du processus fait l’objet d’analyses en continu par des laboratoires indépendants et par le ministère de l’Environnement du Québec. Contrairement aux critiques formulées, des contrôles stricts démontrent que notre procédé permet de disposer de manière sécuritaire des déchets dangereux », explique l’entreprise. 

L’entreprise d’enfouissement assure que leur procédé diffère de celui du Royaume-Uni, fort critiqué. 

« Les distinctions sont claires : seules des matières sécurisées, répondant aux normes établies par le ministère de l’Environnement, sont intégrées dans nos cellules de placement. D’ailleurs, nous nous soumettons à tous les contrôles environnementaux du gouvernement depuis quatre décennies », précise-t-on.

Terrain privilégié

Stablex affirme par ailleurs que le terrain choisi en 1980 avait été privilégié pour des raisons bien précises. « Des caractéristiques de sol argileux spécifiques à ces terrains permettent d’assurer la stabilité des cellules. C’est pourquoi de nombreux clients nord-américains font confiance à Stablex pour disposer sécuritairement de leurs matières dangereuses », stipule-t-on dans le communiqué.

« Tout le monde convient que d’établir une telle cellule à 300 mètres d’un quartier résidentiel n’est pas un choix responsable», souligne l’entreprise Stablex. 

Le nouveau terrain, identifié d’abord en collaboration avec la Ville de Blainville, et maintenant sélectionné par le gouvernement du Québec, n’est pas un choix fait au hasard, assure l’entreprise d’enfouissement, ajoutant avoir justement voulu éviter de s’établir sur le terrain choisi en 1996, celui-ci étant trop près d’un nouveau développement résidentiel. 

Entreprise d’économie circulaire

Stablex se présente comme un pilier essentiel de l’économie circulaire. « Malgré tous les efforts réalisés dans plusieurs secteurs industriels, des résidus ultimes demeurent et doivent être traités de manière sécuritaire et responsable. Maintenir un site de traitement local permet non seulement de réduire notre empreinte écologique, mais aussi de soutenir plus de 600 entreprises et organisations publiques québécoises qui dépendent d’un cadre réglementaire défini par le gouvernement du Québec. Sans un site de traitement sécurisé pour gérer nos matières dangereuses, quel désastre environnemental, sanitaire et économique sommes-nous prêts à affronter? »

La direction de l’entreprise lance un message clair à ceux qui s’opposent à sa démarche actuelle en vue d’obtenir un terrain dans la tourbière pour y poursuivre ses activités : il n’y a pas d’alternative. 

« Face aux arguments infondés, nous appelons les décideurs vers une solution québécoise fiable et durable, opérée par des scientifiques qualifiés, soucieux de l’environnement, et qui s’assurent d’une transition vers une économie circulaire responsable », indique le directeur général de Stablex, Michel Perron.