La Ville de Mirabel appuie donc le mémoire déposé par la Table des préfets et des élus de la couronne nord (TPÉCN). Il est dit que le «sentiment de solidarité, partagé par l’ensemble des villes présentes lors du processus consultatif, démontre clairement la volonté commune de se doter de solutions concrètes améliorant le transport collectif sur la couronne nord et d’assurer une offre de service équitable pour les villes de la grande région métropolitaine».
Quatre grandes lignes ont été proposées, lors de la consultation et à travers le mémoire, afin de réorganiser le transport collectif, et ce, au profit des citoyens de Mirabel. On mentionne l’ajout d’une voie réservée au transport en commun sur l’autoroute 13, dans la partie existante et sur son prolongement jusqu’au site aéroportuaire; le prolongement du REM jusqu’à la zone aéroportuaire; une augmentation en matière de transport collectif afin de desservir les secteurs d’emploi, d’éducation et de villégiature sur le territoire de Mirabel, pour les usagers qui proviennent de tous les points cardinaux; ainsi que la mise en place d’une voie réservée au transport en commun sur l’autoroute 15.
Un manque de solutions
D’ailleurs, Mirabel remarque que le PSD propose «très peu de solutions concrètes pour la couronne nord, considérant les sérieuses lacunes observées en termes de mobilité sur le réseau actuel pour les Mirabellois».
Environ 90% des déplacements, à proximité des aires TOD (Transit oriented Development), sont effectués en automobile solo. Dans les secteurs éloignés, le déplacement en voiture est souvent l’unique option, aux dires des intervenants mirabellois.
«À l’instar de l’autoroute 640, qui constitue la colonne vertébrale de la couronne nord, la Ville croit que le PSD devrait notamment considérer un mode de transport collectif desservant l’axe est-ouest, mentionne-t-on. De plus, il n’existe aucune offre de transport collectif permettant aux citoyens de se rendre à la nouvelle gare de train (exo2 Saint-Jérôme) à partir des différents secteurs de la Ville. Rappelons que Mirabel possède un très vaste territoire, avoisinant les 485 km2 en superficie».
«Force est de constater qu’ailleurs au Québec, des travaux sur le réseau routier et des investissements en transport collectif ont été annoncés et faciliteront, à terme, le déplacement des usagers, ajoute le maire suppléant, Patrick Charbonneau. Ce n’est pas le cas à Mirabel qui, de par son essor extraordinaire, participe pourtant très activement au développement métropolitain. Dans cette optique, il y a un rattrapage à faire pour la couronne nord et nous réitérons fermement nos demandes de combler le sous-financement en transport collectif.»
La TPÉCN dit se réjouir de l’annonce du gouvernement fédéral d’investir près de 15 G$ pour des projets de transports collectifs, au cours des huit prochaines années. Et la Couronne Nord, qui souhaite se faire entendre, en revendique une part juste.
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