Jeremy Roberts, 18 ans et originaire de Saint-Eustache, sera dans le ring du Casino de Montréal, le mercredi 18 octobre, pour un combat en World combat aréna (WCA) et le jeune athlète sera confronté à un adversaire plus vieux que lui, soit Irakli Chopliani, âgé de 30 ans.
Rencontrés le 5 octobre à Sainte-Thérèse, Vic Thériault et Jeremy Roberts ne cachaient pas leur joie devant une telle opportunité. Le premier figure comme un pionnier du kickboxing et des sports de combat au Québec, étant le frère de l’illustre Jean-Yves Thériault, qui compte rien de moins que 76 combats sous la cravate, dont 69 victoires (61 knockouts), 6 défaites et 1 par décision.
Le deuxième commence sa carrière sous l’aile de M. Thériault. Ce dernier l’a découvert et il a constaté immédiatement son potentiel et son talent pour le combat. En effet, le mentor en a vu d’autres. Il a coaché bon nombre de combattants professionnels, parlant, en entrevue, de Stephen «Wonderboy» Thompson et de George Saint-Pierre, qui effectuera d’ailleurs un retour dans l’octogone de la UFC contre Michael Bisping. «J’ai rencontré Jeremy Roberts par l’entremise de son instructeur, soit Pierre Saulnier. Quand il m’a appelé, la première fois, il m’a soumis un gars. Je sentais, dans sa voix, que le gars en question était spécial.»
Préparation pour le combat
Plusieurs choses distinguent Roberts des autres combattants et de l’adversaire qu’il rencontrera sur le ring au casino. Il est un champion du monde de karaté et il a plus de 200 combats dans sa jeune carrière. Ainsi, il peut compter sur la technique qu’un «combattant de rue» n’a pas. On nous rassure. Il a une excellente force de frappe, il est rapide et aussi agile.
«C’est le meilleur camp d’entrainement que j’ai fait jusqu’à maintenant. L’alimentation, ça va bien. Je n’ai presque pas eu de blessures dans mon entrainement. En fait, aucune blessure majeure. J’ai travaillé différents aspects autant les forces que les faiblesses» , de mentionner l’athlète.
«À la base, les karatékas développent des coups de pieds que peu d’autres combattants réussissent, dans tous sports de combat réunis. Je suis aussi capable d’amener mes bases de karaté dans un combat de kickboxing. Le karaté amène un combattant à développer des choses utiles pour les utiliser dans d’autres styles de combats ou d’arts martiaux.»
Les défis sont ainsi nombreux pour le jeune homme. Notons qu’à la suite de ce combat, il devra se présenter en Floride pour défendre un titre mondial en karaté.
Série télévisée
Soulignons que Jeremy Roberts aura l’opportunité d’être vu par plusieurs millions de personnes à travers le monde, grâce à une série télévisée produite par Robert Rodriguez, bien connu des cinéphiles pour ses longs-métrages à grand succès. Il s’agit ici du documentaire Bushido battleground. «Je ne pouvais pas passer sur cette opportunité. Jeremy sera vu par 600 000 000 de maisons d’ici un an. D’abord, la série sera visionnée par 30 à 40 millions de téléspectateurs. Elle sera vendu en paquet de 20 épisodes d’une heure» , de préciser M. Thériault.
Enfin, pour suivre les performances de Jeremy Roberts, il suffit de visiter le [https://www.facebook.com/karateirlande/].
Pour plus amples informations concernant la WCA, rendez-vous au [https://www.facebook.com/worldcombatarena/].
MOTS-CLÉS
Saint-Eustache
sport
karaté
Montréal
champion
athlète
Athlètes d'ici