Avis aux amateurs de lectures et avides de découvertes littéraires, Sainte-Thérèse accueillera le Salon du livre des Laurentides, le 16 mars, au Centre culturel et communautaire Thérèse-de-Blainville, de 11h à 17h.



L’événement accueillera plus d’une cinquantaine d’exposants du milieu littéraire: éditeurs, auteurs et autrices.&nbsp;



Des œuvres de divers genres littéraires y seront regroupées à l’occasion de cet événement, qui se veut festif et destiné au grand public ainsi qu’aux jeunes lecteurs.



On annonce la présence de l’autrice jeunesse d’origine haïtienne Carine Barthélémy, qui compte déjà trois albums jeunesse, des histoires remplies de magie.



La blogueuse Béatrice Bernard-Poulin sera également sur les lieux. Celle-ci&nbsp;est la créatrice du blogue art de vivre et de la boutique en ligne Béatrice, qui propose entre autres des outils budgétaires. Elle est aussi l’auteure du programme d’organisation financière « L’année qui compte » et du livre&nbsp;Ça coûte cher, être un adulte !, réédité en 2023. Son prochain livre,&nbsp;Allô, job de rêve!&nbsp;sera publié chez Éditions Logiques en avril 2024.



Notons aussi la présence de l’ex-enquêteur Pierre Bergeron, qui s’est consacré aux enquêtes criminelles durant 30 ans, au crime organisé et a fait partie de l’escouade Carcajou.&nbsp;



Ce dernier a écrit un polar policier – il va sans dire – à propos duquel il s’entretiendra volontiers avec les visiteurs intéressés par ce genre littéraire.



Notons aussi la présence de Xavier Berthiaume, jeune auteur de roman policier, fortement inspiré par les œuvres d’Agatha Christie. Il vient présenter son premier roman intitulé&nbsp;: Mystères au manoir Williams.&nbsp;



Prix d’entrée pour le public&nbsp;: 1$ pour les 12 ans et plus et gratuit pour les moins de 12 ans

Entouré des siens et d’amis, l’auteur a présenté ses deux œuvres en lisant quelques extraits de poésie avant de glisser une dédicace personnalisée à ses admirateurs qui s’étaient déplacés à la salle Paul-Mercier, adjacente à la bibliothèque municipale de Blainville.



Cette vocation littéraire, Claude Desjardins en rêvait depuis toujours, depuis ses études en Lettres francaises.&nbsp;&nbsp;



Trouver sa voie



Après avoir écrit durant plus de 38 ans pour les autres,&nbsp;&nbsp;il s’est finalement décidé à écrire pour son propre plaisir en racontant tout d’abord le dévouement amoureux d’un nonagénaire du nom de Clément Gravel désirant garder sa belle en vie en lui rappelant les étapes de leur longue vie commune sur toiles.&nbsp;



Paru en 2020, le roman&nbsp;Papy, le peintre amoureux&nbsp;a été récompensé du Prix Pauline-Vincent de l’Association des auteurs des Laurentides en 2021 en plus d’émouvoir bien des lecteurs.



Depuis, l’auteur, qui est aussi comédien, dramaturge et journaliste culturel, a pris goût à cette liberté d’écrire sans autres règles que celles que lui inspire son imaginaire. En trouvant sa voie, Claude Desjardins a retrouvé sa voix.



« L’écriture demeure pour moi la quête de ma propre langue. Elle me permet de nommer les choses à ma façon. Et comme elle procède avec lenteur, elle devient un bon outil de réflexion.&nbsp;



Le sentier des lunatiques



Dans ce nouveau roman intitulé&nbsp;Le sentier des lunatiques, Claude Desjardins raconte une drôle d’histoire cocasse et qui pourrait même passer inaperçue.



En voici le résumé&nbsp;: Sur le sentier des lunatiques, une tragédie survient. Un poète meurt, noyé, dans un petit lac gelé en présence d’un homme qui a pris l’habitude de s’y promener en solitaire. Il n’intervient pas. Il chavire. La culpabilité se fraie ainsi un chemin entre le réel et son monde intérieur. Aurait-il pu le sauver ? À qui cet homme ubiquiste, vivant dans deux mondes parallèles peut-il se confier ? Il remonte la pente de ses souvenirs, sillonne les méandres de son passé, de son présent, jusqu’au jour où il croise la fille du disparu.



À l’intérieur de cette histoire racontée, on repère le talent poétique de la victime morte, dont on retrace l’empreinte dans l’essai poétique lancé par l’auteur en complément de l’œuvre romanesque inspirée du sentier des lunatiques.



Mais ne nous y trompons pas,&nbsp;Ce poème n’est pas de moi&nbsp;n’est qu’un titre astucieux pour attirer l’attention. L’on y découvre la plume bien personnelle de l’auteur, qui se définit comme poète urbain du temps qu’il fait et se laisse inspirer autant par son environnement social que les gens qui l’entourent.



Influence artistique



Parmi ses influences artistiques, s’y retrouvent aussi des auteurs. Claude Desjardins note Michel Tremblay pour sa plume, les tabous qu’il a bousculés et pour son audace assumée. Il souligne aussi Milan Kundera, Alessandro Baricco et Amélie Nothom, des auteurs en quête d’absolu. Jean-François Beauchemin reste pour lui un nom d’exception &#8211; un orfèvre de l’écriture, comme il le qualifie.&nbsp;



Jouer avec les mots est un plaisir évident pour l’auteur Desjardins qui n’a pas l’intention de prendre une vraie retraite malgré le temps qui file.&nbsp;



Déjà, il planche sur une quatrième œuvre. Elle est d’ailleurs en route. L’histoire tournera autour d’un bébé ayant peur de naître, d’un homme proche de sa mort qui se donne la mission de sauver un ami malade d’amour.&nbsp;



L’humain serait-il son fil conducteur ? « Je suis touché par les gens qui suivent leur instinct, qui se débattent du mieux qu’ils peuvent, qui ont des rêves à portée d’humain, qui cherchent la moindre source de joie. C’est bon pour soigner l’anxiété », confie l’auteur.



Claude Desjardins n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.&nbsp;&nbsp;Après tout, on sait tous qu’un rêve ne prend jamais fin.

Claude Desjardins, l’homme qui rêvait d’être romancier

Le conte-théâtral ludique que livrera le Mirabellois Marc Sauvageau s’inspire tout droit des thèmes chers au Roi du Nord. Il se glissera dans la peau du bedeau Isidore Martin dans ce rappel historique d’une 1h10.



L’Urlu semblait le lieu idéal pour l’auteur-comédien Sauvageau en raison de l’intimité qu’offre le petit espace de sa salle, pour y présenter son nouveau spectacle-théâtral, accompagné musicalement par son ami Éloi Amesse, violoniste bien connu dans les Laurentides.&nbsp;



Et comment introduit-on ce rappel au célèbre et bon vivant Antoine Labelle&nbsp;? « On reste sur l’idée d’un lancement d’une toile illustrant le curé Labelle produite par le peintre Rock Therrien, qui sert de prétexte au spectacle, indique le comédien. C’est un faux vernissage et on intègre ça dans l’histoire racontée. »



Le Roi du Nord



Peu après la mort du célèbre Roi du Nord, les citoyens de Saint-Jérôme s’unissent, défient les ordonnances de Monseigneur Fabre et organisent une célébration visant à rendre hommage au curé Antoine Labelle.



Isidore Martin, le fidèle bedeau, est le mieux placé pour présider cette cérémonie. Il connait mieux que quiconque les rêves et ambitions de son défunt patron. Il a pris part à la colonisation des Laurentides puis, dans l’ombre, il a dicté la voie à emprunter au Roi du Nord et défriché de ses mains nues, les milliers d’arpents nécessaires pour fonder une vingtaine de paroisses au cœur de cette région hostile.



Faits historiques



Pour prendre la peau du coloré bedeau Martin, Marc Sauvageau s’est documenté à l’aide d’archives et de témoignages.&nbsp;



« Isidore Martin a fait une soixantaine d’expéditions avec le curé Labelle, donc il connait bien le connaissait bien », raconte Marc Sauvageau, qui spécifie que tous les faits sont historiques et vérifiables.



Il s’est même entretenu avec Pierre Grignon, le neveu et filleul de Claude-Henri Grignon, qui a rendu célèbre le curé Labelle en plus de donner une vie – fictive – à bien des personnages personnifiés au petit écran, dont le détestable Séraphin. « Pierre Grignon connaissait le vrai et le faux, explique Marc Sauvageau. Il a gardé les archives dont il a hérité de son oncle Claude-Henri Grignon. »



Auteur créatif



Fasciné par la sonorité des mots et les images poétiques, le créateur et conteur mirabellois Marc Sauvageau refaçonne la réalité en s’inspirant de ses rêves.&nbsp;



On ne le surnomme pas le Marchand d’idées pour rien. Pour cet électron libre, de simples faits deviennent fantastiques. Son univers rappelle celui des bédéistes&nbsp;; il puise à la source même de notre quotidienneté.&nbsp;



Créateur éclectique, Marc Sauvageau a écrit pour le théâtre&nbsp;:&nbsp;Le Spacetag; ma Dégénération&nbsp;et&nbsp;Le Rien de deux Kilos.&nbsp;Il a aussi publié&nbsp;Invraisemblables, mais Vraies ;&nbsp;une bande dessinée poétique,&nbsp;Sacré gobe-mouche, un conte audio historique,&nbsp;La Déportation des Acariens&nbsp;ainsi qu’un recueil de fables&nbsp;Et Dieu créa les animaux à notre image&nbsp;: bestiaire délirant,&nbsp;chez Planète rebelle.



Touchant et épineux, sensé et drôle, le conte historique présenté le 29 mars, à 15h et à 20h, provoquera bien des émotions en plus de nous apprendre un peu plus sur le célèbre personnage de Saint-Jérôme.&nbsp;

Premier salon du livre de Sainte-Thérèse le 16 mars