Le 10&nbsp;avril dernier, la 16e&nbsp;édition du Souper tournant de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) s’est déroulée au Archibald, microbrasserie et resto pub à Blainville.



&nbsp;Organisé par l’Aile jeunesse, l’événement a été présenté par EMD-Batimo en collaboration avec Hydro-Québec. Il a bénéficié du soutien financier de 8&nbsp;partenaires majeurs et de 21&nbsp;commanditaires de tables.



Le concept du Souper tournant met en lumière 21&nbsp;personnalités québécoises du monde des affaires ou célèbre pour leurs réussites entrepreneuriales. Au cours de la soirée, les 210&nbsp;convives ont eu l’opportunité de rencontrer ces personnalités lors de trois tours de table, favorisant ainsi des échanges directs et conviviaux. Ils ont également pu interagir avec l’ensemble des participants lors des périodes de réseautage libre, notamment lors du cocktail d’accueil et en fin de soirée.



Parmi les invités d’honneur figuraient Tammy Hattem, fondatrice de Raphaël U, Richard Scolfield, président et chef de la direction du Groupe St-Hubert, Hugues Néron, fondateur de la Microbrasserie Shawbridge, et bien d’autres.



L’Aile Jeunesse de la CCITB, a pour objectif de favoriser l’épanouissement des jeunes professionnels dans la région en encourageant les échanges, le réseautage et le développement des jeunes acteurs du monde des affaires. Son engagement inclut la promotion de leur implication tout en veillant à représenter leurs intérêts au sein de la CCITB. Elle tient donc à remercier les nombreux partenaires ayant participé à cette 16e&nbsp;édition !&nbsp;

Ce troisième parcours poétique a été mis au point par Roxanne Lajoie, professeure et coordonnatrice de l’option littérature au Collège Lionel-Groulx. L’idée de proposer ce projet étudiant aux finissants du programme littérature lui est venue en 2021 après les longs confinements de la période pandémique, sur le mode&nbsp;Allons dehors. Une invitation vivement acceptée, il va sans dire !



Projet original



« C’est un projet unique au monde. Je n’ai jamais vu de parcours poétique dans le cadre d’un cégep et qui soit fait comme ça », a laissé savoir Louise Dupré, poétesse réputée et qui a accepté d’emblée d’être la marraine du parcours poétique 2024 et ce, dès l’étape préparatoire.



L’élaboration créatif du parcours reposait en partie sur l’œuvre de la poétesse Dupré. Les étudiants étaient invités à choisir un élément de l’environnement thérésien les inspirant pour ensuite concevoir un poème en mode hybride, liant leur élan créatif à celui de Mme Dupré. Et selon une approche géopoétique, un concept s’intéressant à la nature des lieux et à sa propre nature, signale Mme Lajoie.



Leur enseignante les avait précédemment conviés à lire une dizaine de recueils de poésie de Louise Dupré, question de prendre contact avec cette forme d’écriture. Parmi les 34 poèmes créés ensuite par sa classe d’étudiants, 17 ont été retenus.



Marraine réputée



Mme Lajoie est particulièrement fière d’avoir la collaboration de la poétesse Dupré à son projet. « Une artiste réputée et à la plume sensible », a-t-elle souligné.&nbsp;



Son œuvre La Memoria a été récompensée de plusieurs prix et elle est membre de l’Académie des lettres du Québec ainsi que de la Société royale du Canada.&nbsp;&nbsp;



Mme Dupré n’a pas manqué de souligner le parcours créatif de l’enseignante Roxanne Lajoie, qui a déjà publié deux recueils de poésie, des nouvelles dans des magazines et des récits jeunesse. « Elle a obtenu le Prix de l’enseignement de la poésie, au Festival de poésie de Trois-Rivières et pour ce projet. »



« Moi, je me suis inspiré d’un graffiti représentant des ailes d’ange. Mon poème s’intitule L’Ange gardien, c’est un symbole de la protection », a expliqué en guise d’exemple l’étudiant Jonathan Petit.



Sa collègue Anne-Sophie, elle, s’est laissée inspirée par la croix, tout en haut du clocher de l’église Sainte-Thérèse d’Avila.



Bien que le slam soit un courant fort populaire, les deux étudiants se disent davantage attirés par une poésie plus libre et qui ne cherche par la performance.&nbsp;



Leur poésie inspirée a pris place sur les affiches où l’on retrouve également un code QR qui mène au parcours. 



Alors, prêt pour une petite marche poétique de 17 arrêts d’ici le 31 mai ?&nbsp;

Troisième parcours poétique en Une foulée, deux enjambées

En fait, au-delà du simple saut, il fallait prévoir au minimum deux bonnes heures pour faire le tour de ce marché qui s’apparente au Salon des métiers d’arts. Pas moins de 80 artisans y exposaient leurs œuvres ou créations dans ce marché organisé par Anne-Marie Gagnon, de Halte Univers Local, et qui aurait pu se nommer le Marché des merveilles.



Parmi eux, la dégustation de caramel en pots, de biscuits maison aux arachides caramélisés, et les fondues au fromage de différentes saveurs, trois commerçants situés dans l’allée extérieure de la grande salle, a su donner le ton dès les portes franchies. 



Dans la grande salle qui réunissait quelque 70 artisans, la marche se faisait au ralenti tant il y avait de produits intéressants et surprenants à découvrir.&nbsp;



D’audace et de talent



Un marché audacieux où s’affichaient le talent et parfois même l’insolite.



Des artisans – désignons-les plutôt comme des créateurs – venus de la grande région des Basses-Laurentides s’y étaient donné rendez-vous.&nbsp;



Parmi eux, l’illustratrice et photographe eustachoise Céline Bergeron et ses produits de CréationCé, l’entreprise qu’elle a fondée et qui se veut une papeterie écoresponsable. « J’utilise la plupart du temps l’aquarelle et l’encre et je crée mes visuels avec différents logiciels d’édition puis je conçois et imprime mes produits à partir de mon atelier », explique-t-elle.



Les cartes qu’elle présentait dans le cadre du Marché du printemps sont conçues avec du papier à planter. «&nbsp;Une fois planté, mon papier spécial écologique, intégré de graines, fait pousser des fleurs sauvages, des fines herbes et même, des légumes ! »



L’artiste-peintre de Boisbriand Nadine Robert, quant à elle, a présenté ses œuvres peintes en acrylique et les petits produits complémentaires qu’elle fabrique en résine comme les porte-clés, signets et colliers et décorations, dont 10 % des profits sont remis à la Fondation du cancer du colon, en support à l’un de ses oncles.&nbsp;



« J&#8217;ai commencé à peindre à l&#8217;huile il y a plus de 30 ans. J&#8217;ai toujours créé et remis mes toiles à la famille, des amies, mes enfants, etc. J&#8217;ai récemment exploré l&#8217;acrylique et le projet de commencer à participer à des marchés et vendre mes créations m&#8217;est venu suite au décès d&#8217;une amie d&#8217;enfance pour laquelle j&#8217;ai remis&nbsp;la totalité de l&#8217;argent amassé (1900$) à la Fondation du Cancer des Ovaires. »



Puis il y a la magnifique collection d’articles en cuir de la Mirabelloise Muriel Bouton, mieux connue sous le nom de Cuirboaime. Celle-ci se parcoure les événements d’artisans afin de faire découvrir ses sacs à main, portefeuilles et grands sacs élégants qu’elle confectionne de ses propres mains.



Bref, si vous n’avez pas visité ce marché des merveilles, il faudra vous reprendre l’an prochain.

Retour sur la 16e édition du Souper tournant EMD-Batimo