Les Brasseurs du Nord, considérée comme étant pionnière des microbrasseries au Québec, célébrait son 30e anniversaire, le 15 mars, au coup de 18 h, en ouvrant les portes de ses installations situées sur le boulevard Michèle-Bohec, à Blainville. Le grand public était invité à vivre une première, soit l’expérience du Relais Boréale, lors d’un événement spécial mêlant gastronomie et bières locales et goûteuses.
Les convives, soit un groupe majoritairement composé de jeunes friands de breuvages du genre, étaient invités à en apprendre plus sur la culture de Boréale, le processus d’élaboration des bières, en plus de découvrir des breuvages alcoolisés exclusifs et autres produits offerts sur place, dans une nouvelle boutique aménagée dans les anciens bureaux de la brasserie, au deuxième étage. Au menu: casks de bière d’inauguration, réseautage, bouchées, discours, et bien sûr, dégustation de bières rousse et à saveur d’ananas, entre autres.
<h3>Une belle histoire de famille</h3>
Sébastien Paradis, jeune président de Bière Boréale, a pris la parole pour remercier la Ville de Blainville, qui fête aussi une étape importante de son histoire cette année, les anciens propriétaires de l’endroit et de l’entreprise, et les actionnaires sans qui cette aventure ne serait pas possible.
Au moment des déclarations, tous étaient attroupés près du bar du Relais Boréale, dégustant et découvrant les divers produits de l’institution de microbrassage, étant parmi «les trois premières» à être fondées au Québec, il y a trois décennies maintenant.
«Cet espace est une nouvelle opportunité pour raconter notre histoire et pour partager qui on est, notre ADN et notre passion. Je suis très fier de ce que nous avons bâti. L’endroit devient également un laboratoire. Vous voyez derrière moi nos installations, nos cuves. Il ne s’agit pas d’une tapisserie, mais bien d’une salle de brassage. Ce laboratoire nous permet d’offrir nos produits à la communauté et d’avoir ses commentaires, ses suggestions, pour lancer nos bières à plus grande échelle» , mentionne ce dernier, visiblement fier des accomplissements de ses collègues microbrasseurs, mais également des architectes du Relais.
«Pourquoi avoir appelé cette boutique le Relais? Il s’agit d’un lieu entre deux centres. Nous sommes situés entre le nord et la grande ville. Ceux qui vont au chalet peuvent venir se ravitailler. Nous sommes le relais entre la ville et la détente. Le Relais, c’est aussi un endroit où on arrête pour reprendre des forces. On pense avoir un endroit où il est possible de reprendre ses forces après une grosse semaine de travail. Nous prenons également le relais des fondateurs de cette entreprise. À Laura Urtnowski, Bernard et Jean Morin, nous continuons la belle histoire que vous avez créée.»
<h3>Concernant la boutique</h3>
Soulignons que la pièce comprend une boutique où l’on peut acheter des chandails, des casquettes et tout autre produit à l’effigie de l’entreprise. Ceux qui font escale à Blainville, pour se rendre à Montréal ou dans les Hautes-Laurentides, pourront faire provision de bières, puisqu’une vaste gamme est offerte sur place.
Pour plus de renseignements concernant Bières Boréale, il suffit de visiter le <a href="http://www.boreale.com/fr">www.boreale.com/fr</a>.

Les Brasseurs du Nord fête trois décennies de bonnes bières

Mécanicien de métier à partir de 1982, puis commis aux pièces et vendeur itinérant sur la route les années suivantes, toujours dans le domaine de l’automobile, Sylvain Barisselle comptait parmi ses clients un propriétaire d’un garage spécialisé dans la vidange d’huile à Saint-Eustache. Un jour, en 1995, à la blague, il demande si le garage en question est à vendre.
«Si tu mets le bon chiffre sur le chèque, oui c’est à vendre, m’a alors répondu mon client», se remémore l’homme d’affaires âgé de 55 ans, né dans le quartier Hochelaga, à Montréal. L’affaire sera conclue l’année suivante.
Et l’aventure débute
Pour Sylvain Barisselle, qui avait effectué en 1990 ses premiers pas dans le monde des affaires en se portant acquéreur de dépanneurs et d’une station d’essence, cette petite blague sera donc marquante, puisqu’elle aura été le point de départ d’une aventure qui se poursuit encore aujourd’hui.
Avec les années, lui et sa conjointe Josée Lalande, sa partenaire d’affaires, ont ainsi ouvert deux autres succursales, une à Terrebonne (en 2004) et une à Sainte-Thérèse (en 2005). L’entreprise prend certes de l’expansion, mais l’excellente réputation de celle-ci fait en sorte que Sylvain Barisselle est approché, en 2011, par Shell Royal Dutch, pour qu’il développe au Québec la bannière Jiffy Lube International. Une entente de 10 ans en ce sens sera signée en 2012. Depuis cette date, des bannières Jiffy Lube ont vu le jour à Anjou (2012), Longueuil (en 2014), Joliette (en 2015) et à la Cité de Mirabel (en 2016).
Ce succès, Sylvain Barisselle ne semble pas s’en étonner outre mesure. Car, aussi loin qu’il se rappelle, le goût de se lancer en affaires sommeillait en lui. «Je le savais que j’étais pour être en affaires un jour. Je ne peux pas l’expliquer, mais c’était en moi», d’indiquer celui qui est connu pour avoir été le président de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) durant l’année 2016-2017, et maintenant président de la section Cité de Mirabel du réseau d’affaires BNI (Business Network International).
Heureux du chemin parcouru
Presque 30 ans ont passé depuis que Sylvain Barisselle est en affaires, et celui-ci se dit heureux du chemin parcouru. «Ma plus grande fierté, je crois, c’est de voir que je fais vivre 60 familles. C’est une grande responsabilité en soi», dit-il, tout en se réjouissant de voir que deux de ses trois enfants, soit son fils Raymond (depuis 2010) et sa fille Joanie (depuis un an), travaillent au sein de l’entreprise.
Adepte des arts martiaux, ceinture noire, 4e dan, en karaté style kyokushin, sport qu’il pratique d’ailleurs toujours, lorsqu’il en a le temps, dans le dojo qu’il a aménagé au siège social de l’entreprise, à Bois-des-Filion, Sylvain Barisselle se voit encore longtemps en affaires. Mais, du même souffle, il reconnaît que l’arrivée d’un premier petit-fils dans la famille fait en sorte que ses priorités vont certainement changer.
«On commence, moi et ma conjointe, à vouloir ralentir le rythme pour justement s’occuper de notre petit-fils, passer du temps avec lui. Ça veut dire essayer de travailler moins d’heures par semaine. Déjà, le lundi, je quitte è 16 h pour aller rejoindre ma femme qui le garde, plutôt que de terminer à 19 h ou 20 h. Ce n’est peut-être pas beaucoup, mais c’est déjà une grande amélioration», lance, en riant, le nouveau grand-papa.
Mais, cela dit, l’heure de la retraite est loin d’avoir sonné pour Sylvain Barisselle. Et ça, ce n’est pas une blague!
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Quand une petite blague devient l’aventure d’une vie

Plusieurs dizaines de personnes s’étaient déplacées pour cette deuxième activité présentée en deux semaines. Rappelons que la première se déroulait dans le cadre de la Journée internationale des femmes, en compagnie de la femme d’affaires, Danièle Henkel.
Le 15 mars, les convives étaient invités à une intervention s’échelonnant sur plus d’une heure, portant sur les bienfaits du rire au bureau, en compagnie d’employés et de collègues.
Une partie de la conférence prenait forme d’un cours 101 d’humour, offert par un expert en la matière, ayant participé à un bon nombre de galas Juste pour rire, et ce, sans compter ses quelques «one man show» et ses apparitions sur les planches, à la grandeur de la Belle Province.
<h3>Un matin pour apprendre et pour rire</h3>
En effet, le rire est plus important qu’on peut le penser dans un milieu de travail. Il influe sur beaucoup de facteurs que ce soit le stress, la productivité, la créativité, la solidarité, pour ne nommer que ceux-ci.
«Le rire aide à briser des barrières, les gens qui s’en servent deviennent plus créatifs. C’est prouvé que ça influe sur la productivité des employés en général et que ça développe un milieu de travail plus sain. Ça permet d’être plus heureux au travail, réduisant le stress et l’anxiété, ça augmente le bien-être. Le rire crée des souvenirs mémorables et des liens. C’est de ces moments qu’on se souvient et ça aide à maintenir un historique et une solidarité dans l’organisation» , mentionne Sylvain Larocque, ajoutant quelques blagues au passage, inspirée de plusieurs de ses collègues et de légendes, tel Yvon Deschamps.
Il donnait des exemples et divisait les «jokes» à faire en catégories. L’une d’elle est l’autodérision. Disons-le, M. Larocque est expert en cette matière. Il l’a dit lui-même, tout en poursuivant sur son apparence physique.
<h3>Prochaine rencontre</h3>
Soulignons que le prochain rendez-vous matinal de l’AGAB aura lieu au Club de golf Le Fontainebleau, le 12 avril, dès 7 h. Cette fois, les membres auront l’opportunité de discuter avec le conférencier Percy Grégoire, lors d’une allocution intitulé «Transformez une situation de conflit avec un client en véritable occasion d’affaires» . Pour plus de renseignements concernant l’association et ses activités prochaines, il suffit de visiter le [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="https://agab.qc.ca/" target="_blank" rel="noopener">https://agab.qc.ca/</a>].
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