logo journal nord-info
icon journal
Armada: Olivier Metcalfe vit son rêve et « profite de chaque moment »

Photo Raphael Lavoie –

Olivier Metcalfe lors du premier match à domicile de l’Armada cette saison, le 26 septembre.

Armada: Olivier Metcalfe vit son rêve et « profite de chaque moment »

Publié le 08/10/2025

On en a tous rêvé : enfiler un jour le chandail de l’équipe qu’on idolâtrait enfant. Pour les meilleurs, ce rêve devient parfois réalité.

À 18 ans, Olivier Metcalfe a ce privilège rare — jouer au hockey pour la ville où il a grandi, au sein de l’Armada de Blainville-Boisbriand.

Nous sommes assis dans les gradins du Centre d’Excellence Sports Rousseau, à Boisbriand, peu avant le début de la saison. L’air sent encore l’été, les classes viennent à peine de rouvrir. Dans ces mêmes estrades, Metcalfe regardait jadis les matchs de l’Armada, rêvant d’y être un jour. Depuis qu’il a été repêché en 2023, il habite tout près.

« C’était moi, l’enfant dans les estrades. Maintenant, c’est moi sur la glace », dit-il, sourire aux lèvres. À son époque, ses modèles s’appelaient Samuel Montembeault et Pierre-Luc Dubois. Il sait qu’il a maintenant la chance de réaliser ce qu’aucune édition de l’Armada n’a encore accompli : soulever la coupe.

« Tout le monde qui joue au hockey a le même rêve, celui de jouer dans la LNH. Mais moi, mon premier rêve, c’était de porter le logo de l’Armada », confie-t-il.

Son parcours a commencé très tôt. En sixième année, il a quitté l’école Gaston-Pilon pour rejoindre Des Grands-Chemins, où il pouvait intégrer un programme sports-études. Il a poursuivi au secondaire, à l’École Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse. Localement, il a évolué dans le programme du Laser de Boisbriand — devenu les Centurions — avant de joindre les Seigneurs des Mille-Îles. Et déjà, au Tournoi international pee-wee de Québec, il portait le logo de l’Armada sur son chandail.

« Maintenant que j’en fais partie, c’est encore plus spécial. »

Même s’il admet avoir besoin « d’être dans sa bulle » après une défaite, Metcalfe insiste sur l’importance de sa famille. « Ils sont là à tous les matchs, dit-il. Quand on perd ou que je joue mal, ils savent que je préfère être seul. Mais je ne peux pas compter sur les doigts d’une main le nombre de matchs qu’ils ont ratés. »

Ce soutien constant l’a aidé à garder l’équilibre. « Ils ne m’ont jamais mis de pression ni enlevé la passion du hockey », dit-il.

L’école reste aussi une priorité. « Oui, le hockey c’est important, mais ça finit jeune. Il faut penser à la suite », explique-t-il. Il voit ses études comme un moyen d’apprendre la discipline et d’échanger avec des gens extérieurs au monde du hockey.

À sa deuxième saison complète avec l’Armada, le Boisbriannais assume déjà de grandes responsabilités, notamment sur l’avantage numérique. Le temps passe vite au junior, il le sait bien. « Quand je vois les gars de 20 ans partir, ça me rappelle que tout ça ne dure pas longtemps. Ma clé, c’est juste de profiter de chaque moment. »