La formation floridienne de la LNH a conclu une entente de trois ans avec Alex Barré-Boulet. Pour le Magnymontois, il s’agit d’une nouvelle qui arrive quelque peu à point.
«Je suis content que la nouvelle sorte. Ça fait du bien que ce soit annoncé officiellement, confessait l’auteur de 104 points cette saison. Mon agent et moi et, on travaillait sur ça depuis un bout. Ça enlève une certaine pression sur les épaules. Maintenant que le tout a été annoncé, je vais pouvoir vraiment me reconcentrer sur la saison.»
L’attaquant de 20 ans a confirmé que d’autres formations s’étaient placées en file d’attente pour tenter de lui faire apposer sa signature sur un contrat.
«Le Lightning a été la première équipe qui a démontré de l’intérêt à mon égard, précisait-il. D’autres équipes se sont ajoutées au cours des derniers mois. Toutefois, Tampa Bay a tellement de joueurs qui ont progressé dans son club-école et l’encadrement y est très bon. Je savais que c’était une une bonne chose de choisir le Lightning.»
Si la tendance se maintient, l’option de la Ligue américaine et la plus probable, un chemin qu’a notamment suivi l’ancien de l’Armada, Danick Martel. Pour Barré-Boulet, la langue de Molière lui sera encore très utile au cours des prochaines années. De nombreux Québécois ont évolué avec le Crunch de Syracuse et le Lightning de Tampa Bay. Mathieu Joseph, Daniel Walcott, Gabriel Dumont, Yanni Gourde, Cedric Paquette et Louis Domingue sont tous des Québécois évoluant pour le Lightning ou son club-école ayant pied à terre dans l’État de New York.
Deux amis, deux villes, deux Magnymontois
Alex Barré-Boulet est ainsi devenu le deuxième hockeyeur de Montmagny, petite municipalité de près de 11 000 âmes, située à l’Est de Québec, à signer un contrat professionnel. Il a rejoint son ami d’enfance Samuel Blais qui évolue actuellement dans l’organigramme des Blues de Saint-Louis.
«J’ai joué avec lui depuis que j’ai cinq ans. On se connait bien et nous sommes de très bons amis, racontait, au bout du fil, Barré-Boulet. Ça va faire drôle de jouer l’un contre l’autre dans les prochaines années. »
Dans toute la progression de l’ancien choix de sixième ronde des Voltigeurs de Drummondville, sa ville natale est loin d’être reconnue pour offrir du calibre élevé au niveau mineur.
«Même s’il n’y avait pas de niveau élevé, à l’exception du hockey semi-professionnel interrégional qui attire les gens à l’aréna, il n’y a pas grand-chose dans le coin, exprime Barré-Boulet. Nos parents ont joué ensemble et ils ont entraîné ensemble aussi. C’est quelque chose de voir deux athlètes de la ville se retrouver maintenant avec un contrat auprès d’une équipe de la LNH. »
Avant de goûter au hockey professionnel, Barré-Boulet est reparti en mission pour aider l’Armada à accomplir ce qu’elle n’a jamais fait dans son histoire, ramener une Coupe du Président à la maison.
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