Après la victoire des U18 et plus, la semaine dernière à cette même compétition, voilà que ce sont les athlètes issus du secondaire qui font à leur tour briller la Ville de Blainville. Deux trophées étaient en jeu lors de cette compétition. Les deux ont été remportés par nos athlètes blainvillois. Il s’agit de Tristan et Maïka Perron, Marie-Lune Turmel, Maya Sahraoui et Olivier Maurice.
«Nous étions vraiment contents de cette victoire. Mais outre ces honneurs, cela a démontré que notre fédération trouve des moyens originaux de créer un engouement pour le sport, malgré la pandémie. À la suite de ces compétitions, des directeurs de plusieurs dojos de judo, d’Europe notamment, nous ont appelés pour nous demander de leur expliquer notre concept», a lancé Patrick Kearney, président de la Fédération de judo du Québec et responsable du Club de judo de Blainville, fier de ce concept emprunté à la Fédération de judo brésilienne.
«Chaque jeune était chez lui et devait se filmer. C’est inspiré d’exercices qui sont faits en crossfit. À chaque exercice était jumelé un mouvement de judo que les athlètes devaient exécuter dans un carré dessiné au sol. L’idée est de faire le plus de répétitions possibles en un certain laps de temps», d’expliquer M. Kearney avant d’ajouter que les prouesses des athlètes, issus d’une douzaine de dojos au Québec, étaient notées par des juges officiels de judo. Les équipes étaient toutes formées de cinq athlètes.
En attendant…
Au moment où la Santé publique confirme que le sport fait partie de la solution en ces temps pandémiques et que des personnalités connues pour leur amour du sport, tel Pierre Lavoie, affirment haut et fort qu’il est «urgent d’autoriser la pratique de sports», plusieurs fédérations de sports de combat se demandent quand ils pourront à nouveau prendre part à de réelles compétitions. C’est le cas de la Fédération de judo du Québec.
«Moi-même, je m’ennuie de voir mes amis entraîneurs en compétition. Nous, des sports de combat, commençons à être un peu impatients face à la Santé publique, je ne vous le cacherai pas. Il n’y a aucun signal actuellement qui nous est donné. Il n’y a pas d’horizon!», de dire Patrick Kearney.
Heureusement, en attendant, les jeunes ont des compétitions comme le Judo Fit pour se défouler.
«Les athlètes étaient fébriles d’y participer, de conclure M. Kearney. Ils ont pris cela à cœur et se sont entraînés. Ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas ressenti de petits papillons de la sorte. Pour eux, c’est comme s’ils partaient en compétition! Ça faisait une éternité qu’ils n’avaient pas vécu de telles émotions.»
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