C’est après 2h17 de nage que l’athlète de 17 ans a complété les 10 kilomètres de l’épreuve inscrite dans le cadre de la Traversée du lac Saint-Jean. 



Chaque été, le Marathon de la relève Rio Tinto rassemble des nageurs âgés de 14 à 21 ans dans une épreuve de 10 kilomètres en eau libre. Pour cette 31ème&nbsp;édition tenue dans le cadre de la Traversée internationale du lac Saint-Jean, la compétition débutait sur la plage Robertson, dans la communauté ilnue de Mashteuiatsh, puis se terminait à Roberval.&nbsp;



Première chez les femmes, puis cinquième au classement général, Laurie Drouin avoue être particulièrement fière de son résultat&nbsp;: « J’ai réussi à me pousser, pas juste dans cette course-là, mais tout au long de l’été. Ç’a m’a pris plusieurs mois d’entraînements intenses, où je me suis plus isolée du groupe pour faire des plus longues distances. Je suis vraiment contente. »



C’est il y a huit ans que Laurie Drouin commence la nage de compétition et qu’elle a eu la piqûre. « J’ai continué de nager année après année, le Club Aquatique de Saint-Eustache c’est devenu ma deuxième maison. J’adore nager, ça fait partie de ma vie », admet la jeune athlète, remerciant au passage ses entraîneurs qui l’ont accompagné tout ce temps.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-full is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited.jpg" alt="" class="wp-image-93418" width="487" height="324" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited.jpg 799w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/09/nrc-laurie-drouin-2-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 487px) 100vw, 487px" /><figcaption>La nageuse a accompli l’épreuve après 2h 17minutes dans le lac Saint-Jean.  </figcaption></figure>



Jusqu’à ce jour, sa participation au Marathon de la relève Rio représente son plus grand défi sportif, mais c’est une épreuve très appropriée pour la jeune athlète qui se démarque pour ses longues distances. « Je suis vraiment une nageuse de distance, c’est ce qui me distingue. J’ai commencé à faire l’eau libre quand il y a eu les Jeux du Québec il y a deux ans », explique Laurie Drouin.&nbsp;



La nageuse a effet récolté plusieurs médailles lors de la 55ème&nbsp;Finale des Jeux du Québec qui ont eu lieu à Laval en 2022 et l’année dernière à Rimouski. « C’est là que j’ai découvert que j’excellais beaucoup plus en eau libre qu’à la piscine. J’ai alors décidé de plus me consacrer à l’eau libre en m’inscrivant à des compétions », précise-t-elle.&nbsp;



Étudiante au Collège Lionel-Groulx au programme de Sciences de la nature, Laurie admet qu’elle vise une carrière en médecine&nbsp;: « Je ne vise pas de carrière en tant que nageuse, mais ça fera toujours partie de ma vie. »

Laurie Drouin au Marathon de la relève Rio Tinto

Avec des compétitions dans 19 disciplines, Blainville se prépare à briller et à accueillir cet événement avec fierté, offrant à ses citoyens l&#8217;opportunité de partager leur hospitalité et leur enthousiasme avec des visiteurs venus des quatre coins de la province.



Sous la <a href="https://nordinfo.com/sports/jeux-du-quebec-a-blainville-francois-rioux-et-la-business-de-faire-briller" target="_blank" rel="noreferrer noopener">direction de François Rioux</a>, l’équipe organisatrice travaille avec détermination à préparer une édition exceptionnelle de la 60e Finale des Jeux du Québec à Blainville, tant pour les athlètes que pour les spectateurs et la ville. Chaque détail est pensé pour garantir une expérience mémorable à tous ceux et celles qui participeront à cette grande fête du sport.



<h2>Des retombées économiques et sociales pour Blainville</h2>



Au-delà des compétitions sportives, cet événement d&#8217;envergure offrira des moments inoubliables pour les participants tout en générant des retombées significatives. L’arrivée de nombreux visiteurs, athlètes et familles stimulera l’économie locale, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration et du commerce de détail. Cette 60e&nbsp;Finale est une occasion unique pour Blainville de rayonner sur la scène provinciale et de renforcer son attractivité à long terme.



<h2>Un partenariat et une visibilité sans précédent</h2>



Grâce à une collaboration importante entre <a href="https://rabaischocs.com/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Rabaischocs</a>, le Nord Info et la 60e Finale des Jeux du Québec à Blainville, les entreprises locales auront une chance unique de participer à leur manière à la réussite de cet événement. Que ce soit à travers des campagnes de visibilité ou des partenariats, elles pourront non seulement soutenir cet événement d’envergure, mais aussi en tirer une visibilité significative dans la région et au-delà.



<h2>À suivre dans les prochaines semaines</h2>



Restez à l’affût des nouvelles à venir sur la 60e Finale des Jeux du Québec à Blainville 2026. Dans les semaines qui viennent, ne manquez pas nos dossiers spéciaux sur les infrastructures sportives, les bénévoles qui joueront un rôle clé dans le succès de cet événement et les disciplines émergentes. Vous découvrirez également l’histoire des Jeux du Québec, leur rôle dans le développement des jeunes talents, et les retombées positives attendues pour la région.



Blainville est prête à faire briller les jeunes athlètes québécois – ne manquez pas une seule étape de cette aventure.

François Rioux, directeur général de la 60e Finale des Jeux du Québec à Blainville

« Brillons pour la 60e Finale des Jeux du Québec à Blainville 2026 »

Originaire de Rosemère et entraîné par le maître Gilbert Gélinas au club des Seigneurs de la Rive-Nord, Olivier pratique l’escrime depuis qu’il a huit ans et s’est rapidement imposé comme un jeune talent de l’escrime québécoise. Sa progression l’a mené à représenter le pays aux Jeux olympiques de Paris, quelques semaines seulement après avoir remporté deux médailles aux Championnats panaméricains de Lima.&nbsp;



Olivier explique les subtilités de son sport&nbsp;: « Tu as le sabre, l’épée et le fleuret. Notre équipe, c’est le sabre masculin. Dans le fond, tu touches avec l’entièreté de ta lame, donc tu n’es pas obligé de piquer. Il faut juste que tu touches l’autre avec ta lame au complet. De la ceinture en montant, sauf les mains. Tu peux toucher à la tête, au corps, au bras. C’est toutes des manières de faire les points. […] Si les deux se touchent en même temps, il y a des règles de priorité d’attaque, et tout se décide sur une marge de 0,7&nbsp;seconde environ. Si tu as la priorité d’attaque, c’est toi qui vas avoir le point. »



<h2>Le parcours de qualification</h2>



Le parcours vers les Jeux olympiques a été long pour Olivier. « La qualification pour les JO dure un an et demi, avec neuf compétitions internationales à travers le monde, » raconte-t-il. Cette période intense laisse peu de place au repos, et les athlètes arrivent souvent aux Jeux déjà épuisés. Malgré tout, Olivier a su se distinguer, notamment en remportant une médaille de bronze en individuel et une médaille d’argent en équipe lors des Championnats panaméricains à Lima, un résultat historique pour un athlète de son âge. « On se connaît tous sur le circuit, on sait comment on est, il y a des différences dans les styles, mais habituellement, on a toujours une idée, » explique-t-il. Malgré cela, Olivier et son équipe ont su maintenir un niveau de performance élevé, même si les résultats espérés n’ont pas été au rendez-vous.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/db-olivier-desrosiers2-edited.jpg" alt="" class="wp-image-93334" width="471" height="471" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/db-olivier-desrosiers2-edited.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/db-olivier-desrosiers2-edited-218x218.jpg 218w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/db-olivier-desrosiers2-edited-640x640.jpg 640w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/db-olivier-desrosiers2-edited-64x64.jpg 64w" sizes="(max-width: 471px) 100vw, 471px" /><figcaption>Photo courtoisie Olivier, deuxième depuis la droite avec l&#8217;équipe olympique canadienne de sabre masculin.</figcaption></figure>



<h2>L’expérience olympique</h2>



Vivre les Jeux olympiques est un rêve pour tout athlète, et pour Olivier, cela n’a pas fait exception. « La cérémonie d’ouverture, c’était quelque chose d’incroyable. C’est à vivre au moins une fois dans sa vie, » se souvient-il avec émotion. Comparés aux autres compétitions internationales, les Jeux ont une dimension unique, marquée par l’ampleur médiatique et l’intensité de l’événement. « Quand tu arrives aux JO, c’est éprouvant. Ça fait un an et demi que tu es là-dedans à fond… Tu comprends pourquoi tu fais ce sport-là et tous tes efforts-là, » explique-t-il. « Même si on n’a pas obtenu les résultats souhaités, j’ai vraiment senti qu’on a donné le meilleur de nous-mêmes en équipe, » ajoute-t-il. Le parcours d’Olivier aux Jeux est un témoignage de son engagement et de sa passion pour l’escrime.



<h2>Les perspectives d’avenir</h2>



Malgré la fatigue et les défis rencontrés, Olivier ne perd pas de vue ses objectifs futurs. « L’objectif, c’est maintenant les Jeux de 2028, » affirme-t-il avec détermination. Il est prêt à redoubler d’efforts pour continuer à s’entraîner et à améliorer ses compétences.



Parallèlement, il poursuit ses études en physiothérapie à l’Université de Montréal, un équilibre qu’il parvient à maintenir grâce à un accommodement spécial&nbsp;: « J’ai réussi à diviser ma première année en deux années pour le Bacc. Ça m’a beaucoup aidé. » Olivier est également conscient que son apogée sportif est encore devant lui&nbsp;: « Le pic des athlètes, c’est les meilleurs athlètes au monde habituellement, ils ont au moins 25&nbsp;ans. Il y en a beaucoup qui ont autour de 30&nbsp;ans. »



« C’est sûr que j’aimerais continuer à m’investir dans l’escrime tout en poursuivant mes études, » conclut-il, déterminé à faire évoluer sa carrière sportive tout en s’assurant un avenir au-delà du sport.

Laurie Drouin rayonne au Marathon de la relève Rio Tinto