logo journal nord-info
icon journal
La CMM lance une étude sur la gestion des déchets dangereux

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) lance une étude sur la gestion des déchets dangereux; enjeu majeur à Blainville.

La CMM lance une étude sur la gestion des déchets dangereux

Publié le 12/05/2025

La Communauté métropolitaine de Montréal a récemment mandaté les membres de sa commission de l’environnement et de la transition écologique afin d’effectuer une étude portant sur la gestion des matières dangereuses dans l’ensemble des 82 villes qu’elle couvre et qui représente près de la moitié du Québec.

Le mandat confié à la commission vise à produire un portrait des déchets dangereux, une mesure recommandée par le BAPE de 2023, mais aussi à étudier la façon dont ils sont traités et enfouis dans la grande région élargie de Montréal. Le rapport final est attendu d’ici décembre 2026.

Lors de la dernière séance du conseil municipal de Blainville, la mairesse Liza Poulin a laissé savoir que cette étude permettra la mise à jour de la réglementation entourant la gestion des matières dangereuses en plus de l’adoption d’un plan d’action.

Cette étude servira à mieux comprendre la façon dont sont actuellement enfouis et traités les déchets dangereux et ciblera des orientations stratégiques de gestion et qui tiendront compte des nouvelles réalités environnementales et territoriales, selon Mme Poulin.

La CMM veut également explorer de nouvelles technologies plus écologiques pour le traitement des matières dangereuses.

Le cas de Blainville

« Principalement concernée par cet enjeu, la Ville de Blainville participera activement aux travaux de cette étude et espère que les recommandations qui en résulteront convaincront le gouvernement du Québec d’aller de l’avant avec de nouvelles orientations et de prioriser la recherche de solutions alternatives à l’enfouissement des déchets dangereux », peut-on lire sur le site de la Ville de Blainville.

Rappelons que l’adoption de la loi 93, forçant l’expropriation de Ville de Blainville sur une partie de sa Grande Tourbière pour permettre à l’entreprise Stablex d’y étendre ses activités, a suscité la désapprobation de nombreux citoyens, élus municipaux, d’élus de l’opposition de l’Assemblée nationale, d’acteurs clés de l’industrie agricole et de mouvements écologistes. Une pétition s’opposant à l’adoption de la Loi 93 et signée par 29 160 noms a par ailleurs été déposée à l’Assemblée nationale.

Après le rejet de sa demande d’injonction auprès de la Cour supérieure du Québec pour empêcher l’application de la Loi 93, Blainville a appris le 16 avril dernier que sa demande en appel de cette décision judiciaire était rejetée elle aussi.

L’administration Poulin dit avoir pris acte de cette décision mais n’a pas voulu la commenter.